Dragon Age Roleplaying : Votre Légende
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 In vino veritas [ Ferendir En'hustian]

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Braska Kradenfel

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MessageSujet: In vino veritas [ Ferendir En'hustian]   In vino veritas [ Ferendir En'hustian] EmptyDim 27 Nov - 21:57

Nom d'une araignée des tréfonds imberbe ! Que c'est bon de poser son cul sur un siège après deux semaines de maraudage dans les bois. Comprenez par là que si la douce Braska a décidé de se rendre dans le domaine sylvestre qui jouxte les plantations du comté d'Amarathine, ce n'est pas pour cueillir des pâquerettes, mais bien parce qu'il y avait des emmerdes et que quelqu'un payait très cher pour s'en débarrasser. Les emmerdes en question étaient un groupe de bandit qui avait trouvé malin de terroriser les paysans du cru, ces abrutis devaient penser que les villageois ne devaient pas assez s'amuser avec les engeances du coin. Mais bon grâce à leur stupidité, Braska a gagné de quoi continuer sa quête, trouver son graal pourri, à savoir le père de son enfant.

Le réconfort après l'effort ! Quel soulagement, Braska l'appréciait à la taverne du noble chenu, un endroit assez bruyant et crasseux pour que personne ne l'entende lâcher une caisse bien nauséabonde. Bah c'est un truc naturel ! Que celui qui n'a jamais pété lève le doigt ! Enfin à part cette particularité acoustique exceptionnelle, Braska appréciait surtout l'immense choix de tord boyaux de l'établissement. Ils avaient même de la vraie bière importée directement d'Orzammar, pas étonnant que ce cochard de Mogren ait squatté ce lieu, on reconnait bien là le réflexe d'un soulard.

Le soleil laissait sa place à la lune et toute la lie de Denerim faisait son apparition au fur et fur que les étoiles tachaient le ciel noir de la nuit. C'est qu'il en avait beaucoup d'ivrognes dans cette cité, c'est à se demander, comment ils ont réussi à repousser le dernier enclin. La réponse était évidente, parce que la légendaire légion des morts s'y était mêlée bien sûr ! Mais peut-être qu'elle n'aurait pas dû, les oreilles de Braska furent attirées par le bourdonnement d'un insecte nuisible, correction, il s'agissait d'un des soiffards de l'établissement et sans le savoir l'individu venait de raccourcir son espérance de vie en racontant une blague naine.

« Hey tu connais l'histoire de la naine qui voulait faire une turlutte à un Qunari ? »

Le suicidaire s'adressait à un autre pochtron, mais c'est la douce voix de Braska qui répondit.

« Non ! Mais j'en connais un qui va chier ses dents ce soir ! »

Joignant le geste à la parole, la gracieuse attrapa un tabouret par les pieds et le fracassa sur la tronche du malheureux. S'il y a bien une chose à ne pas faire c'est de dénigrer les nains en sa présence, sauf si vous tenez plus à vos dents, donc évitez s'il vous plait ! La belle lança une pièce d'argent sur le comptoir en guise de dédommagement pour la chaise et un regard assassin a l'homme étendu sur le sol constellé de vomissures de l'auberge, puis retourna sa table de son plat de flageolets aux andouillettes de cochards, qui maintenant ressemblait au visage édenté de l'ancien conteur de blagues naines.

La naine s'apprêtait à engloutir d'une traite sa pinte de bière, quand elle entendit aux loin parler de nains. Hein ! Encore un qui voulait manger de la purée pour le reste de sa vie ? Avec le gloussement des donzelles en chaleur qui s'activaient autour du conteur, notre demoiselle n'arrivait pas entendre toutes les paroles. Aussi elle attrapa sa chopine et se fraya un chemin vers la source du brouhaha.
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Ferendir En'hustian

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MessageSujet: Re: In vino veritas [ Ferendir En'hustian]   In vino veritas [ Ferendir En'hustian] EmptyLun 28 Nov - 9:48

    Me voilà de retour dans les terres de Dénérim. Mes yeux scrutent l’entrée de cette si grande citée. Celle-là même qui a fait face à l’Archidémon. Nombre de rumeurs, de légendes, doivent circuler en son sein. De quoi raviver ma flamme de musicien.
    Vêtu de ma tunique aux couleurs chatoyantes et multiples, j’attire inexorablement les regards alors que d’un pas gracile je mets pied dans la cité de Dénérim. Mes longs cheveux sont enroulés dans un turban d’une douce couleur prune. Mon luth dans le dos, je me laisse porter par les on-dit et la foule.
    J’hésite encore à me rendre de ce pas au Bascloitre. Peut-être irai-je plus tard, pour leur chanter quelques chansons elfiques oubliées. Notre culture, par les faiseurs, ne doit guère se perdre d’avantage. La Chantrie a suffisamment d’importance pour les Elfes du Bascloitre pour qu’on en vienne à leur retirer leurs origines en plus de leur croyance.

    Certains parlent du Loup Noir, je serai curieux de savoir ce que vaut ce si célèbre gredin. Un voleur ayant marqué les voleurs de Dénérim durant l’Enclin, voilà bien quelque chose qui attise ma curiosité naturelle.
    Mais, en attendant, je peux apercevoir la taverne du Noble Chenu. Depuis quand n’y ai-je guère posé pieds ? Je ne saurai réellement le dire, un certain temps probablement. Avec mon air stoïque, affable, je m’y dirige. La décision est prise, j’y chanterai aujourd’hui, et rejoindrai le bascloitre dans la soirée, pour discuter avec le doyen et apprécier d’en découvrir sa sagesse.

    Lorsque j’entre, poussant ce battant de porte, je fais immédiatement un pas de côté. Un homme vient de se prendre un magnifique lancer de tabouret en plein visage. Le bougre, il doit avoir bien mal.
    Apercevant la « cause » de son état, mon regard se met à pétiller. Une enfant de la Pierre ? Voilà qu’il est devenu rare de les voir si fier à la surface. Généralement, les nains surfaciens ne s’encombrent pas des « blagues naines » et y participent même de bons cœurs. Ils n’ont plus de caste après tout, et ne portent pas tous intérêt pour Orzammar. Mais elle, lorsque je détaille sa silhouette de Fière Guerrière, je peux lire une femme ancrée dans les traditions naines, et fière de ces-dernières, de ses aïeux probablement même.

    M’installant dans un recoin, je me décharge de mon luth et m’assoit en position dit du lotus sur un banc se trouvant là. Mon bandeau est un peu défait, on y aperçoit ma chevelure de neige, et des damoiselles s’avancent, curieuse de la musique que je vais sortir de mon luth il semblerait.
    Je fais glisser une première fois mes doigts sur le Luth, une mélodie en ressort et alors, je me mets à jouer de ma plus belle mélodie, et de ma voix douce j’accompagne ma musique.
    Je chante en l’honneur des nains de leur Royauté, de la fière maison Aeducan, et de son action ayant fait de lui un « Haut ». De sa force à diriger les nains, envers et contre tout, pour faire face à l’Enclin.
    Les mots s’enchaînent, mon chant s’entremêle et je prends plaisir à faire découvrir ce petit pan d’histoire à ceux que les enfants de la pierre nomment « Surfacien ».

    Ma chanson se termine, j’ouvre les yeux que durant mon office j’eus fermé ? Je peux voir une petite tête blonde se faire un chemin dans cette foule, qui déjà se disperse : je n’ai pas reprit ma musique.
    Mon regard rouge pétille, j’ai envie de taquiner cette belle naine, de voir sa force de guerrière. Aussi, la détaillant je la salue de mon timbre de voix qui ne permet de définir mon genre :


    « Andaran atish’an Durgen’len. »

    Je la trouve représentative de son peuple, avec la bière ainsi en main. Mais je reste aussi stoïque que de coutume, un nom et une réputation à préserver je le craint.
    Baladant mes doigts sur mon luth, laissant un musique de fond aux buveurs de l’endroit, je lui demande :


    « Ma chanson mérite-elle plus d’estime que les dires de cette pauvre victime, belle Durgen’len ? »

    D’un mouvement de tête, je lui montre celui qu’elle a gentiment « maltraité ». Le pauvre, son crime aura été de parler « blague naine » à proximité d’une fière naine.
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MessageSujet: Re: In vino veritas [ Ferendir En'hustian]   In vino veritas [ Ferendir En'hustian] EmptyLun 28 Nov - 22:24

C'était quoi cet oiseau bariolé encore ? Braska regarda l'elfe musicien tout comme un Mabari regarderait un os blanchi par le soleil, se demandant s'il fallait le croquer tout de suite ou l'enterrer dans un trou pour l'oublier. La première option était tentante, seulement elle ne savait pas s'il fallait prendre le compliment de "belle Durgen'len" pour ce qu'il était ou juste une boutade. Ce n'est pas bon signe, la philosophie de la famille Kradenfel, suggère en cas de doute de frapper le plus fort possible dans le tas, mais voir un surfacien qui connait aussi bien l'histoire naine était rare, si ce n'est unique, on peut dire que c'est cela qui a sauvé notre beau joueur de luth.

Braska s'avança et se positionna fièrement devant son interlocuteur, bombant une généreuse poitrine bien mise en valeur par son décolleté. Car ce soir la naine avait laissé son armure un peu trop tachée de sang et de cervelle de côté pour une tenue moins spartiate, mais n'allez pas penser qu'elle s'était déguisée en femme pour autant, non ! Juste une paire de braies qui semblaient être taillées dans le fond d'un sac a patates sombre et un haut un peu plus affriolant laissant libre de tout mouvement ses deux mamelles opulentes.

« Andaran atish'an Da'Elvhen »

Répondit avec une certaine fierté et ironie la blonde qui traitait un elfe de « petit ». Mais qu'est-ce qu'il croyait le bellâtre, qu'elle ne baragouinait pas l'elfe, en fait s'il le pensait, il n'avait pas tout à fait tort, Braska n'était pas réputée pour ses compétences linguistiques.

« J'ai bien aimé ta chanson et contrairement à l'autre couillon qui tapisse le sol avec sa cervelle tu as l'air intéressant. »

D'une traite la naine finit sa chope de bière, accompagnant les notes délicates que jouait l'éphèbe, par un magnifique rot, un de ses plus beaux, une œuvre d'art. Avec sa grâce habituelle, Braska chassa la mousse blanche qui était restée suspendue à ses lèvres et demanda

« Comment un surfacien comme toi connait tant de choses sur mon peuple ? »

Braska fit signe de la tête à l'artiste de la suivre, en fait il faut plutôt dire lui intima l'ordre de la suivre jusqu'à sa table. La guerrière naine sentait que cette rencontre allait être agréable ou du moins intéressant, elle se retourna juste pour lui demander avant qu'il ne réponde à sa première question.

« J'aime bien savoir le nom de ceux à qui je paye à boire. »

Elle se tut, fixant de ses prunelles inquisitrices aussi noires que le charbon extrait des mines d'Orzammar, l'elfe qui avait l'air d'être assez jeune, mais qui sait ? Vous savez ce qu'on dit parfois chez les nains: il ne faut jamais se fier à un trou dans lequel on n'a pas fourré sa sonde. Hum, je vous laisse faire tergiverser sur cette métaphore pleine de bon sens et de sagesse.
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MessageSujet: Re: In vino veritas [ Ferendir En'hustian]   In vino veritas [ Ferendir En'hustian] EmptyMar 29 Nov - 9:15

    Le regard que me lançais cette charmante naine…blonde, me gênait quelque peu. Je ne savais si elle voulait me dévorer tout cru, ou si ma simple présence lui donnait une indigestion. Très…particulier, comme ressenti.
    Mais je pouvais à loisir la détaillait de mon regard qui pétillait. Le seul élément de mon visage exprimant des « sentiments » en toute franchise. Il est coutume pour « Ferendir » de ne sourire et exprimer des sentiments de façon faciale que rarement, et seulement avec ceux qu’on pourrait nommer « ami ».
    En attendant, sa réponse à mon salut ne put que faire scintiller mes prunelles. Elle connaît notre culture, il est rare de voir un nain s’être intéressé à la culture Elfe. La réciproque est vrai, je le consens…mais le savoir qui est mieux fait qu’il m’est naturel de connaître chansons de geste, histoires et hauts-fait…qu’ils soient humains, elfes ou nains. C’est la meilleure façon de plaire à la clientèle d’une taverne après tout. Par contre, le fait que je soi « petit » m’amuse un peu. Cela me fait penser qu’aucuns elfes connaissant mes « Moi Passés » n’est encore en adéquation sur ma taille.
    C’est alors qu’elle vint à me dire qu’elle avait aimé ma chanson. Je fermai les yeux un court instant, et fit un mouvement de tête pour la remercier. Un salut silencieux. J’ajoutais d’ailleurs :


    « Ma serennas. »

    Lorsque je rouvris les yeux, et me remit droit, je pus remarquer que sa choppe était désormais tarie. Mes doigts glissaient toujours sur l’instrument, et son accompagnement me fit lâcher un délicat petit rire amusé. Les clients n’ont pas semblaient trouvé la mélodie très approprié, mais elle semble si fière que je commence à vouloir la taquiner.

    « Quelle douce mélopée pour un corps aussi bien sculptée, Durgen’len. »

    Je n’ai put retenir cette délicate boutade, dîtes avec une voix chantante et mélodieuse, douce même. Ma voix qui en apaise certain, et en énerve d’autre. Mais la taquinerie est clairement présente dans ma remarque, on peut voir que ce n’est nullement méchant, et encore moins moqueur, juste : taquin.
    Mais une question avait eu lieu tout juste après mes paroles, et avant de lui laisser le temps de répondre à ma remarque, je voulu répondre, mais soudain, elle me fit signe de la suivre. D’accord, vu son regard et sa façon de se tenir, je ne dirais pas qu’il s’agit d’une demande. Stoppant mon mouvement sur les cordes de mon luth, je me suis levé et me suis laissé entraîner jusqu’à une table. Le confort y est différent, j’en consens. Mon « bijou » repose désormais sur le bord d’un banc, situé au niveau de cette table.
    Une nouvelle question, suivant l’autre à laquelle je n’ai put encore porter de réponse, arriva rapidement. C’est une femme bien vive que voilà. Dans tous les cas, je lui répondis avec sincérité :


    « On me nomme « Ferendir En’Hustian ». Mais, vous pouvez m’appeler Ferendir. »

    Je marquai une brève pause, avant de lui demander :

    « Et vous, belle Durgen’len, comment puis-je vous nommer ? J’aime à connaître le nom de ceux m’offrant à boire. »

    Je n’allais quand même pas continuer à l’appeler « Enfant de la Pierre » pour l’éternité.
    La pauvre, sur la finalité cela serait un manque flagrant de considération de ma part. Il m’est impossible d’être si impoli, quand bien même je le voudrais.
    Alors qu’elle me répondait, j’inclinai la tête en réponse. J’ai bien retenu l’appellation que je dois lui donner. Mais, ne supportant de laisser question sans réponse, je me remets à parler.


    « Pour répondre à votre question précédente…Il m’est coutume de recueillir le passé de ces terres, qu’il soit Elfe, Humain ou bien encore Nain. Nous dirons qu’il s’agit là de mon passe-temps. »

    Mais une question me taraude moi-aussi, alors, je lui demande le regard pétillant de curiosité :

    « Puis-je vous retourner la question ? Il est rare d’entendre le parler Elfe de la part de votre noble peuple…Où l’avez-vous donc apprit, si je puis me permettre ? »

    Je suis curieux. Un elfe a-t-il un jour apprit notre « langue » ou plutôt ses restes à des représentants du peuple nain.
    De part sa hargne à défendre sa fierté, j’ai plus l’impression d’avoir à faire à une pure guerrière d’Orzammar, qu’à une naine surfacienne. Déjà, car elle m’a appelé « Surfacien » en toute franchise. Aurait-elle quitté la Pierre et les Tréfonds il y a peu ? Si oui, serait-ce là qu’elle eut apprit le parler Elfe ? Tant de questions…elle vient de piquer ma curiosité, et même si j’aimerai la taquiner sur la négligence de sa tenue, et sa poitrine généreuse qui en fait loucher plus d’un autour de nous, je me contente pour l’heure de garder silence.

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MessageSujet: Re: In vino veritas [ Ferendir En'hustian]   In vino veritas [ Ferendir En'hustian] EmptyMer 30 Nov - 20:39

Curieusement Braska ne broncha pas suite à la petite taquinerie de l'elfe, même pas un coup de gueule, mais ce comportement étrangement conciliant pour une naine qui n'hésite pas à édenter le premier énergumène qui se moque de sa race était dû au fait que notre amie avait pris cela pour un compliment. Oh oui ! Qu'elle était fière de ses rots, mais ce n'était rien comparé à ses prouts dont certains pourraient faire passer le hurlement d'un dragon-sire pour un simple de feulement de chat asthénique, mais soyez soulagé, la quantité de flageolets ingurgité par la petite blonde n'était pas suffisante pour produire pareil prodige.

Sans dire un mot, la guerrière s'installa sur un immense recueil de poèmes érotiques Orlasiens qui lui servait de rehausseur. Ces partouzeurs d'Orlasiens n'avaient jamais fait un truc aussi utile pour la naine que ces bouquins de trois tonnes ! Assez épais pour stopper un carreau d'arbalète, utile pour faire le feu et surtout en cas d'appel de la nature pressant, très absorbant.

« Moi c'est Braska, Braska Kradenfel, guerrière d'Orzammar et tueuse d'Orc, mon grand et laisse tomber les vous, c'est pour les tapettes et les nobles et moi je n'ai rien d'une dame. »

La naine siffla entre ses deux doigts pour signaler à la serveuse, d'amener son popotin rebondi près d'elle avec deux demis bien remplis de bière. En attendant que la dite serveuse arrive à décoller la main d'un de ses clients qui appréciait les rondeurs de son séant, Braska répondit à la seconde question de Ferendir.

« Je ne sais pas quand, ni comment j'ai appris ta langue, l'ami. C'est venu aussi soudainement qu'une chaude pisse en fait. Il faut dire que depuis quelques années, les tréfonds sont devenus un haut lieu touristique, gardes des ombres, chasseur de trésors et de reliques, ou chevalier à la recherche de hauts faits et même elfes, se ruent dans les entrailles dans la terre pour y faire je ne sais quoi. Je suppose qu'à force d'escorter tes semblables j'ai dû apprendre leur baragouinage. »

En pensant aux trefonds, Braska poussa un petit soupir de nostalgie. Le paysage sans soleil d'Orzammar lui manquait tant, mais plus encore son fils qui bien qu'étant le portrait craché de son père, lui manquait encore plus. Il lui tardait de retrouver ses souterrains poussiéreux et sombres pleins d'engeances qui n’attendaient qu’elle pour se faire occire, de vivre en vraie naine en quelques sortes.

« Je ne comprendrais jamais ce qui pousse tant de surfacien à venir mourir dans les entrailles pourries des tréfonds, toi qui semble plus cérébral que moi, tu pourras peut-être m'éclairer.»

La discussion semblait prendre un tournant intéressant. C'était rare de croiser des hommes qui savaient se tenir, c'est-a-dire qui ne lorgnaient pas en permanence sur ses seins ou qui n'essayaient pas de lui mettre la main au panier, ce n'était pas comme avec un certain barbare Chasind atteint de satyriasis dont on ne citera pas le nom. Mais peut-être que cette attitude si courtoise disparaitra comme neige au soleil après avoir bu deux ou trois chope de bière d'Orzammar. En effet la serveuse fit son apparition avec les boissons. Braska attrapa son récipient avec autant d'avidité qu'un templier en manque le ferait avec du Lyrium.

« J'espère que tu n'es pas un de ces buveurs de thé qui ne tiennent pas l'alcool ! »

Il n'était jamais bon de vexer un nain, surtout quand il s'agissait d'un des joyaux de la culture naine, la bonne bière d'Orzammar. Un breuvage dont le secret de fabrication a toujours été jalousement gardé par les brasseurs nains. Le regard de la blonde était fixé sur l'elfe, il avait intérêt à ne pas la décevoir.
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MessageSujet: Re: In vino veritas [ Ferendir En'hustian]   In vino veritas [ Ferendir En'hustian] EmptyJeu 8 Déc - 19:00

[HRPG : Désolé du retard, j'ai fait au mieux ! J'espère que cela te plaira ^^"]


    Elle était si fièrement installée, qu’il aurait été sacrilège que je dénote l’usage des épais grimoires dont cette charmante Dame se serre en réhausseur. Et puis, il est vrai que la hauteur des tables, et des chaises, est pensée par défaut pour les hommes, ce qui aide un peu les Elfes, mine de rien. Mais les Nains subissent cette hauteur qui ne leur est guère coutume à Orzammar, j’imagine.
    Il faudrait que je m’y rende, un jour, dans ces tréfonds…Les parcourir doit être des plus passionnants. Mais seul, cela serait risqué. Ma magie ne peut me défendre d’une armée, d’une horde, d’engeance en vadrouille dans les tréfonds.
    Dans tous les cas, j’eu le nom de cette fière Durgen’len. Je répondis à cette politesse par un léger mouvement de tête. Un salut de respect, signalant que j’avais bien noté. Je n’oublierai point son nom, jamais, ni sa fierté. Je puis m’en assurer. Cependant, son « statut » fait pétiller mon regard. J’aimerai la questionner sur les Ogres qu’elle a put affronter. Qu’a-t-elle pensée ? Comment les a-t-elle vaincus ? Etait-elle seule ?

    C’est alors que la réponse à ma première interrogation me fut donnée. A ces mots, je ne pus réprimer un haussement de sourcils surpris.
    Les Elfes foisonnent dans les méandres de la Terre ? Dans le cœur des Montagnes ? Tous cela pour visiter les Tréfonds ? Je suis…surpris. Je n’aurais cru ce lieu…si fréquenté. Je croyais que seul les nains s’y aventuraient, ou les gardes des ombres. Mais finalement, les chasseurs de reliques doivent pulluler, en effet. Mais cela ne m’explique pas la présence d’Elfes…peut-être est-ce des Citadins ayant accepté quelques sombres travaux.
    Je secouai la tête de droite à gauche un instant, avant de répondre :


    « Je puis comprendre la présence de la Garde, ou des pilleurs. Dans les deux cas, ils font leur travail aussi peu méritant soit-il pour les derniers suscités. Mais la recherche de gloire ne devrait mener à de telles extrémités. Quant à ceux de ma Race qui s’y rende, je suis curieux de savoir ce qu’ils en recherchaient… »

    Je réfléchit un instant, c’est alors que la serveuse arriva avec une belle chopine. Alala…De l’alcool nain. Je vais devoir me forcer un peu, mais bon. La boisson ne m’a jamais dérangé, même si j’êvite au mieux d’en consommer. Elle délie un peu trop la langue à mon goût.

    « Je vous, t’en pardon, est gré. Pour en revenir à ta question, je serais moi-même curieux de m’y rendre pour la culture et l’histoire qu’elle doit enfermer en son cœur. De plus, le danger à parfois un certain attrait pour ceux qui cherche le frisson…Et les tréfonds semblent tout disposer à offrir son lot d’actions et de rencontres. Ai-je tord ? »

    Je bus une lampée. Le goût de cette bière sur mon palais n’était pas l’élément le plus agréable qui soit, mais je fis mine de rien. Mon but ? Rendre faux les dires de cette charmante représentante de la caste Guerrière ! Ainsi, je l’avalai d’un trait, cette gorgée, et reposa la chopine avec un regard disant « Je peux boire, pas de soucis »…Le tout, avant de reprendre sur le sujet qui me tenait à cœur, très à cœur :

    « Dis-moi, Braska…Combien d’Ogres as-tu pourfendu pour porter ce noble titre ? Étais-tu seule ? Je suis…curieux. Les ogres sont si craint, il est rare de rencontrer une Tueuse de ces-derniers. »

    Et puis, son histoire pourra s’ajouter à la liste de celles que je connais. Et alors, je pourrai la conter à ceux en quête de rêve de victoire, de grande bataille, d’aventures épiques.
    En cela, je serai curieux de rencontrer le Roi. Son histoire doit être passionnante…Même si je me questionne encore sur le savoir de mes Moi Passés. Pourquoi Alistair est-il encore en vie, si le tueur de l’Archidémon est censé périr avec ?
    Enfin, je reprends une gorgée, attentif aux réactions et réponses de mon amie d’un moment. Qu’il m’est dur de la tutoyer d’ailleurs, je suis si habitué à vouvoyer toutes personnes…Et, par les Faiseurs, j’espère ne pas être une « tafiole » !
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MessageSujet: Re: In vino veritas [ Ferendir En'hustian]   In vino veritas [ Ferendir En'hustian] EmptyLun 12 Déc - 16:35

« Qu'est-ce que j'en sais moi des raisons de la présence des elfes dans les tréfonds ! Il y a écrit bureau de renseignement sur mon front ? »

Braska porta à ses lèvres une nouvelle fois sa chope, pour la vider d'une bonne partie de son contenu. En y réfléchissant bien la question du jeune elfe n'était pas anodine, la naine savait que les tréfonds recelaient bien des mystères et que les connaissances des anciens nains suscitaient la convoitise de bien des gens de toutes races et de toutes factions. En tout cas la soirée s'annonçaient vraiment et l'alcool aidant, Braska commençait à entrevoir une conclusion plus « sportive » et agréable à cette rencontre, inutile de faire un dessin n'est-ce pas !

De plus en questionnant la guerrière sur ses hauts faits de guerre, on peut dire qu'il savait caresser dans le bon sens du poil l'hirsute demoiselle. Cette dernière, bomba le torse de fierté, mettant un peu plus en valeur, les deux montagnes mammaires qui lui servaient de seins.

« Tu en as de bonnes toi ! « Lot d'action » c'est comme cela qu'il appelle ça, des rencontres ça tu vas en faire, mais de préférences avec des pattes velues et des canines bien pointues. Et il me demande si les ogres sont craints, mais tu débarques d'où ? »

La naine ricana assez bruyamment avec la grâce porcine qui lui était coutumière, puis reprit sa phrase. Elle se moquait un peu de la formule qu'avait utilisée le barde pour décrire les voyages au centre de la terre, mais elle au moins elle avait ce privilège. En plus des créatures hostiles, il n'est pas rare de croiser des ossements blanchis par les années dans les galeries souterraines, sort réservé aux malheureuses victimes tombées sous les coups des sombres résidents des lieux. Braska ne put s'empêcher d'avoir une pensée pour ses pauvres, mais cela permettait de répondre à l'autre question de Ferendir. La tueuse d'ogres allait pouvoir enfin exposer son tableau de chasse.

« Tu vois mon mignon ! Les quatre ogres que j'ai zigouillés étaient eux aussi des rencontres inopinées, ouep ! Entre ça et leur crane ! »

Par le « ça » la naine désigna de son petit index pommelé, son célèbre marteau, déposé au coin de la table, a porté de main. Non qu'elle craignait qu'on le lui chipe, il n'existait pas d'abruti assez suicidaire pour commettre pareille folie. C'était juste un vieux réflexe, on ne sait jamais qui peut avoir envie qu'on lui bourre le crane d'argentite, importée directement d'Orzammar.

« En fait c'est assez simple ! »

D'un bond la guerrière se mit debout sur la table, tout en attrapant son arme de prédilection.

« Imagine que tu marches dans un tunnel aussi sombre que la suie et aussi inexploré que la fleur de la grande prêtresse de la chantrie. De la, une immense armoire à glace cornue déboule devant toi ! L'haleine puante et les ongles aussi sales que ceux d'une sorcière des terres sauvages, tu fais quoi ? »

Braska était surexcitée on aurait dit à voir ses yeux pétillants que la bête en question était devant elle.

« Le minable de base prend ses jambes à son cou, mais pas Braska ! Je lui explose le genou comme ça, puis je lui broie les côtes ainsi, pour finir je transforme sa cervelle en gelé de coing, un peu comme l'autre abruti mais, multiplié par mille ! »

Tout en décrivant ses actions, la belle avait fait tournoyer son marteau dans les airs, le faisant même par moment frôler le beau visage de son charmant interlocuteur.

« C'est mieux que la baise, tu devrais essayer, tiens attrape. »

Sans prendre plus de précaution, elle lança son marteau dans les bras de l'elfe. La finesse des détails de l'arme ne devait pas faire oublier à Ferendir que le marteau pesait assez lourd et que ce simple lancer pourrait lui tordre une ou deux phalanges. Tiens ! Cela fit remarquer à Braska qu'elle n'avait pas vu d'armes apparentes sur ce jeune homme, voilà une découverte stupéfiante, surtout en cette époque troublée.

« Mais dis-moi, avec quoi tu te débarrasses des nuisibles ? Ne me dis pas que leur chante la sérénade avec ton crincrin ! »
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Ferendir En'hustian

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MessageSujet: Re: In vino veritas [ Ferendir En'hustian]   In vino veritas [ Ferendir En'hustian] EmptyJeu 22 Déc - 21:24

    Non, vraiment, cette naine à le don pour me distraire ! Buvant à gorgée légère ma chopine, je l’écoutais avec attention. La façon dont elle narre ses exploits ayant de quoi faire naître un sourire tendre, amusé aussi, sur le coin de mes lèvres souvent inexpressives.
    Est-ce un art Nain que de mettre les gens dans de tels états d’euphorie ? Je me le demande, mais il est certain que chez elle, c’est une qualité que je ne peux que lui octroyer.


    « Hum, du chemin sinueux quelque part avant l’entrée de Dénérim, je crois. » Répondis-je, avec sérieux, à son « tu débarques d’où ».

    Je rigole, bien sûr…mais c’est amusant de réponse à ce genre de boutade. Et puis, en théorie, avant de venir à la taverne je suis bien passé par un chemin sinueux, peu recommandable, qu’il y a avant l’entrée de la ville de Dénérim. Au moins, je ne puis être qualifié de « menteur », mes propos étant parfaitement vrai et cohérent.
    Enfin, elle commença à me raconter la rencontre entre son marteau, finement forgé de ce que je puis en voir, et la tête malencontreusement corné des Ogres. J’y pense, les ogres sont aussi cornés que les Qunaris…enfin, passons. Je ne sais jamais si le savoir qui est enfermé en moi est complètement vrai, ou a été déformé par la compréhension de mes Moi Passés.

    Son bond me poussa à attraper avec rapidité ma chope de bière. Non, vraiment, je ne bois que rarement mais je ne vais guère la laisser renverser une goutte d’alcool sous prétexte qu’elle me raconte son histoire, comme je le lui ai demandé.
    Certes, je préfère les nectars plus raffiné à la bière, mais lorsqu’on me paie une tournée, je ne refuse jamais. J’ai beau cherché le passé, j’ai beau le conter, les chants et le savoir ne remplisse pas ma bourse au-delà de toute raison. Et une œuvre, ne serait-ce que de boisson, je ne dis jamais « non ». Il est dur de vagabonder au final…

    Je déglutis lorsque son marteau me frôla. Elle est attendrissante si prise dans son récit. C’est vraiment un bout de femme, cette Braska.
    Finissant la choppe, je daignai la reposer à présent qu’elle fut vide. L’histoire en arrivé à son apogée, et mon regard était brillant. Je n’oublierai pas les actions de Braska, tueuse d’Ogres. Je dois dire que je n’oublierai jamais cette charmante Naine, et je pense ne pas me tromper en disant qu’elle est « inoubliable ».

    A sa dernière réplique, je n’eus pas le temps de répliquer que son marteau m’arrivait dessus. Je crois que j’ai pâlit l’espace d’un instant. Elle a oublié ma carrure, impossible sinon !
    Le choc fut…brutal. J’eus le souffle coupé, et un « crac » sonore fit son effet lorsque mes doigts reçurent un violent coup de marteau involontaire…ou pas.
    Pour en admirer la force et la carrure, ça, je pouvais. Avec deux majeurs, un pouce, un index, un annulaire et deux auriculaires de toucher…je dois dire que même si cela s’est « répartit » sur les deux mains, ça fait mal.

    Et alors, que je tente d’éloigner le tueur de mes doigts de moi, la voilà à me poser une question pertinente.
    Elle m’a compté son aventure, je peux au moins lui dire cela…et puis, je ne vais pas rester avec des doigts explosés longtemps non plus !

    J’ai réussit à faire tenir, avec mes doigts intacts, le marteau contre le bord de table. Lâchant un fin soupir, je la détaillais. Les nains ne sont que peu intéressait par cet « art »…alors, je doute qu’elle le prenne mal.
    Tout en nous isolant du regard, soit, en posant mon foulard sur mes mains abimés, je lui répondis :


    « Mon esprit est mon arme… »

    Je concentrai ma magie, légèrement, en une vague de guérison. Mes os se remettaient, alors que mes mains brillaient légèrement…la lumière bleutée s’y échappant camouflé par mon vêtement. Mes yeux, eux, étaient quelque peu concentré à faire le travail, tout en gardant une discrétion nécessaire vu l’endroit.
    La douleur cessa, j’avais retrouvé l’usage de mes doigts. Et reprenant mon foulard, je vint rattacher mes cheveux avec. Un sourire en doux, je terminai ma phrase :


    « Même si rares sont ceux à aimer mes tours…mais, je repenserai à l’idée de la chansonnette, je suis assuré de m’en sortir avec des bravos, ne crois-tu pas ? »
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