Histoire

«L'histoire d'un héros est comme celle de toutes les autres. Elle débute dans la vie et finit dans la mort.» Frère Génitivi, érudit de la Chantrie.

Enialiss est né à Hautecime il y a de cela vingt-six années dans un quartier pauvre de la cité. Engendré par une mère inconnue et, apparemment, ne l'ayant jamais voulu, il fut abandonné dans la forêt, à peine âgé de quelques semaines à cet instant. Quelle fut sa chance d'avoir été découvert par un éclaireur dalatien parti en reconnaissance afin d'espionner des Shems s'infiltrant dans leur campement. De retour chez lui, le chasseur elfe remit l'enfant à leur Archiviste, Sëlia'Ka, une érudite aussi vieille que respectée au sein du groupe. C'est à une dizaine de lieux de sa ville natale qu'il fut élevé, avec réticence, chez la race elfique. Sëlia avait tant d'affection pour ce poupon humain qu'elle le prit comme son propre fils, n'écoutant pas son peuple qui voulait le redonner aux shems. Elle leur répondait sur ton empli de tristesse: «Pour qu'ils l'abandonnent de nouveau ?» Après quelques temps à tenter de la raisonner, ils laissèrent tomber, voyant que l'amour qu'elle lui portait était égale, sinon plus grade, que celui qu'elle portait pour son peuple. Sëlia le nomma Enialiss, comme son père et Naïlo «celui qui vient des ombre» ou en langue commune «l'étranger».

À l'âge adolescent, Enialiss fit des progrès fulgurants, provoquant la stupéfaction de tous. Ils connaissait presque tous les mots de base en elfique -une tâche irréalisable pour un shem- et concurrençait avec les meilleurs élèves elfique en escrime. Cependant, il était incapable pour lui de tenir un arc convenablement. À chaque fois qu'il réussissait, avec peine, à encocher une flèche, elle manquait sa cible lamentablement. C'était un problème grave pour un Dalatien, leur arme de prédilection l'étant. Malgré tout, Uriën, son maître, fût plus que patient avec l'humain, l'entraînant en dehors des cours à tenter d'approfondir son manque de capacité. Quand il comprit que les Faiseurs eux-même ne voulaient pas qu'il tienne un arc, il eut une idée pour le moins inhabituelle. Il lui remit une arbalète, laissez derrière par des shems venu piller leur campement. Avec appréhension, le jeune garçon tenta son coup, essayant de viser la cible la plus lointaine du campement, s'attendant qu'il ne réussirait pas. Avec stupeur, le maître et l'élève découvrirent que le carreau s'était figé en plein cœur de l'instrument de pratique. Tentant les anciens dieux Tévintides, ils réessayèrent afin de voir s'ils n'avaient pas eu un coup de chance. Quand la cinquième flèche se figea au centre de la cible, Uriên comprit qu'ils avaient trouvés sa propre arme de sang.

Bien plus tard, Enialiss s'avéra être un homme . Aussi svelte que ses compagnons, sa chevelure d'ambre et ses oreilles rondes seules différenciaient leur race. Maintenant aussi bon en escrime que ses frères les plus vieux, Enialiss débordait d'énergie. Il était prêt à découvrir le monde, caractéristique aux humains: infatigable et extrêmement têtu. Il voulait voir son peuple mais Sëlia hésitait, disant à son ''fils'' que les humains était un peuple dangereux et imprévisible. Il pourrait y découvrir aussi bien la satisfaction que la souffrance. Elle tenta de le retenir mais quand il sût qu'un grand tournoi d'escrime, à l'honneur du tiern d'Hautecime, était donné à son château, il ne put résister. Prenant le stricte nécessaire, il débuta son voyage pour la terre de ses ancêtre, son arbalète et son épée, cadeau de son maître. Elle s'appelait Fenriûn, l'épée des ombres. Uriën possédait sa jumelle Fenriâl, la dague des ombres, à sa ceinture. C'était un grand honneur pour Enialiss de porter cette épée, forgée par les meilleurs forgerons elfiques. Elle était aussi vieille que Sëlia et aussi solide que la fraternité de son peuple.

Sa mère adoptive lui avait aussi appris la langue commune, la plus populaire de Férelden, ce qui l'aida énormément arrivé au château. Personne ne parlait d'autre langue que celle-ci et c'était compréhensif. La paix débutait par la compréhension, répétait souvent Sëlia. Dès qui fût arrivé dans la cour extérieure du château, il sût qu'il était chez lui. Il aimait tout des coutumes humaine qu'il n,avait que lue dans des livres avant cela. Le tournoi était amical et les participant semblaient de bonne foi. Du haut de son trône de bois, construit à même les estrades afin que tous puissent le voir, le tiern de Hautecime semblait heureux et souriant en cette journée de réjouissance. C'était plus qu'espérait Enialiss et il s'inscrivit de très bonne humeur.

Les premiers manches furent distrayante à regarder, séparant le bon grain du mauvais. Enialiss gagna tous ses combat de première ronde avec peu de difficulté et il en était fier. La deuxième fut un peu plus ardue mais encore là, il réussit où plusieurs échouèrent. Même qu'il réussit à se rendre en final où l'y attendait le tiern, héros de la journée. Les deux se regardèrent avec grand respect, le tierne serrant même la main de son adversaire avant de dueller. Le combat fût très long et extrêmement difficile, autant pour le tiern que pour Enialiss. Sir Cousland était un fier guerrier mais Enialiss avait beaucoup d'endurance, beaucoup plus jeune que lui. Malgré tout, le tiern remporta le combat. Le jeune homme gagna le respect de son ainé qui était fier que de jeunes humains aussi talentueux puisse se trouver en Férelden, pour le citer. De loin, c'était le plus beau compliment qu'il ait entendu à son égard. Lui, un bon combattant ? Il en débordait de fierté.

La journée terminée, il se rendit chez lui, la tête pleine d'anecdote à raconter autours du feu. Il aimait son peuple mais les elfes lui manquait déjà. Il comprit que c'était sa vraie famille. Rien n'aurait pu préparer ce qu'allait vivre le jeune. Le destin avait parfois des idées cruelles à nôtre égard, et Enialiss le comprit en voyant son peuple, décimé complètement, les cadavres empilés et brûlés. Quelle monstre pouvait bien faire une chose pareille ? Le cœur du jeune humain se rompit en ce jour. Et quel fut sa colère lorsqu'il vu une engeance au sol, décapité par l'un de ses défunt compagnons. Ces abominations étaient sur les terres de Férelden ! Devait-il se préparer à un Enclin ?

Un grognement le sortit de ses pensées. Enialiss n'avait jamais entendu une bête sauvage émettre un son si bestiale et apeurant. Il était terrifié et, en même temps, empli d'une colère sans fond. Le loup qui se trouvait maintenant devant lui était étrange. Il semblait posséder des stalactites à la place de la fourrure et ses yeux étaient si rouge... Du sang tâchait sa gueule et ses griffes aussi noires que les ténèbres. Sans attendre, il se mit à courir du plus vite qu'il put, poursuivit sans tarder par son adversaire sauvage et maintenant corrompu par le poison sanguin. Courant à toute allure, il entra dans la première chaumière qu'il vu, celle d'Uriën, son défunt maître. Il tenta de bloquer la porte avec une chaise, ne faisant que ralentir la bête qui tentait maintenant d'enfoncer la porte à grand coup de tête. Elle n'était donc pas possible à arrêter ? Était-il condamné. Son instinct de survie reprit le dessus lorsqu'une ouverture s'effectua dans le bois. Pris de panique, il chercha à tâtons une arme, oubliant celle qu'il portait au fourreau. Soudainement, il tâta une arme qu'il connaissait, pas de toucher mais de vue. C'était Fenrial, la dague des ombres. Ce fut à ce moment que la bête défonça la porte. Pris au piège, Enialiss attendit sa mort, dague en poing. Il n'abandonnerait pas, il rejoindrait son maître et sa mère chez les Faiseurs mais il emporterait ce loup dans sa chute. La bête lui sauta dessus, toute griffes dehors, planquant son œil droite, il le lui creva. Avec un cri de douleur, Enialiss se sentit tomber sous le poids de la bête, le submergeant maintenant complètement.

Le réveil fût plus que dur pour l'humain. Quelque chose de lourd pesait sur lui, l'empêchant de bouger. Paniqué, cela lui prit un temps avant de se souvenir de son environnement. La carcasse du loup vicié était sur lui, inerte. Transpercé au cœur par Faêrial, il était mort sur le coup, emmenant Enialiss dans l'inconscience. Grâce à un effort surhumain, il réussit à se déloger et même à se relever. Sa tête lui martelait et quelque chose lui voilait la vue de l'œil droite. Passant une main sur son visage afin de chasser le parasite, il cria de douleur s'apercevant avec horreur du sang sur sa paume. Il avait perdu la vue, son atout le plus précieux ! Sans prendre le temps de tomber dans la mélancolie, il déchira un pan de ses vêtement afin de se construire à la hâte un bandeau. Chose faite, il réfléchit à l'attaque de sa famille. Il devait prévenir l'arrivée des engeance, prévenir les humains. Décidé sur son avenir, il prit une nouvelle fois la route mais pas pour Hautecime, cette fois. Décidant de rejoindre Dénérim, la capitale humaine, il se dit qu'il aurait plus de chance d'influencer quiconque là-bas. Il aurait la vengeance qu'il méritait. Il verrait sa la dignité de son clan lavée dans l'honneur. Il deviendrait le guerrier qui les combattrait.

Enialiss s'installa à Dénérim dans une humble maisonnette des quartiers pauvre. Là, il s'enrôla dans la milice, trouvant que c'était le meilleur moyen de se faire entendre des haut-placés et aussi parce qu'il devait manger. Six ans passèrent durant lesquelles l'Enclin se déroula. il eut même l'honneur de participé à la bataille où Alistair, le héros de Férelden, tua l'archidémon, déroutant les engeances. Ils étaient vaincus et l'honneur du jeune homme était lavée. Il continua à servir le roi du mieux qu'il put jusqu'au jour où la chantrie l'approcha. En fait, ce n'était pas directement la chantrie mais plutôt les Chercheurs de vérité, la caste secrète de la Divine. Fidèles Andrastéiens, ils avaient comme objectifs de surveiller et de démanteler la corruption chez les templiers en plus de rétablir l'ordre partout en Férelden. Séduit par leurs idéaux, Enialiss accepta le poste qu'ils avaient pour lui. Il n'était plus le simple shem parmi les Dalatiens, ni un garde de la cité mais un chercheur de la chantrie. Il ferait sa réputation dans la bravoure et la droiture mais toujours en gardant ses origines en tête et dans son cœur. Il était Naïlo, l'étranger.

Roleplayeur

[img][/img][/url][/img] Steven

JE TE VOIS ! Comment ça va ? : Ça va très bien ! Tu es sûr(e) ? : J'ai trouvé un forum rp de Dragon Age, comment ça pourrait ne pas aller ? Bon bon, si tu le dis. Et tu as autre chose à dire, d'ailleurs ? : Je suis irlandais Comment es-tu arrivé(e) parmi nous ? : Par les voies des dieux celtes Si je te dis... Rouge, tu réponds ? : Sang, bien sur ! L'univers de DA se base là-dessus, non ? Et violet ? : Pourquoi pas jaune ou vert ? Bon, j'arrête de t'embêter... Ou pas ! : J'ai toute la journée ! Mais si, bienvenue et bon jeu !