Dragon Age Roleplaying : Votre Légende
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez | 
 

 « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
¤~ Traitre des Corbeaux ~¤
Drathir Linath

Drathir Linath

Messages : 54

~~ Codex du personnage ~~

¤ Age
: 29 ans

¤ Informations
:

¤ Arme(s) Fétiche(s)
:

« Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade] Empty
MessageSujet: « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade]   « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade] EmptySam 24 Déc - 12:48

Depuis combien de temps déjà parcourait-elle la forêt de Bréciliane ? Au moins trois bonnes heures. Et pourquoi faisait-elle cela ? Par simple envie. Et par curiosité aussi il fallait l’admettre. Elle avait bien évidemment eu vent des ruines qui se trouvaient au fin fond de ces bois. Elle avait également entendu les rumeurs qui prétendaient qu’il était facile de se perdre. Et elle en avait rit. Se perdre, elle ? Cela ne lui était encore jamais arrivé, et elle partait du principe que si ça arrivait il suffisait de continuer tout droit jusqu’à atteindre la sortie. Facile non ? Oui, dans les faits c’était peut être plus complexe que ça, mais elle préférait ne pas y penser. Ce qui l’inquiétait un peu plus, ce n’était pas de s’égarer, mais de tomber sur un clan de dalatien. En tant qu’humaine, elle ne serait jamais tolérée dans cette forêt, elle en avait conscience. Et elle n’avait aucune chance contre un bon groupe d’elfes, surtout si ces dernier utilisaient un arc. Dans ce cas, elle était foutue. Et pourtant elle était là… Et n’avait nullement l’intention de partir. Elle fuyait depuis déjà bien trop longtemps, et aujourd’hui elle voulait juste assouvir sa curiosité, assouvir un désir. Etais ce trop demander ? La jeune femme fut tirée de ses pensées lorsqu’un animal passa en courant devant elle, ce qui eut pour effet d’effrayer sa monture. Cette dernière se cabra avant de retomber lourdement au sol, déjà prête à s’enfuir au grand galop. Elle n’en eu pas le temps, tirant légèrement sur les rênes, Drathir se pencha en avant afin de murmurer quelques mots à l’animal.

« Chuuut. C’était juste un lapin voyons. »

Un sourire amusé aux lèvres, la jeune femme flatta l’encolure de sa monture dans le but de la rassurer. La jument, faisant entièrement confiance à sa cavalière, se calma bien vite, sa respiration s’apaisant enfin. Ce ne fut qu’une fois sûre que le danger était passé, que le cheval daigna reprendre sa route au pas. Quelques branches se brisaient sous les sabots de l’animal, l’on entendait également le cri de certains oiseaux bien que l’ancienne corbeau fut incapable de reconnaître les différentes espèces qui l’entourait. Ce ne fut qu’après une heure supplémentaire de route qu’elle daigna faire une pause près d’une rivière, accordant ainsi un moment de répit à sa monture. Un repos bien mérité. Drathir leva les yeux au ciel, le soleil brillait avec force ce qui parvint à l’agacer. Aussi bizarre que cela puisse paraître, elle n’aimait pas le beau temps. Déjà parce qu’elle ne supportait pas quand les rayons du soleil la rendait visible aux yeux de tous. Parce qu’elle ne supportait pas cette chaleur parfois étouffante. Et enfin parce qu’elle a toujours eu une nette préférence pour la pluie, c’est plus facile de semer des ennemis ainsi… Otant la bride qui devait gêner la jument, la brune laissa sa monture se désaltérer comme elle le désirait, avant d’aller fouiller dans une sacoche qui pendait à la selle. La jeune femme en ressortit quelques morceaux de viande séchée, fruit de sa chasse il y a quelques jours, qu’elle commença à avaler, avant d’aller boire à son tour. L’eau était fraîche, et elle fut tentée de plonger tête la première dans la rivière, mais s’abstint à la dernière minute. Elle n’était pas chez elle ici, perdre son temps en enfantillage était donc la dernière chose à faire. Et puis elle avait toujours des ruines à découvrir.

Après s’être rassasiée, l’assassin s’accorda quelques minutes de tranquillité à l’ombre d’un arbre. Toujours ses deux dagues pendant à sa ceinture, son arc et son carquois déposés à ses côtés. Ces minutes de repos auraient pu sans difficulté se transformer en heures, après tout elle avait tout son temps. Mais ce fut un détail qui attira son attention, et la força à se redresser lentement, toujours en se plaquant le long du tronc d’arbre. Tout d’abord il y a eu l’envol de ces oiseaux, à plusieurs mètres de là. Puis il y a eu ce silence. Le silence, elle n’aimait pas ça, enfin… seulement quand elle avait l’impression d’être la cible de tous les regards à ce moment là. En effet, la forêt était devenue calme, trop calme. S’en était anormal, ce qui signifiait qu’un danger la guettait forcement et que…

Elle n’eut pas le temps de se questionner d’avantage, un sifflement dans les airs la poussa à se décaler au dernier moment, lui permettant ainsi d’éviter la flèche qui aurait dû se planter dans son cou. Dans un grognement rageur la jeune femme s’empara aussitôt de son arc et de quelques flèches avant de contourner à nouveau l’arbre, se mettant ainsi à l’abri, du moins elle l’espérait. Un coup d’œil lui apprit que ses assaillants, bien qu’elle n’en connaisse le nombre exacts, se trouvait bien dans son dos. Bon. Et maintenant il lui fallait user de son sens de l’observation, avant de se montrer douée. Génial. Décidément, se perdre dans cette forêt était bien le cadet de ses soucis. Encochant une flèche, la jeune femme inspira lentement, se forçant à se détendre. Etre crispée ne lui aurait servit à rien de toute manière. Et elle se força à réfléchir, se remémorant la trajectoire de la flèche qui avait faillit l’atteindre quelques secondes plus tôt. Une fois certaine d’avoir trouvé l’endroit où avait pu se positionner son agresseur, elle passa à l’attaque. Quittant son abri de fortune l’espace de quelques secondes à peine, attirant sa main à hauteur de sa joue, elle tira par la suite sans prendre la peine de visée. Elle n’en avait de toute manière pas le temps et devait donc se contenter du peu d’indice qu’elle avait pu avoir. Retournant aussitôt se cacher, elle esquissa un sourire satisfait en entendant un bruit de chute, puis celui du cadavre qui s’écrasait à terre. Parfait. Un de moins, mais combien en restait-il ?

« DRATHIR ! Sale garce prétentieuse, montre-toi ! »

Face à l’insulte, et surtout face à cette demande on ne peut plus idiote, la jeune femme éclata de rire. Elle avait reconnue la voix d’un des corbeau qu’elle avait côtoyé, à l’époque où elle faisait encore partie de la bande, si j’ose dire. Il s’agissait d’un imbécile, plus jeune qu’elle, moins expérimenté, et bien plus prétentieux qu’elle ne le sera jamais. Mais elle écouta à nouveau les bruits qui l’entouraient, et en plus de ce couillon, elle avait également entendu deux gloussements. Ils étaient encore trois… Fait chier. Elle ignorait leur position et le moindre geste lui coûterait probablement la vie. Que pouvait-elle bien faire maintenant ? Inspirant un bon coup, elle tenta un dernier coup d’œil, pour aussitôt se mettre à l’abri lorsqu’une flèche passa à deux centimètres de son visage. La seule qu’elle put voir c’est que l’un des corbeaux, celui qui l’avait insulté, se trouvait désormais au sol et venait dans sa direction. Mais elle n’aurait pas le temps de tirer, ces deux compères avaient probablement bandé leurs arcs. Alors elle devait attendre. Attendre et frapper au bon moment. Elle s’empara alors de ses deux dagues, délaissant son arc.
« Elle n’était pas la meilleure, mais elle avait conscience de ses capacités. De ce fait, c’est elle qui vivrait le plus longtemps »
Elle s’accrocha à cette évidence et inspira de nouveau. Elle était prête, cependant elle tenta de les provoquer, en espérant que ces idiots seraient assez fou pour l’écouter.

« Hey les donzelles, vous avez pas suffisamment de couilles pour me faire face ?! Déjà que vous êtes trop lâche pour venir seuls, donnez moi au moins le plaisir de voir vos jolis minois ! »

Pitié. Venez.
Revenir en haut Aller en bas
¤~ Garde des Ombres ~¤
Isaac Frostblade

Isaac Frostblade

Messages : 27

~~ Codex du personnage ~~

¤ Age
: 27

¤ Informations
:

¤ Arme(s) Fétiche(s)
:

« Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade] Empty
MessageSujet: Re: « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade]   « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade] EmptySam 24 Déc - 14:07

- Je haïs ces saloperies de forêts !


Le cri retentit à dans les bois, faisant s'envoler les oiseaux et fuir les pauvres animaux sauvages qui n'avaient rien demander à personne. Entendant son échos assourdissant, je calmai dans l'instant mon souffle rageur et tendis l'oreille en ignorant le véritable tambour qu'était devenu mon muscle cardiaque. Crier dans une forêt emplie d'elfes et d'autres créatures vicelardes n'était pas vraiment une bonne chose à faire si jamais on voulait rester en vie... Je ne parles pas de rester discret parce que ce mot était l’antithèse de mon style de combat et de vie. D’ailleurs, il suffisait de voir comment j’escaladais les pentes herbeuses du creux vallonné où je m'étais perdu : un sanglier en pleine charge aurait sans doute fait moins de dégâts et de bruit que moi ! Mais qu'importe, mon armure et mon heaume de garde des ombres seraient suffisant pour me protéger contre toute chose que m’enverrait cette maudite zone de verdure : elles étaient déjà assez épaisses pour me protéger d'une hache de guerre comme celle que j'avais à l'envers dans le dos alors pourquoi paniquer ce n'est pas les petites flèches des elfes qui va...

Glissant sur une plaque d'herbe humide, je m’étalais face contre terre sur le sol humide et un peu boueux : un petit insecte qui se tenait juste devant mes yeux agita ses antennes et me jeta un regard que j'aurais pu qualifier de moqueur si mon spectateur n'était pas juste une petite bête sans cervelle. Me redressant et faisant fuit l'insecte au regard trop humain, je continuai mon chemin dans cet enfer boisé en époussetant rageusement mon armure lourde de mes mains. La raison de ma venue dans la forêt de Brécéliane était à la fois simple et pathétique : une gamine s'était perdue à la lisière des bois et on accusait une communauté elfique d'être le responsable de l’enlèvement. Pour éviter un bain de sang, on m'avait demandé à grand renfort d'or et de promesses de retrouver l'enfant perdue. Avec un portrait de la jeune fille, je m'étais aventuré dans la forêt réputée maudite et emplie d'elfes (n'est-ce pas là une malédiction en soit ?) Pour mener à bien ma mission et venir en aide à ces paysans crottés. Le petit problème avec la Brécéliane... C'est qu'elle n'est pas faite pour les gens en armure lourde : quand je m'enfonce pas dans la boue, je me viande parce que le sol est humide et tout un tas d'autres choses sans doutes hilarantes pour vous mais pas pour moi ! Grommelant sous mon heaume contre une nouvelle flaque boueuse dans laquelle j'avais bien entendu marché, je vis au loin un escarpement qu'il me faudrait éviter si je ne voulais pas risquer de plonger dans la rivière dix mètres plus bas. Soupirant, j'entamai un long détour en me maudissant d'avoir laissé mon cheval au village par crainte qu'il ne s'enfuie sous le coup de la panique à la vue d'une bête sauvage ou d'un elfe embusqué. Après plusieurs minutes de marches difficiles, j'entendis une voix masculine dire quelque chose que je ne compris pas et une voix plus aiguë, plus féminine lui répondre. Me baissant pour marcher accroupit, je me glissai parmi les broussailles jusqu'à un groupe composés de quatre personnes : trois qui riant et faisaient du bruit ainsi qu'une dernière qui restait silencieuse avec une arbalète tendue en direction d'un arbre... Que se passait-il donc ?



-Hey que ce que vous foutez ? Vous chassez l’écureuil ? *Bordel Isaac tu savais pas faire encore moins discret comme approche ?*


Les hommes se retournèrent dans un bel ensemble : deux me foncèrent dessus, le troisième qui avait parlé me jeta un regard dédaigneux mais ne bougea pas tandis que le silencieux restait tranquillement sans bouger de son ancienne position pour surprendre celle qu'il traquait sans doute cachée derrière cet arbre décoré d'une flèches là bas. Esquivant le premier tueur, je lui envoya ma tête casquée en pleine face : l'homme ne s'attendant pas à une résistance de ce type de ma part eut juste l temps d'écarquiller les yeux de surprise avant qu'un craquement sec ne se fasse entendre. Il se tint le nez en reculant, me laissant assez d'espace pour m'emparer de mon épée qui rencontre les dagues jumelles du second tueur. Se dernier effectua rapidement une feinte et perça ma garde... Pas mon armure en revanche ! Pestant, l’assassin ne vit pas ma paume lui arriver et percuter son nez, le tuant sur le coup. Celui au nez en sang passa rapidement l'arme à gauche mais mon épée resta plantée profondément dans le torse du jeune homme... Me laissant désarmé face au chef qui dégaina deux lames dentelées. Souriant, il se fit trop confiant et me demanda ce que je désirais avant de mourir. Je lui répondit par un puissant coup de ma hache que le corbeau ne m'avait pas vu sortir de son fourreau dorsal ! Il tenta bien de parer mais c'était déjà trop tard car le poids de l'arme combiné à ma force brute trancha tout sur son passage. Le dernier homme eut juste le temps de se retourner et de tirer un carreau qui m'arracha mon heaume avant de subir le même sort que son chef. Descendant dans la petite ravine où se terrait sans aucun doute la cible des assasins, je me raclai la gorge et dis :


- Vous pouvez sortir, ils sont tous morts... M'apprendra à me paumer dans cette foutue forêt, c'est pas un coin pour un garde des ombres !


Les derniers mots ''garde des ombres'' étaient destinés à rassurer mon interlocutrice que je ne voyais pas encore car on accordait facilement sa confiance à une personne de mon ordre.

Revenir en haut Aller en bas
¤~ Traitre des Corbeaux ~¤
Drathir Linath

Drathir Linath

Messages : 54

~~ Codex du personnage ~~

¤ Age
: 29 ans

¤ Informations
:

¤ Arme(s) Fétiche(s)
:

« Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade] Empty
MessageSujet: Re: « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade]   « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade] EmptySam 24 Déc - 14:46

Elle attendait. Et l’attente fut longue. Drathir en avait presque oublié son cheval, et elle constata bien vite que la jument s’était enfuit au grand galop. Rah fait chier, la jeune femme pouvait toujours ensuite partir à sa recherche, ou siffler en espérant qu’elle revienne d’elle même comme à l’ordinaire. Mais vu la frayeur qu’avait ressentit la monture, elle n’était pas prête de revenir. Dans un soupir, la jeune femme s’apprêtait à sortir de son abri, en espérant de pas se prendre une nouvelle flèche, mais elle se ravisa à la dernière seconde en entendant une nouvelle voix. Masculine. Et cette voix semblait teintée de surprise. Il ne s’agissait donc pas d’un nouvel assaillant, juste un pauvre voyageur qui arrivait au mauvais moment. Ignorant tout de ce nouvel arrivant, la demoiselle s’apprêtait à profiter de sa présence pour achever les corbeaux, quitte à sacrifier son prétendu sauveur pour ça. S’emparant à nouveau de son arc la demoiselle encocha une flèche, quitta son abri et s’apprêta à tirer. Le spectacle qu’elle découvrit la surprit, et l’amusa en même temps. L’inconnu en question était vêtu d’une armure lourde, et apparemment efficace. Si ces plaques de métal n’étaient pas aussi lourde, probablement qu’elle aurait porté une armure semblable. De plus il était plutôt bien équipé, entre l’épée et la hache, il devait pas s’ennuyer. Et en plus il utilisait également ses poings. La demoiselle s’autorisa un demi-sourire en voyant un des corbeaux se faire exploser le nez, avant de se concentrer. Oui, on lui filait un sacré coup de main, alors bon autant en profiter et aider ce brave homme du mieux qu’elle pouvait. C’est pour cela qu’elle tira en direction d’un arbre, là où semblait embusquer un dernier homme qu’elle n’avait pas remarqué jusqu’alors, mais elle avait perçut un éclat de lumière, probablement le reflet d’une lame. Du coup elle avait tiré, avait touché sa cible sans pour autant parvenir à la tuer, ce qui empêcha l’attaquant de viser juste. Le carreau qui fusa en direction de son sauveur n’atteignit donc pas le coup, mais plutôt le heaume. Ce qui était une bonne chose.

Et dire que l’inconnu c’était déjà débarrassé de trois corbeaux, il était plutôt doué. Et elle devait paraître bien pathétique en comparaison. Bah… pas bien grave, disons que si jamais elle devait un jour tuer cet homme, elle saurait de quelle manière il se bat, alors que lui n’avait aucune idée des moyens qu’employait la belle lors d’une querelle armée. Quoi qu’il en soit, le dernier archer adverse fut achevé d’un coup de hache. Drathir quant à elle s’était de nouveau réfugiée derrière son arbre, dans le but de récupérer son carquois. Elle entendit alors l’inconnu se racler la gorge, avant de lui annoncer que le danger était écarté. Oh, un garde des ombres ? Bah voyons, ça lui faisait une belle jambe tiens. Arborant son perpétuel sourire moqueur, la jeune femme daigna se montrer, dardant ses prunelles d’émeraudes dans celles de son interlocuteur. Ce fut d’une voix mielleuse, et faussement admirative, qu’elle répliqua :

« Oh, milles merci mon cher tueur d’engeance. Je vous dois la vie et mon éternelle gratitude, blablabla, tu connais le discours non ? On doit te le servir assez souvent comme ça. »

Redevenant la peste qu’elle a toujours été, et toujours en tutoyant ces interlocuteurs même si il ne fallait pas y voir un manque de respect, ce fut sans un mot ni même un regard de plus que la traîtresse s’approcha des cadavres encore chaud. Elle fouilla celui du chef, non sans avoir adressé un sourire narquois au mort en question, pour finalement trouver une bourse bien garnie ainsi qu’un message. Intriguée, elle décida de lire le contenu de cette lettre, et découvrit dans un grognement rageur qu’il s’agissait d’une note indiquant qu’elle se trouverait dans cette forêt. Bon dieu, elle n’avait dit à personne qu’elle se rendait ici – c’est pas comme si elle avait des amis qui aurait pu être au courant – et pourtant ces crétins savaient tout. A force de les fuir aisément, la demoiselle en avait oublié qu’ils n’étaient pas de simple tire-laine. Dans un soupir elle chiffonna le papier et envoya la bourse dans les airs, en direction du garde des ombres, en espérant que celui-ci aurait suffisamment de reflexes pour l’attraper en plein vol.

« Pour service rendu mon bon monsieur. Mais comme tu t’es paumé dans cette forêt et que du coup tu n’en sortiras jamais, je sais pas si ça te seras vraiment utile. »

Dans un soupir, la jeune femme repoussa sa chevelure en arrière, avant de jeter un cou d’œil aux environs. Bon, le cheval maintenant. Pitié faîtes qu’elle revienne. Ce fut cependant sans grande conviction que Drathir porta deux doigts à ses lèvres, avant de siffler. Possédant sa monture depuis de longues années, elle avait été habituée à revenir lorsqu’elle entendait ce signal, cependant l’assassin craignait que sa jument ne se soit trop éloignée. Bon dieu, il fallait donc qu’elle la retrouve avant de partir en direction des ruines. Décidant qu’il valait mieux attendre un peu, au cas où, l’ancienne corbeau décida de passer le temps en faisant la conversation à son sauveur – berk, elle détestait ce mot- ce fut pour cela qu’elle se tourna de nouveau vers lui, soudainement intriguée. Si un garde des ombres n’avait rien à foutre dans cette forêt, que faisait-il là du coup ?

« Et sans vouloir jouer les curieuses, quoi que… Qu’est ce qui t’as poussé à venir ici ? »

N’empêche il avait intérêt à profiter, car bien que ironique, la jeune femme n’en restait pas moins polie. Ce qui était loin d’être toujours le cas. En attendant elle se demandait vraiment ce qu’il faisait là, non pas qu’elle se soucie réellement de la vie du garde, mais il pouvait toujours lui apprendre des trucs intéressants. Et elle attendait, espérait serait plus juste, toujours que sa jument revienne. Sinon elle serait bien dans la merde.
Revenir en haut Aller en bas
¤~ Garde des Ombres ~¤
Isaac Frostblade

Isaac Frostblade

Messages : 27

~~ Codex du personnage ~~

¤ Age
: 27

¤ Informations
:

¤ Arme(s) Fétiche(s)
:

« Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade] Empty
MessageSujet: Re: « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade]   « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade] EmptySam 24 Déc - 21:16

*Je n'en revins toujours pas que ses hommes soient passés à l'attaque sans un mot : ils ne s'agissaient pas de bandits car des hors-la-loi auraient stupidement tenté de me provoquer ou de m'intimider. Ces hommes, c'était autre chose surtout le dernier qui aurait bien pu me tuer sans le soutien éclair de la mystérieuse proie de ces assassins... Car oui, vu l'équipement et tout le reste, ils ne pouvaient êtres que des hommes de l'ombre aux lames aiguisées souvent recouvertes de poison.*

Penser qu'un seul coup porté avec succès aurait sans doute pu me tuer lentement et douloureusement me fis un instant frémir mais bon, les adversaires n'étaient à présent plus que de la nourriture pour les vers alors il ne fallait plus s'en faire. Ce n'était pas la première fois que je voyais des tueurs ni la première fois que j'était une cible mais par contre, tous ceux que j'avais affronté jusqu'à présent n'étaient que des amateurs. Cette troupe là n'était sans doute pas constituée de vétérans sinon je ne m'en serais pas sorti indemne mais au moins ils dépassaient de la moyenne des coupe-jarrets de base qui se seraient presque empalés d'eux même sur mes armes. Le gros défaut de cette petite bande fut de croire qu'à cause de mon armure lourde et de ma hache de grande taille,je serais aussi lent qu'un ours encore saisit par l'hibernation. La métaphore me fit sourire alors que je descendais une petite pente menant au refuge de la cible des lames de l'ombres : en temps normal j'étais déjà un ours alors pourquoi donc essayer de penser à moi sous un autre jour. Ce n'était pas là de la vantardise mais j'ai assez travaillé sur mon corps pour pouvoir être confiant en ma propre force tout en gardant à l'esprit que même une force de titan peut facilement être réduite à néant par une lame dans la nuque ou un poison puissant. Gardant cette horrible perspective à l'esprit, je m'avançai avec plus de prudence vers l'arbre derrière lequel l'inconnue était à couvert. Ma hache dégoulinant de sang serrée dans mon poing alors que j'avançais, je ne fus pas trop surpris de découvrir que l'inconnue était aussi une tueuse... Comment je le sais ? Allons, cette grace féline, cette sombre assurance ainsi que son armement composé de deux dagues et d'un arc... Il ne lui manque plus qu'un panneau autour du coup disant ''assassin à louer'' !


Gardant le silence malgré son discourt un peu agaçant mais ô combien emprunt de logique, je repoussai par contre voilement la bourse qu'elle me jetait d'un revers de la main : je n'avais pas vraiment voulu la sauver elle et je ne me serais sans doute abstenu si j'avais su à l'avance qu'il ne s'agissait à l'avance que d'une prise de bec entre charognards. La bourse que j'avais repoussée se déchira en rebondissant contre une pierre et les petites pièces d'argent et de bronze tintèrent lugubrement dans le silence tendu de la forêt. Mon geste aurait pu être interprété comme de la provocation mais en réalité, il n'exprimait que du mépris et du dédain face à mon interlocutrice : elle voulait se montrer ironique voire acide envers moi et les gardes ? Et bien j’allais simplement l'ignorer et poursuivre ma quête. Revenant vers les corps déjà raide de nos adversaires mystérieux, je tentai sans grand succès de retirer mon épée du cadavre mais cette dernière s'était en réalité brisée au niveau de l'estoc au moment où elle était ressortie par la colonne vertébrale de l’assassin. Frustré, je lâchais la poignée de l'arme enfoncée telle excalibur dans son foutu rocher pour m'emparer sans scrupule de l’arbalète du tireur plutôt doué. L'arme était d'une belle facture et elle possédait une jolie collection de carreaux ainsi les sanglaient-je dans mon dos. Revenant à proximité de l'autre jeune femme au regard émeraude et lui dit en desserrant à peine les lèvres :


- Ma mission ici n'est pas quelques chose qui vous intéresserait vu qu'il s'agit de retrouver une jeune fille sans doute enlevée par les elfes. Elle n'a aucune chance ou presque d'être en vie alors je vais juste chercher un peu puis rapporter n'importe quel cadavre à moitié rongé par les loups et voilà ! Mais après tout, que ce que ça peut bien vous faire ? Un assassin n'a rien à faire de la vie d'une fillette à moins que ce soit la fille d'un noble assez riche pour fournir une rançon !



C'était dur, cruel et mesquin mais les assassins ne méritaient guère mieux. Reprenant mon chemin toujours avec ma hache de guerre sur l'épaule, je me demandai un instant si je n'aurais pas dû mesurer un peu mes paroles.


{HJ : C'est un petit peu un coup ''bas'' mais j'ai lu dans fiche que Drathir avait été sensible au cas d'une gamine...}
Revenir en haut Aller en bas
¤~ Traitre des Corbeaux ~¤
Drathir Linath

Drathir Linath

Messages : 54

~~ Codex du personnage ~~

¤ Age
: 29 ans

¤ Informations
:

¤ Arme(s) Fétiche(s)
:

« Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade] Empty
MessageSujet: Re: « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade]   « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade] EmptyDim 25 Déc - 10:06

Ouh, apparemment monsieur n’avait pas le sens de l’humour, ni celui de la répartie, et il refusait l’argent qu’elle lui donnait. Bah, libre à lui. S’il voulait refuser du pognon qu’il avait acquis en défendant sa peau, et celle de la belle par la même occasion, c’était son droit. Et la jeune femme n’avait nullement l’envie de se lancer dans un débat sans fin, elle savait de toute manière que leurs façons de penser étaient totalement différente. Ce n’est pas trop compliqué, elle était assassin, il était garde des ombres. Elle tuait des gens, il était chargé de les protéger. L’histoire aurait pu donc s’arrêter là, la demoiselle aurait pu reprendre son chemin comme si de rien n’était, sans prendre la peine de remercier convenablement le jeune homme qui l’avait aidé, et ce dernier aurait pu retourner à ses occupations lui aussi. Mais le destin, ou plutôt le garde des ombres, en décida autrement. Les mots de l’inconnu la frappèrent de plein fouet. Les accusations qu’il lui portait était basé sur des préjugés, certes qui s’avéraient être vrais dans la plupart des cas, mais des préjugés quand même. Et ce couillon qui s’éloignait déjà, en pensant que tout avait été dit. Oh que non. La jeune femme ne lui laissa pas le temps de fuir bien loin. Le poussant à l’épaule dans le but de le retourner, elle le plaqua contre un des arbres de cette maudite forêt avant de glisser une de ces dagues le long de sa gorge. Le regard brillant de haine. Les mots qu’elle lui susurra par la suite furent prononcés sur un ton glacial, menaçant.

« Libre à toi de penser ce que tu veux de moi, à partir du moment où tu sais fermer ta grande gueule. Je dénie aux autres le droit de me juger, surtout lorsque leurs jugements sont basés sur des « on dit » ou des a priori bidon. Je t’apprendrais donc que non je ne tue pas des fillettes, et si tu m’accuses encore une seule fois d’un meurtre de ce genre, je te jure que le prochain à mourir ici, ce sera toi. Est-ce que j’ai été suffisamment clair ?! »

Les derniers mots avaient été sifflés, à la manière d’un serpent. Et en cet instant, c’est tout ce qu’elle était. Un serpent. L’espace de quelques secondes, son regard d’émeraude – qui étincelait toujours de haine – se perdit dans le vague. Drathir repensa à cette petite fille, qu’elle avait refusé de tuer. Cette petite fille, dont le cadavre avait finalement été ramené à ses pieds. Cette petite fille qu’elle avait tant pleuré, cette petite fille qui sans le vouloir avait offert à l’assassin des réponses essentielles, et qui lui avait ainsi offert la liberté. Reprenant ses esprits, ce fut dans un grognement agacé qu’elle daigna lâcher le garde des ombres, ramenant la dague dans son fourreau, avant de s’éloigner sans un mot de plus. Ce fut à ce moment précis que son cheval daigna faire son apparition. Soupirant de soulagement, la brune se dirigea vers la jument, lui flattant l’encolure avec douceur, effleurant ses naseaux avec délicatesse, avant de s’assurer qu’elle n’avait rien. Ce qui semblait être le cas. L’ombre d’un sourire passa sur le visage de la belle, avant qu’elle ne daigne remballer ses affaires, sans un regard de plus pour le garde des ombres. Alors qu’elle s’apprêtait à se hisser sur son cheval, la jeune femme fit finalement volte face et, arborant un sourire qui semblait exprimer son dégoût, elle ajouta.

« En fait c’est amusant les préjugés… Moi je pensais que les gardes des ombres étaient des personnes nobles, et qu’un de leur membre aurait cherché sans cesse cette petite fille, quitte à ramener son cadavre. Mais jamais je n’aurais pensé que les membres de ton ordre étaient capable de ramener n’importe quelle dépouille juste pour pouvoir rentrer chez soi se rincer le gossier. Et après c’est moi le monstre ? »

Elle ricana, toujours cette pointe de mépris dans la voix. Oui. En cet instant, et après la confidence qu’il lui avait fait, il était tout aussi méprisable qu’elle. Si ce n’est pire. Il avait choisit d’être garde des ombres et pourtant … pourtant il ne ressemblait en rien à la description qu’elle avait eu de cet ordre. Des hommes et des femmes nobles, courageux. Des hommes et des femmes qui ne ramèneraient pas une vulgaire carcasse à des parents désespérés, pour leur faire croire qu’il s’agit de leur fille surtout que…

« Qui peut prétendre connaître les elfes… »

En effet. Si le garde des ombres était prêt à parier que la petite fille fut enlevée, et probablement tuée, Drathir quant à elle en était moins sûre. Elle ne jugeait pas les elfes d’un seul coup d’œil, et bien qu’elle comprenne la colère de ces derniers, elle ne voyait pas en eux des assassins. Du moins ils n’en étaient pas tous… De ce fait, aux yeux de la belle, la petite fille que le garde recherchait pouvait encore être en vie. Encore fallait-il que cet incapable daigne la chercher, puis trouver la sortie de la forêt et… Rah non, il avait qu’à se débrouiller cet idiot. Ça lui apprendra de l’insulter tiens…
Ce fut donc sur cette pensée que la jeune femme flatta une dernière fois l’encolure de sa jument, désormais sur le point de partir.
Revenir en haut Aller en bas
¤~ Garde des Ombres ~¤
Isaac Frostblade

Isaac Frostblade

Messages : 27

~~ Codex du personnage ~~

¤ Age
: 27

¤ Informations
:

¤ Arme(s) Fétiche(s)
:

« Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade] Empty
MessageSujet: Re: « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade]   « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade] EmptyMar 27 Déc - 22:12

les derniers mots que j'avais crachés à la tueuse ne semblait pas lui plaire mais je m'en moquais royalement : les assassins qui avaient un tant soit peu de morale étaient rares voir ils n'existaient pas. N'allez pas croire que j'utilise à mauvais escients certaines rumeurs qui ne manquent pas de se répandre aux sujets des divers ordres de coupeurs de gorges professionnels à travers Férélden : j'avais déjà vu un ordre appelé la ''griffe d'Andmord'' commettre des actes qui me faisaient encore frissonner aujourd'hui. Alors, il était peut-être un peu cavalier de ma part de mettre cette femme dans la même catégorie que ceux avec qui j'avais déjà eu affaire mais dans mon esprit, tuer pour de l'argent restait quelque chose que je n'appréciais pas et c'était d'ailleurs refusé l'argent de la dame. Même si j'avais défendu ma vie et celle de la donzelle, aucune récompense n'était nécessaire pour cela tout comme le serait le fait de sauver la fillette ou de retrouver son corps pour que ses parents lui offrent une sépulture décente. Le petit discourt emplit de file que j'avais prononcé à l'encontre de la tueuse n'était donc dû qu'à ma colère à l'encontre du groupe qui m'avait attaqué plus tôt. Mais comme je l'ai dit plus tôt, la tueuse n'a pas du tout apprécié ma petite ''provocation'' à son égard. Elle se rua sur moi pour me menacer mais j'avais encore sur moi l’arbalète du tueur avec un carreau à pointe en acier dentelée engagé dans l'arme. Le choc entre mon dos et un arbre faillit déjà me faire actionner la détente de l'arme mortelle mais je me retins. Mais ensuite la tueuse commença à me faire un discourt qui sonnait remplit d'hypocrisie et de fiel sur sa profession et je me rendis compte qu'elle avait un peu mal compris mes propres mots : je disais juste que la vie des gens n'avait pas d'importance pour les tueurs et c'était généralement vrai car qui se souciait du fait que la cible aie une famille ou des amis ? Personne ne devait en faire un cas de conscience de toute manière si il était une lame de l'ombre car sinon, bonjour les cas de conscience !


Ensuite, sans changer de ton, la damoiselle se prit à insulter mon ordre et surtout moi mais je l'ignorai en me demandant pourquoi mes quelques mots semblait avoir ébranlé la jeune femme : était-elle une des rares à avoir encore un sens moral ? Car bon, j'ai beau avoir dit sous le coup de la colère que n'importe quel cadavre ferait l'affaire, il n'en était rien ! J'allais sans doute fouiller tout ce qu'il m'était possible de cette partie de la forêt pour trouver une trace de cette enfant quitte à finir perdu dans les ruines réputées maudites. Laisser le jeune femme derrière moi ne m'aurais pas posé de problèmes mais elle m'indiqua par le biais de quelques mots qu'elle semblait bien connaître les peuplades d'elfes du coin. Répondant à sa précédente remarque concernant les gardes, je lui répondit d'une voix neutre en serrant l’arbalète, qui aurait pu clouer la femme au sol, dans mon poing :


- En effet, les préjugés sont assez amusant : ils m'ont masqué l'existence de tueurs ayant une conscience ce qui est bien rare et vous ont masqué la présence de moutons noirs là où il ne devrait y avoir que des moutons blancs. On dirait qu'on est partit d'un mauvais pied tous les deux : je ne propose pas de nous faire un gentil sourire et de dire ''c'est pas grave on se serre la main'' mais si on pourrait s'aider mutuellement ça pourrait encore être utile aux deux camps qu'en penser vous ? L'ordre des gardes des ombres possèdent beaucoup plus de ressources que prévue et mêmes celles de vous faire ''disparaître'' aux yeux de vos ennemis... Quand à vous, un petit mot sur les peuplades d'elfes du coin et on est quittes, je ravale mes ''insultes'' et on ne se revoit plus jamais... C'est pas vraiment trop en demander je crois ?


Le jeune femme pouvait tout aussi bien refuser mais je n'en avais cure car je trouverais bien mon chemin sans elle, avec juste un peu plus de jurons colériques et de temps dépensé mais soit...
Revenir en haut Aller en bas
¤~ Traitre des Corbeaux ~¤
Drathir Linath

Drathir Linath

Messages : 54

~~ Codex du personnage ~~

¤ Age
: 29 ans

¤ Informations
:

¤ Arme(s) Fétiche(s)
:

« Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade] Empty
MessageSujet: Re: « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade]   « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade] EmptyMer 28 Déc - 11:28

Du coin de l’œil, je voyais clairement qu’il serrait les poings, et qu’il tenait fermement l’arbalète qu’il avait récupéré sur l’un des corbeaux. Ce ne fut qu’à ce moment là que le garde des ombres daigna reprendre la parole, jusque là il n’avait pas réagit aux mots de la jeune femme, il n’avait pas non plus réagit lorsqu’elle l’avait menacée de sa dague. Ce n’était même pas drôle tiens, il semblait tout juste énervé. A croire qu’elle était la seule à piquer des crises pour rien. Ce constat la fit légèrement sourire, bien qu’elle le cache au garde étant donné qu’elle faisait face à sa monture et tournait donc le dos au jeune homme. Le discours de ce dernier aurait presque pu la faire rire. Presque. Alors ainsi tous les tueurs n’étaient que des monstres, dépourvus de conscience ou de la moindre notion morale ? Bah voyons. Surtout qu’au final, elle tuait autant que lui. Sauf qu’à ses yeux, les engeances et autre créatures du genre étaient les ennemis. Aux yeux de la belle, le monde entier était pourri jusqu’à la moelle. Dans ce cas, il n’y avait aucun mal à arracher la mauvaise herbe. Du moins il ne s’agissait là que de son avis et, sachant parfaitement qu’il ne serait pas d’accord avec elle, ce fut pour cela qu’elle n’en fit pas part au garde des ombres. La proposition de ce dernier n’en restait pas moins intéressante.

Se retournant, Drathir observa longuement l’homme qui lui faisait face. Son marché était plutôt honnête. Cependant… Cependant il ne pouvait rien pour elle. Les gardes des ombres auraient probablement pu la protéger de bandits quelconque, ou peut être même de groupes important de brigands. Mais ils ne pouvaient rien contre les corbeaux. Après tous ces assassins leurs filaient entre les doigts depuis tout ce temps, alors pourquoi est ce que cela changerait aujourd’hui ? De plus en voulant la cacher aux yeux de ses ennemis, la jeune femme se verrait probablement contrainte de respecter quelques règles. Peut être devrait-elle rester enfermée dans une pièce pendant des semaines, voir des mois, le temps que certaines choses se tassent. Or cette vie n’était pas pour elle, car dans ce cas même la plus belle maison resterait une simple cage. Et elle ne supportait pas les cages. Elle préférait donc fuir, quitte à devoir combattre les corbeaux de temps à autre, plutôt que de se terrer quelque part en espérant se faire oublier. Car ça aussi c’était impossible. Jamais les corbeaux ne l’oublieraient. Cependant, elle pouvait peut être tirer partit de la proposition du garde. Ce fut pour cela qu’elle reprit la parole, après s’être accordé un temps de réflexion.

« Je ne pense pas que toi et ton ordre puissiez grand chose pour moi. Cependant, on va dire que tu me devras un service. Promis, rien qui n’ira à l’encontre de tes principes. Quant aux elfes… je ne les connais pas personnellement, après tout je reste humaine, mais je peux probablement te mener à leur camp, ils ne devraient pas être difficile à trouver. »

La jeune femme se perdit dans ses pensées. Oui, elle ne connaissait pas les elfes qui habitaient ces bois, et probablement ne toléreraient-ils pas sa présence. Cependant elle pouvait les retrouver. Certes ils avaient appris à se cacher de tous, mais elle était assassin, et traquer les gens faisait partit de son métier. Il ne serait pas difficile de trouver les restes d’un ancien camp, pour remonter jusqu’au nouveau. Après, il n’y avait plus qu’à espérer que la petite fille soit aux mains des elfes, plutôt que dans le ventre d’un ours, et que ces derniers accepteront de la rendre. Aux yeux de Drathir, les elfes ne tueront pas la gamine. Car, justement, ce n’était qu’une enfant. L’assassin fut tiré de sa rêverie par sa jument qui venait de lui donner un léger coup de tête. Esquissant un mince sourire, la jeune femme repassa la bride à sa monture, avant de la guider à hauteur du garde des ombres.

« Bon, allons y alors. »

Elle ne s’était pas donnée la peine d’attendre une réponse. Après tout, c’est lui qui avait proposé cette alternative, il était donc forcement d’accord non ? Ce fut pour cela qu’elle prit la tête, absorbée par sa nouvelle mission. Ayant déjà parcouru une bonne partie de la forêt, elle savait à peu près où les elfes pouvaient se trouver. Maintenant elle aimerait bien trouver les restes d’un vieux feu, ou même un endroit où l’herbe et la terre seraient plus enfoncées, signe qu’il y a eu beaucoup de mouvement à cet endroit. Bon, il n’y avait plus qu’à espérer. Tout en continuant sa route, tenant son cheval par la bride afin de le guider, elle ne daigna pas non plus vérifier si le garde des ombres la suivait. Dans l’intérêt de ce dernier, et si il voulait pas se paumer, il valait mieux qu’il la colle de près.
Revenir en haut Aller en bas
¤~ Garde des Ombres ~¤
Isaac Frostblade

Isaac Frostblade

Messages : 27

~~ Codex du personnage ~~

¤ Age
: 27

¤ Informations
:

¤ Arme(s) Fétiche(s)
:

« Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade] Empty
MessageSujet: Re: « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade]   « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade] EmptyJeu 29 Déc - 17:33

* Orgueils et préjugés, deux choses qui font souvent de vous un être mal-aimé*

Souriant face à cette pensée, je fixai tranquillement mon regard sur la tueuse aux formes bien athlétiques qui venait de parvenir je ne sais comment à faire revenir sa jument probablement effrayée au début des combats. Voir la jeune femme être amicale avec la bête me fis encore un peu changer d'avis sur la tueuse : la jument étais bien soignée et en parfaite santé, à croire qu'elle l’appréciait encore plus qu'un être humain et c'était d’ailleurs sans doute vrai ! Je sentis mon visage se rembrunir un peu : il y avait maintes raisons pour préférer une bête à un être humain : l'humain est sans doute le seul mammifère à tuer et torturer ses semblables pour le plaisir et un animal ne vous trahira jamais pour des conceptions aussi égoïstes que l'argent ou le pouvoir car ces notions lui sont bien inconnues. Arrêtant de si sombre pensées, je fixai un instant mon regard sur la cavalière qui était montée d'un mouvement fluide et gracieux qui mit en avant son agilité ô combien supérieure à la mienne. Il ne vaudrait mieux pas pour moi me la mettre encore plus sur le dos dans un terrain si dégagé car il lui serait facile de m'avoir dans le dos ou à distance : en cas de combat mon seul avantage serait de l'avoir au contact et de forcer mon avantage. Préférant ne pas tenter le diable, je me rapprochais d'elle à la fois pour ne pas me laisser distance dans cette maudite forêt et aussi pour pouvoir attaquer en une seconde au cas où elle m'attirait dans un piège : même si nous ne sommes plus à couteaux tirés, je ne pouvais pas encore prétendre cerner le caractère de la tueuse et il ne serait donc qu'à moitié surprenante qu'elle ne fasse qu'attendre son heure.


*ne sois pas si méfiant Isaac, tu risques de trop te centrer sur elle et donc rater les vrais danger ! Ah aussi, arrête un peu de fixer sa croupe bon sang, tu veux te prendre une flèche dans l'oeil !?!*

Car, en effet, mon regard froid semblait comme aimanté par le lent mouvement du fessier de la cavalière. Grommelant quelque chose d'incompréhensible, je cessai dans l'instant cette petite distraction bien agréable et avec grand regrets, je retournai encore une fois les paroles de la jeune femme ''vous ne pouvez rien contre mes ennemis'' ? Qui étaient-ils ? Une petite guilde de tueurs du dimanche semblait bien loin de correspondre au profil vaseux que me transmettait la cavalière alors je faillis lui demander le nom de son groupe d’assassins mais me retins car toutes les vérités ne sont pas bonnes à entendre. Mon esprit formulant directement le pire scénario, j'imaginais aussitôt le groupe des Corbeaux d'Antivas mais un sourire amer se peignis sur mon visage : personne n'était capable de leur échapper bien longtemps et si les jeunes blanc-becs que j'avais éliminé en faisaient parties... Eh bien je m'étais alors fait un puissant ennemi. Laissant un petit écart se former entre nous et défaisant lentement la boucle de cuir retenant ma hache de guerre pour qu'elle glisse dans mes mains, je faillis me morigéner de tant de suspicion inutile mais il fallait que j'en ai le coeur net :


- Si les gardes ne peuvent rien pour vous mademoiselle c'est que votre ennemi est bien puissant... A croire que vous êtes poursuivie par les Corbeaux d'Antiva...


* Et paf ! La subtilité, c'est pour les tapettes pas vrai Isaac ? Eh ben, je ne t'ai jamais connu aussi fin et manière...*


Étouffant ce commentaire acide et ironique qui s'était formé de lui même dans mon cerveau, je continuais d'avancer tout en me préparant au moindre geste agressif de la part de la tueuse : elle n'en aurait peut-être rien à faire ou peut-être pas car comme je l'ai déjà dit, je n'ai pas encore bien compris quels étaient les sujets sensibles avec elle et quels étaient ceux qui ne l'étaient pas. Ignorant le silence un peu lourd qui planait dans la forêt, je me plaçais à portée de coup de hache de la lame de l'ombre mais restais assez près pour percevoir un changement dans son comportement. Je ne réalisais qu'un peu trop tard que je devais cesser de brusquer ma guide qui était sans doute ma seule chance de retrouver l'enfant humaine en vie... Quand est-ce que j'apprendrais à fermer ma grande gueule ? Poussant un soupir, je me mis à regretter la présence de Duncan ou de plusieurs autres gardes des ombres dont les enseignements m'avaient guidés sur la voie de la sagesse et de la vertu : sans eux, j'avais l'impression de ne devenir qu'un mercenaire affublé d'un titre ronflant... Mais, avais-je été différent un jour ? Sans doute pas...
Revenir en haut Aller en bas
¤~ Traitre des Corbeaux ~¤
Drathir Linath

Drathir Linath

Messages : 54

~~ Codex du personnage ~~

¤ Age
: 29 ans

¤ Informations
:

¤ Arme(s) Fétiche(s)
:

« Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade] Empty
MessageSujet: Re: « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade]   « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade] EmptyVen 30 Déc - 12:51

Et bien, on pouvait dire qu’il la suivait de près. Avait-il peur de se perdre ? Ou bien peut être qu’il ne lui faisait pas suffisamment confiance pour se permettre de s’éloigner. Ce qui était normal en fait, la jeune femme savait parfaitement qu’elle aurait peu de chance de s’en sortir contre lui si un combat au corps à corps s’engageait. Elle aurait l’air stupide avec ses dagues face à une énorme hache, et il l’avait parfaitement compris. Cela la fit légèrement sourire. Il prenait ses précautions, mais honnêtement si elle avait décidé de lancer son cheval au galop, se retourner en selle, et lui expédier une flèche en pleine tête, qu’aurait-il pu faire hein ? Car elle en était capable. Elle faisait de l’équitation depuis des années et possédait sa monture depuis un long moment, elle et l’animal étaient donc complices et la jument était on ne peut plus docile. C’est bien pour cela qu’elle était revenue lorsque Drathir avait sifflé, ce qui signifiait qu’il n’y avait plus de danger. Bref, la jeune femme estimait donc que, même avec toutes les précautions du monde, elle pouvait aisément prendre l’avantage sur le garde. Elle s’apprêtait d’ailleurs à le lui faire remarquer, tournant la tête afin de lui adresser quelques mots, elle tomba sur un garde littéralement captivé par son fessier. Les hommes… j’vous jure. Loin de s’en offusquer, l’assassine préféra jouer sa carte favorite : celle de l’ironie. Ce fut pour cela que sur un ton détaché, un sourire narquois aux lèvres, elle demanda.

« La vue est belle ? Hésite pas à le dire hein, je peux toujours accentuer le déhanché si jamais… »

Drathir n’avait jamais compris ces femmes qui giflaient les hommes à tout va, quand ces derniers s’amusaient à les dévorer du regard. Il fallait plutôt y voir un compliment. Du moins à partir du moment où ces messieurs savaient garder leurs mains dans leurs poches… On ne touche qu’avec les yeux. Retenant un sourire, la jeune femme finit par détourner le regard, laissant le jeune homme tranquille, tout en espérant que ses paroles aient réussies à le mettre mal à l’aise. Après tout c’était le but de la manœuvre. Elle préféra plutôt se concentrer sur son environnement, après tout elle était là pour retrouver des elfes, pas pour faire mumuse avec un garde des ombres. La brune remarquait depuis quelques minutes déjà des branches brisées, un peu partout, ainsi que de la terre retournée. Les elfes étaient passés par là, mais depuis un bon moment. Retenant un sifflement agacé, elle avait l’impression que ses recherches dureraient plus longtemps que prévu, ce fut le chuintement d’une hache qui la ramena à la réalité. Jetant un coup d’œil en arrière, elle observa le jeune homme qui avait mit de la distance entre eux et qui était désormais armé de sa grande hache. Il était méfiant ? Formidable, mais en agissant ainsi il ne faisait qu’attiser la propre suspicion de l’assassine. Bah oui, elle n’allait pas laisser un mec la suivre avec une hache alors qu’elle même n’avait pour le moment rien en main. Elle s’apprêtait donc à s’exprimer mais il fut plus rapide, et les paroles qu’il prononça la firent sourire. Secouant la tête comme si son interlocuteur venait de prononcer une grosse connerie, elle répliqua, amusée.

« Les corbeaux d’Antiva, rien que ça ? Leur ordre est plutôt secret, mais de ce que je sais d’eux, ils ne tolèrent nullement les déserteurs. Et il paraît que lorsqu’un corbeau veut tuer quelqu’un, l’on ne peut rien y faire. Alors tu penses vraiment que je serais capable de fuir de tels assassins ? Et tu te penses suffisamment fort pour en vaincre quatre à toi tout seul ? »

Son sourire s’accentua légèrement et, estimant avoir correctement répondu, elle se détourna à nouveau. Bordel, pourquoi fallait-il qu’il évoque les corbeaux ? Ne pouvait-il pas être juste suffisamment stupide pour croire qu’il s’agissait de vulgaires brigands ? Et elle... alors elle… Qu’est ce qui lui avait prit d’ouvrir sa grande gueule et de crier sur tous les toits que les garde des ombres ne pouvaient rien pour elle. Ça voulait tout dire ça. Quelle idiote ! Drathir continua de s’insulter mentalement pendant encore quelques secondes, jusqu’à ce qu’elle se souvienne que le garde était toujours armé de sa hache. Et jusqu’à ce qu’elle décèle des indices bien plus intéressant concernant la présence des elfes dans ces bois. La jeune femme stoppa son cheval, et mit pied à terre, tout en continuant de guider son cheval à ses côtés à l’aide de la bride. Cependant, elle se tourna d’abord vers son prétendu sauveur avant de désigner la hache qu’il portait à l’aide d’un simple coup d’œil.

« Je crois qu’il est important de mettre des petites choses au clair. Premièrement j’ai décidé de te filer un coup de main en sachant que c’est toi qui me l’a réclamé, donc t’assumes et t’arrêtes de te méfier de moi parce que si tu sors ta hache, moi je sors mes dagues et l’ambiance risque sincèrement d’être pesante. Deuxièmement, dans tous les cas tu vas me ranger cet arme parce qu’à mon avis on est plus très loin du campement elfe, peut être une demi heure de route encore voir une heure, et que ces derniers peuvent déjà nous observer, or ils pourraient se sentir provoqués voir menacés ce qui n’est pas bon pour les affaires. Et enfin, je ne les vois pas tuer une petite fille, mais ils ne vont pas nous la rendre aussi facilement. On est sur ce qu’ils considèrent comme leurs terres, donc si on les trouve il faudra être poli, calme et leur témoigner du respect. »

La jeune femme garda finalement le silence, vrillant ses prunelles d’émeraudes dans celles, plus sombres, de son interlocuteur. Elle était désormais on ne peut plus sérieuse. Lui laissant quelques secondes pour digérer les informations, elle finit par reprendre la parole une dernière fois, toujours en conservant ce calme et ce sérieux presque effrayant.

« Si ça te convient pas, ou si tu es suffisamment fou pour sauter à la gorge d’un des elfes qu’on trouvera, dis le moi tout de suite. Car dans ce cas je me tire. »
Revenir en haut Aller en bas
¤~ Garde des Ombres ~¤
Isaac Frostblade

Isaac Frostblade

Messages : 27

~~ Codex du personnage ~~

¤ Age
: 27

¤ Informations
:

¤ Arme(s) Fétiche(s)
:

« Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade] Empty
MessageSujet: Re: « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade]   « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade] EmptyMar 3 Jan - 14:35

Une ballade dans la forêt en compagnie d'une tueuse ne m'enchantais pas vraiment mais quel autre choix s'offraient à moi en ce moment ? Presque aucun ou tout du moins aucun de valable au vu des circonstances. La compagnie d'autres gardes me manquait cruellement à cet instant car un grand groupe de combattant, malgré son caractère bien plus repérable, aurait au moins l'attrait de posséder un traqueur expérimenté et d’ainsi pouvoir me passer des services de la jeune femme avec laquelle l'entente ne passais pas vraiment. Décidant d'ignorer cet état de fait dans un premier temps, je ne pus m’empêcher de ressentir l'envie de prendre certaines précaution concernant la cavalière : me rapprocher pour être à portée de hache et rester assez près pour la lancer d'un simple geste au cas où elle partirait au galop. La lourde masse de métal, si jamais j'avais à la lancer, couperait probablement l'arrière train de la jument en deux ou tout du moins s'enfoncerait tellement profondément que la bête deviendrait folle et jetterait sa cavalière au sol. Si cela avait à se produire, un carreau d’arbalète achèverait le travail sans trop de mal. Mais j'espérais ne pas avoir a en arriver là car je perdrais peut-être beaucoup dans ce duel inutile et je perdrais aussi à coup sûr le moyen de retrouver la fillette avant sa mort dans cette maudite forêt. Occultant ces pensées plutôt sombre avec une pensée plus agréable du fessier remuant gentiment devant mes jeux, je souris discrètement en observant le lent mouvement de balancier. Bien que n'étant pas exagérément indiscret, mon regard éveilla vite l’intérêt de ma ''cible'' mais elle ne s'en formalisa pas plus que ça : elle me demanda avec une pointe de sarcasme et d'ironie si la vue était bonne et je faillis répondre du tac au tac que c'était en effet une très belle vue. D'autres femmes se seraient formalisés de cet inspection abusive mais pas elle, plutôt un bon point mais de toute façon elle était loin d'être la minette effarouchée pour un rien. Par contre, quand elel confirma sans réellement l'affirmer à voix haute son appartenance aux corbeaux, cela eu le don de me rendre méfiant. La jeune femme eu beau jouer la carte de l'évidence irréfutable, de dire qu'on n'échappait jamais aux corbeaux d'Antivas, je savais bien que cela n'était pas si impossible que cela : le ''grand'' Alistair avait déjà eu affaire avec eu et s'en était bien sortit. On disait aussi, bien que cela n'ai jamais été totalement confirmés que plusieurs gardes avaient déjà remportés la victoire face à ces tueurs mais je n'y croyais guerre. Surtout que les paroles de la femme, bien que blessantes à mon égard, soulevèrent un point important : les autres assassins qui m'avaient attaqués par surprise plus tôt étaient plutôt médiocre sauf un alors étaient vraiment des corbeaux ?


Sentant la tension monter d'un cran, je décidai de laisser couler l'affaire et commençais à ranger mon arme quand la jeune femme malgré le sentiment de danger imminent qui pourtant me titillait les entrailles : durant tout le discourt froid de la tueuse, qui devait vraiment appartenir aux corbeaux, je sentis comme un silence lourd de conséquence s'installer malgré qu'elle continue de parler. Me retenant de l'interrompre, ce qui aurait encore causé une nouvelle vague de colère froide et détachée envers moi, je décidai de taire mon instinct et de lui montrer que j'étais de bonne fois en écartant les mains. Alors qu'on allait se remettre en route, le sentiment de danger proche atteint son paroxysme alors que je sentis la terre juste sous mes pieds remuer... Que ce que cela signifiait ? Répondant à mon interrogation, la terre s'ouvrit sur une main griffue qui m’agrippa la cheville ! Tentant de me tirer sous le sol, la main semblait ô combien familière pour que j'ignore à qui elle appartenait : c'était une main d'engeance ! Sortant du sol, littéralement, un quatuor de Genlocks nous donnèrent l'assaut tandis qu'autant de leurs congénères plus massif déboulèrent en hurlant depuis un côté de la route boueuse. Donnant plusieurs ruades dans la visage de petit monstre qui me tenait toujours la cheville, je réussis à m'en débarrasser et à le faire repartir dans son trou d'homme apparemment creusé à la hâte. Sortant ma grande hache qui brilla d'un éclat sauvage, je souris à la vue de nos sept adversaires bien pressés d'en découdre. Bondissant sur le premier, je lui abatis ma hache avec un rictus sauvage peint sur mon visage recouvert de mon heaume endommagé. Un coup de genoux plia en deux un Hurlock le temps que le tranche en deux d'un coup de hache, un autre de ses grands humanoïdes sanguinaire parvint à me mettre un coup mais je le contrai d'un revers de hache qui alla se planter dans sa poitrine. Apercevant le reste des adversaires se regroupe de manière plus craintive face à ma sauvagerie égale à la leur, je leur hurlai dessus quelques paroles d'encouragement :


- Alors quoi les engeances, on a peur d'un seul petit garde des ombres ? Ah la la, depuis que Maman Archidémon est plus là pour vous tenir la main on chie dans son froc ? Ramenez vous un peu que je vous arrache les couilles pour vous les faire bouffer !

c'était extrêmement vulgaire t direct mais nous n'avions pas vraiment le temps à perdre avec cette petite récréation ! Je le fis d'ailleurs remarquer à ma compagne d'infortune du moment :

- Bon, je nettoie vite fait le reste puis on continue ou vous voulez vous amuser un peu à les combattre ? Je ne pense pas qu'on aie du temps à perde mais c'est vous le guide...


HRP : désolé du temps de réponse, si un truc ne te vas pas mp moi ^^
Revenir en haut Aller en bas
¤~ Traitre des Corbeaux ~¤
Drathir Linath

Drathir Linath

Messages : 54

~~ Codex du personnage ~~

¤ Age
: 29 ans

¤ Informations
:

¤ Arme(s) Fétiche(s)
:

« Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade] Empty
MessageSujet: Re: « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade]   « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade] EmptyMer 4 Jan - 16:05

Elle avait eu le mérite d’être clair. Bien que pas méchante pour un sou, elle n’en restait pas moins sérieuse et franche. En effet il fallait être totalement suicidaire, ou idiot, pour s’en prendre à un des elfes qui habitait cette forêt. Encore plus quand on vient leur demander quelque chose. Elle ne pensait pas le garde des ombres suffisamment stupide pour faire une chose pareille, mais on n’était jamais trop prudent. Surtout que bon, il était en train de se balader une énorme hache à la main. Est-ce que c’était parce qu’elle était effrayante ? Ou bien acceptait-il tout simplement les conditions, afin de retrouver cette petite fille ? Drathir l’ignorait, quoi qu’il en soit le garde rangea docilement son arme, avant de lever les mains en guise de bonne foi. Satisfaite, l’assassine s’autorisa un mince sourire. Les deux compagnons auraient donc pu reprendre la route tranquillement, comme si de rien n’était. Mais le destin en décida autrement… A peine eurent-ils fait quelques pas que la terra remua. Elle le sentit une seconde avant que les tremblements ne deviennent vraiment perceptible. Non, contrairement à son compagnon de route elle ne possédait pas cet instinct propre à ceux de son ordre, mais elle avait son propre instinct. Un instinct de survie. Cependant, n’étant pas habituée à ce type de danger, elle fut surprise de voir une main sortir du sol afin de s’emparer de la cheville du garde. Ce dernier fut d’ailleurs plus vif que ne l’aurait pensé la jeune femme. Donnant quelques coups de pied, il se débarrassa de cette main avant de se tourner vers les sept engeances qui venaient d’arriver.

La première préoccupation de Drathir ne fut pas d’aider son compagnon, elle ne doutait pas du fait qu’il se débrouillait probablement très bien tout seul, mais de son cheval. La jument venait en effet de se cabrer, effrayée au possible. S’emparant de la bride, la jeune femme jeta un coup d’œil rassurant à l’animal avant de lui murmurer quelques mots rassurants, d’une voix douce, chantante, tout ceci dans le but d’apaiser l’animal. Ce dernier avait confiance en sa maîtresse, et cela ajouté aux quelques mots chuchotés, l’apaisa. Mais cela ne durerait pas, et l’assassine se devait de ne pas s’éloigner plus que nécessaire, ou sinon le cheval partirait aussitôt au galop. Ce fut à ce moment là que Drathir daigna se préoccuper du garde des ombres, celui-ci avait déjà occis trois Genlocks. Tout ça à coup de hache, ce qui eu le mérite de la faire sourire. Décidément… son sauveur n’était qu’un bourrin, ni plus ni moins. Certes cela semblait bien lui réussir, mais Drathir regrettait presque l’époque où les hommes qu’elle côtoyait n’était armés que de dagues ou de simples épées. Elle admirait ces hommes là, ils n’en étaient pas moins efficaces et n’avait pas la carrure d’un ours pour autant. Malheureusement, ils voulaient sa mort… Cruel destin.

La jeune femme fut ramenée à la réalité par les quelques mots que prononça le garde. Il avait hurlé, provocateur, et venait de placé en une phrase autant de vulgarité que possible. Par Andrasté, il aurait pu faire rougir la moitié des femmes de Denerim en parlant ainsi ! Ce fut pour cela que le sourire de la jeune femme s’étira légèrement. La situation l’amusait beaucoup. Du moins jusqu’à ce que le garde s’adresse de nouveau à elle, lui proposant de partager ses adversaires du moment. Dans un premier temps, elle voulut refuser, n’ayant pas la moindre envie de dévoiler ses capacités à un homme qui, un jour peut être, se devrait de la tuer, après tout elle était assassine pas une enfant de chœur. Mais finalement, elle remarqua qu’il s’agissait là d’une bonne occasion. Car son compagnon du moment était peut être encore persuadé qu’elle était une traitresse des corbeaux, c’était le moment de lui faire croire qu’elle n’était pas assez douée pour avoir un jour fait partie de cet ordre de renom. Son sourire s’élargit encore légèrement et elle accepta d’un signe de tête.

« Avec plaisir que dois je faire déjà ? Ah oui… leur arracher les couilles, c’est ça ? »

S’emparant de ses deux dagues, après avoir effleuré avec douceur l’encolure de sa jument, l’assassine fit un pas en avant. Toute trace d’amusement venait désormais de quitter son visage, laissant place à une concentration exemplaire même si, et cela le garde ne le savait pas, elle était exagérée. En effet, elle se devait de mentir sur ses capacités désormais, et faire croire qu’un si petit combat nécessitait tant de concentration pouvait jouer en sa faveur. Bon, il lui fallait être convaincante. Il restait désormais quatre engeances et une fusa en direction du garde des ombres. Drathir ne se mêla pas de ce combat et se concentra plutôt sur le sien, c'est-à-dire sur les trois hurlocks qui lui faisaient face. L’un d’entre eux fit un pas en avant, son énorme masse en l’air, prête à s’abattre sur l’assassine. Cette dernière esquiva le coup, mais de justesse – du moins c’est l’impression qu’elle donnait – avec une allure qui était légèrement gauche, maladroite… Ainsi elle n’était plus la combattante qu’elle était vraiment, juste une jeune femme qui savait se débrouiller avec une lame. Rien de plus, rien de moins non plus. Après avoir esquivé le coup, la jeune femme ramena sa première dague contre le cou de l’engeance et lui trancha la gorge d’un coup net. La monstruosité s’écroula en ramenant ses mains à hauteur de sa gorge, comme si cela empêcherait le sang de s’écouler rapidement. Les deux autres ennemis de la belle s’étaient avancés à leur tour, pensant pouvoir faire face s’ils s’y mettaient à deux. L’un des hurlock tenta de planter ce qui lui servait d’épée en plein dans le cœur de la demoiselle, celle-ci esquiva à nouveau, donna l’impression de glisser le long du bras de son assaillant, avant de frapper ce dernier à hauteur de l’abdomen. Deux fois. Du bout de sa dague. Un dernier coup suffit à achever la bête mais déjà l’autre engeance était sur elle. L’épée de son dernier adversaire s’abattit sur elle et Drathir n’eut d’autre choix que de placer ses dagues en croix face à elle, parant ainsi le coup. Grimaçant sous le coup, elle tint cependant bon mais – toujours dans le but de paraître plus faible qu’elle ne l’était vraiment – tarda à répliquer, donnant l’impression qu’elle ne savait pas trop quoi faire. Finalement elle faucha les jambes de son ennemi à l’aide d’un coup de pied bien placé, le faisant chuter. Elle n’avait désormais plus qu’à se pencher en avant, plantant ainsi sa lame dans le cœur de la dernière engeance.

Le combat était désormais terminé, elle espérait désormais que le garde des ombres arrêterait de la soupçonner, mais ça seul le temps le leur dira. Se redressant en souplesse, et après avoir nettoyée ses armes en les essuyant contre les armures pourtant déjà bien sales de ses ennemis, elle rengaina ses dagues. Repoussant sa chevelure en arrière, et s’autorisant un mince soupir, elle se tourna vers son compagnon de route et haussa les épaules, en guise d’excuses.

« Désolé, j’ai totalement oublié de leur arracher les parties génitales, et je crois qu’ils ne pourront plus les bouffer maintenant. »

Adressant un clin d’œil au garde, elle se dirigea finalement vers sa monture, comme convenue cette dernière n’avait pas bougée et semblait désormais totalement rassurée. Flattant l’encolure de l’animal, la jeune femme lui sourit, lui murmurant un « brave bête » au creux de l’oreille. Ce qu’elle aimait sa monture… Il n’existait aucun être humain plus fiable. Drathir finit s’emparer de la bride de l’animal, pour le guider à nouveau dans la forêt. Il n’y avait pas de temps à perdre, des elfes les attendaient. Jetant un coup d’œil par-dessus son épaule, elle attendait le garde des ombres. Tiens d’ailleurs…

« Serais ce trop demander que de connaître ton nom ? »
Revenir en haut Aller en bas
¤~ Garde des Ombres ~¤
Isaac Frostblade

Isaac Frostblade

Messages : 27

~~ Codex du personnage ~~

¤ Age
: 27

¤ Informations
:

¤ Arme(s) Fétiche(s)
:

« Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade] Empty
MessageSujet: Re: « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade]   « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade] EmptyDim 8 Jan - 16:31

pestant contre le sens de l'humour toujours ainsi imprévisible du destin, je combattais comme à mon habitude dés qu'on me mettait en face d'une engeance : aussi sauvage et terrifiant que mon adversaire, je surprenais mes ennemis qui croyaient posséder cette brutalité comme apanage de leurs races dérangées. Abattant mon arme comme un bûcheron qui taillerait du bois, je riais à chaque fois que je tuais un adversaire à la face de ses camarades : bien que pouvant facilement me faire passer pour un fou, cette petite démonstration avait l'avantage d'effrayer et d'intimider la plupart des adversaires qu'ils soient humains ou non. En plus, la plupart des gens me classaient souvent dans la catégorie ''gros bourrin sans cervelle'' dés qu'il me voyait combattre ainsi et c'était souvent là une erreur qu'ils payaient cher : adaptant mon style en fonction de l'ennemi et de la situation selon un assez large panel de coups, feintes et parades, je faisais un bien meilleur guerrier qu'il n'y paraissait. Par contre, planter une dague dans le dos de n'importe quel guerrier ou tirer lui une flèche dans l'oeil et il perdra tout de suite beaucoup de sa superbe. Les mentions de dagues et de flèches percèrent un peu la brume rouge tisée par mon envie guerrière : la jeune femme qui m'accompagnait en utilisait mais je ne l'avais à vrai dire jamais vue se battre. Risquant un regard vif sur le côté, je la vis au combat avec plusieurs adversaires qui finirent bien vite au tapis mais quelque chose piqua mon intérêt : d'accord elle se débarrassait de ses cibles mais tout cela manquait singulièrement de la grâce et de la précision que j'aurais attendue de la femme en tant que tueuse des corbeaux. Mes doutes s'amplifièrent quand je la vis parer un coup d'une manière bien désordonnée : elle ne serait donc vraiment pas un corbeaux ? Je refusai de me persuader de cela et émis plusieurs hypothèses pour justifier cet apparent manque de technique martiales : elle devait faire semblant, pouvait avoir été blessée avant, être malade fatiguée ou affamée même si j'en doutais et puis il s'agissait d'une femme et les femmes pouvaient avoir tout un tas de problèmes incongrus qu'il fallait mieux pour nous autres les hommes d'ignorer. Repoussant un autre cadavre d'engeance, je me mis à fouiller ses poches pour y trouver une seule pièce d'argent. Soupirant un peu et renonçant à fouiller les autres charognes qui semblaient toutes plus misérables les unes que les autres, je me mis à marcher sur le petit chant de bataille pour donner des coups de pieds aux cadavres afin de vérifier si ils ne se redressaient pas. L'un d'entre eux commis cette imprudence et je le ruai de coups en criant ''couché sale bête'' comme si je parlais plutôt à un chien récalcitrant qu'à un monstre sanguinaire.



Nettoyant mes armes là où je le pouvais, je redressai la tête lorsque la jeune femme me demanda mon nom... Devais-je être honnête avec un assassin ? Surement pas mais je pouvais juste dire mon nom car des ''Isaac", il devait y en avoir beaucoup en Ferelden et malgré mon statut de garde, ça laissait quand même du choix. Rengainant ma hache dans un sifflement aigu, je dis d'une voix un peu rauque à cause de l’excitation liée au combat :


- Tu peux m'appeler Isaac ma cher tueuse... Par contre il faudra que tu m'expliques un truc : tu avais tes règles ou quoi ? Pendant un moment j'ai bien cru que ces petites engeances de rien du tout allaient t'avoir ! Si on a encore un combat, reste près de moi si ça ne te dérange pas...


Au moins, si elle obéissait, je n'aurait plus à me soucier d'une flèche dans la nuque mais plutôt d'un coup de couteau dans le dos... Super comme amélioration Isaac ! En tous cas, je secouai la tête, remis mon heaume en place et fis quelques pas en avant pour lui dire que j'étais prêt à reprendre la route. Regardant par dessus mon épaule, je lui dis quand même :


-Bon, on peut y aller ? Les elfes ne vont pas se trouver tout seul et j'en ai marre d'avoir l'impression d'être un boulet !
Revenir en haut Aller en bas
¤~ Traitre des Corbeaux ~¤
Drathir Linath

Drathir Linath

Messages : 54

~~ Codex du personnage ~~

¤ Age
: 29 ans

¤ Informations
:

¤ Arme(s) Fétiche(s)
:

« Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade] Empty
MessageSujet: Re: « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade]   « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade] EmptyDim 15 Jan - 13:30

Du coin de l’œil, la belle remarqua le garde des ombres en train de fouiller les cadavres. Après avoir récolté une simple pièce, il abandonna l’idée de chercher quelque chose sur les autres corps. Il n’y avait rien. Pas étonnant, elle voyait bien les engeances faire leurs achats à Denerim tiens… cette pensée la fit légèrement sourire, mais ce même sourire disparut bien vite. Toujours en guidant sa monture par la bride, l’assassine s’était donc arrêtée afin d’attendre son compagnon de route, tout en lui demandant son nom. Drathir perçut son hésitation, il se méfiait d’elle ce qui était tout à fait compréhensible. Bien qu’alliés aujourd’hui, il ne fallait pas y voir un gage d’amitié ou de promesses d’alliance éternelle. Les circonstances avaient fait qu’ils faisaient route ensemble et cela s’arrêtait là. Elle comprendrait donc tout à fait que le garde refuse de lui dévoiler son identité. Mais contre toute attente, il le fit quand même, lui révélant au moins son prénom. Isaac. Hum en effet, c’était un prénom répandu. La suite de sa phrase choqua à moitié la tueuse, elle avait d’ailleurs noté que suite au combat la voix du guerrier avait prit une toute autre teinte. Il savait se battre, et aimait probablement ça. Si elle avait ses règles ? D’abord clairement surprise, la jeune femme finit par éclater de rire. Décidément, cet homme était dépourvu de la moindre subtilité, dans ses gestes comme dans ses paroles. Dans le genre franc on ne pouvait pas faire mieux. Ça avait le mérite d’être direct, mais la phrase avait été tournée d’une telle manière que l’assassine eu du mal à se calmer. Cependant elle n’en fut pas moins rassurée, son stratagème semblait donc fonctionné, il s’était attendu à ce qu’elle soit plus douée que ça et du coup, ayant vu qu’elle n’était pas aussi forte que ça, il voulait plutôt la protéger. Dans d’autres circonstances elle aurait probablement mis à terre le macho qui aurait osé lui dire qu’elle était faible ou qu’une protection était nécessaire à sa survie, mais dans ce cas précis elle ne pouvait se le permettre, car c’était justement ce qu’elle recherchait. Paraître faible. Quitte à devoir laisser un autre se battre pour elle. S’autorisant un sourire, elle approuva d’un signe de tête.

« Très bien mon bon garde. T’as pas peur que je te plante un couteau dans le dos ? »

Le sourire de la jeune femme s’élargit doucement, amusée. Elle jouait clairement avec lui, se jouant de sa méfiance et de ses craintes à son sujet. Evidemment il craignait qu’elle ne le trahisse et le tue au passage. Quelle idée… Elle ne se casserait pas le cul à retrouver une gamine probablement kidnappée par les elfes tout ça pour le tuer. C’était facile de l’avoir, une flèche, un coup de dague bien placée. Et durant leur combat contre les engeances, ce n’était pas les possibilités qui manquaient. Bref, ce n’était plus le sujet. Le garde avait déjà pris les devants, remettant son heaume pour s’aventurer plus au fond de la forêt, prêt à tout pour retrouver les elfes. Les mots qu’il prononça la firent sourire à nouveau et, soudainement pleine d’entrain, elle s’engagea à sa suite, se moquant à nouveau de lui, de cette même voix teintée d’ironie et de sarcasmes.

« Bah voyons, passe devant monsieur le guerrier. Tu connais pas le chemin imbécile. Laisse les grands faire. »

Gentiment elle le bouscula pour passer devant. La journée n’était finalement pas perdue… Vu la tournure des événements, elle préférait largement chercher une petite fille en compagnie du garde, plutôt que d’errer seule dans des ruines, aussi intéressantes soient-elles. Au fond, la compagnie lui manquait par moment. A force de fuir, de ne jamais s’attarder, on peut dire que se sont pas les connaissances qui l’étouffent… Bref, encore une fois peu importe. Elle profitait juste de l’instant présent, mais une fois la petite fille retrouvée, elle partirait. Seule. Car c’était ce qu’elle faisait de mieux… Errer. Seule. Toujours en guidant son cheval, l’assassine se reconcentra sur le chemin, en quête de signes pouvant lui indiquer la présence des elfes. Comme prévu, au bout d’une nouvelle demi-heure de marche la jeune femme finit par se sentir épiée. Les elfes étaient là… Bien cachés d’ailleurs, mais elle les sentait. Elle ne les voyait pas, mais son instinct lui disait qu’elle était en danger. Ravalant ce maudit sentiment, la jeune femme s’arrêta et jeta un coup d’œil à son compagnon, c’était le moment de voir, et c’était le moment d’espérer que les elfes seraient sous un bon jour. Levant les yeux à hauteur des arbres, la jeune femme prit la parole, d’une voix forte et distincte, quoi que soudainement dépourvue de la moindre trace d’insolence ou de moquerie. Ils n’avaient pas le droit à l’erreur.

« Nous ne voulons aucun mal, nous recherchons une petite fille, elle s’est probablement perdue dans la forêt. »

Evidemment vu les circonstances il valait mieux mentir. En effet il ne serait pas sage d’arriver dans la forêt en gueulant partout que les elfes avaient probablement kidnappée la fillette. Bien que cela soit possible, il valait mieux ne pas les accuser de suite, ça les mettrait en rogne et ce serait mauvais pour les affaires. Drathir darda ses prunelles d’émeraudes dans celles d’un elfe, il venait de sauter souplement à terre avant de s’avancer dans leur direction. Son assurance faisait comprendre qu’il était loin d’être seul et la jeune femme remarqua des éclats de métal dans les arbres, probablement le reflet d’une pointe d’acier. Des flèches. Logique. L’elfe finit par se planter devant nos deux compagnons, vrillant sur eux un regard glacial. Il parla peu, mais parla bien.

« Vous n’avez rien à faire ici, humains. Partez. »

Le mot humain sonnait comme une insulte, évidemment. Comme s’il s’agissait d’une honte. Et Drathir dut retenir une grimace. C’était mal partit.

[Désolé pour le retard =/ Si il y a un soucis, hésite pas à m'envoyer un mp.]
Revenir en haut Aller en bas
¤~ Garde des Ombres ~¤
Isaac Frostblade

Isaac Frostblade

Messages : 27

~~ Codex du personnage ~~

¤ Age
: 27

¤ Informations
:

¤ Arme(s) Fétiche(s)
:

« Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade] Empty
MessageSujet: Re: « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade]   « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade] EmptyMer 18 Jan - 11:16

Piller les cadavres n'était jamais quelque chose que je faisais avec grand plaisir au contraire e certains pillards sans fois ni lois mais aujourd'hui, j'avais assez besoin d'argent pour m’abaisser à cette pratique déplaisante : mes fonds personnels étaient à sec et je me voyais bien mal quémander à l'ordre pour quelques piécettes. Grommelant face à la déveine qui semblait s'être posée sur mon épaule à la minute où j'étais entré dans ce bois maudit emplit de créatures hostiles et surprenantes, j’abandonnai bien vite ma petite collecte de fond... L'argent au fond des poches de ces maudites engeances étant encore plus rares que des vierges dans un bordel de Dénérim. Souriant encore à cette pensée saugrenue, je sortis un mouchoir de ma poche et essuyais un minimum mon visage pour que du sang ne coule pas dans mes yeux : j'en étais presque entièrement recouvert et savoir que tant de liquide écarlate me recouvrait fit naître une certaine.... Excitation en moi. Refoulant cette antique soif de sang qui était lié à notre ''union'' envers la bête via le sang d’engeance ingéré lors de la fameuse première nuit, je passai un rapide coup de chiffon sur mon armure tout en lançant une petite pique à la jeune femme qui m'accompagnait. Elle me répondit dans un grand rire alors que je la dépassais, pressé d'en finir et de sortir de ce lieu où un combattant de ma trempe n'avait rien à faire de toute façon. La jeune femme révéla avec un agacent accent de moquerie mais qui sonnait on ne peu plus vrai qu'il valait mieux que je reparte derrière car je ne connaissais pas du tout le chemin et la manière de retrouver les fuyards. Grommelant toujours dans ma barbe, je lui céda bien involontairement le passage et la suivit docilement pendant un long moment avant qu'une désagréable sensation : les poils de ma nuque se hérissèrent et je me surpris à observer les alentours. Bien que ne voyant rien, je savais que quelque chose rodait ici mais restait à savoir si il s’agissait de nos elfes vagabonds ou bien d'un animal sauvage qui ne rêvait que de nous mettre au menu de ce midi. Bien entendu, j’espérais qu'il s’agisse des elfes ainsi nous pourrions enfin en finir au plus vite avec cette foutue mission et me débarrasser aussi de la tueuse : bien qu'un accord ''tacite'' entre nous deux aie été émit, cela ne me protégeais pas dans l'avenir d'un contrat sur ma tête... Sans compter ceux que j'avais sans doute déjà sur ma tête à cause de plusieurs incartades faites à la loi.




Souriant sombrement à la mention de ces petites anicroches avec les forces du ''bien'' ou aux autres syndicats influents qui n’avaient pas appréciés que je mette mon pied dans leurs petites affaires sordides, je faillis ne pas voir tout de suite que ma compagne du moment s'était arrêtée et observait les alentours : bien qu'elle aie tenté de se faire passer pour une gourde, elle devait au moins avoir un bon instinct. Parlant avec une voix que je ne connaissais pas, elle tenta d'apaiser des observateurs que je ne voyais toujours pas mais dont le petit dialogue de la jeune femme confirmait la présence. Surgissant d'un buisson avec bien plus de grace que les engeances qui nous avaient assaillit plus tôt, un elfe vint se planter devant nous avec l'assurance typique des bouffeurs de verdure dans son genre. Toujours à ce croire supérieur aux humains mais uniquement quand il se savait largement supérieur en nombre. Cette façon de faire m'agaçais mais c'est parce que je suis un guerrier moi : un problème se règle toujours face à face sans personne pour interférer et pas avec une douzaine d'archets planqués dans les arbres ! Retenant une réplique cinglante face au commentaire de l'elfe qui nous avais demander de partir, je me raclai la gorge pour attirer son attention et traita avec mépris le regard glacial qu'il me lançait. Mettant mon emblème de l'ordre des gardes des ombres en avant, je m'avançais d'un pas sans pour autant poser ma main là où elle aurait pu être perçue comme hostile :


- Nous partirons en effet, soyez sans craintes, nous demandons juste des renseignements sur une fillette humaine qui s'est égarée ici : vos hommes ont sans nulle doute vu ou entendu quelque chose qui troublait la forêt non ? En tous les cas, sachez que je suis garde des ombres et que je ne lâcherais pas l'affaire de mon vivant car tel est notre devoir.


Ça sonnait faux et héroïque même à mes propres oreilles mais la fois où j'avais dit ramener un cadavre à moitié bouffé était une vaste bouffonnerie dite sous le coup de la colère : en réalité, j'allais bien évidemment rechercher cette enfant quitte à brûler entièrement ce coin maudit !
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé


« Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade] Empty
MessageSujet: Re: « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade]   « Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

« Jcrois qu'ils m'en veulent... [Isaac Frostblade]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» Ivres et Fiers [ Isaac Frostblade ]
» Isaac Frostblade : Je ne suis pas un lâche... Plus maintenant {finit je crois...}
» Premier contact extérieur ou apprendre à faire confiance. [Isaac Frostblade]
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dragon Age Roleplaying : Votre Légende :: Férelden :: 
La Forêt de Bréciliane
 :: Bréciliane Est
-