Ferendir En'hustian

« Vir sulahn'nehn. Vir dirthera. Vir samahl la numin. Vir lath sa'vunin »

Elfe

LA GLOIRE D'UN ETRE Nom : En’hustian Prénom : On me prènomme Ferendir Genre : Homme Age : Le Secret, puis-je garder ? Lieu de naissance :Je ne m’en souviens plus moi-même… Statut Social/Profession : Je ne suis qu’un humble musicien, un bohème sans attaches. OMBRES & LUMIERES Qualités : Affable - Suave - Gracieux - Sage Défauts : Taquin - Solitaire - Distrait - Utopiste Secret : Je ne suis guère immortel, à défaut de ce que l’on puis raconter à mon sujet. Elfe je naquis, sans attaches sans but…Elfe je mourrai, dans la paix je présume. En attendant, je garderai le secret de mes origines…Et « Ferendir » je serais. Anecdotes : - C’était alors que je n’étais qu’un enfant…je me souviendrai éternellement avoir essayé d’attraper un Hahl ! Je fut si doué dans mon entreprise, que je chuta de mon arbre où j’étais haut perché sur un inconnu. J’ai fini par l’assommer, et espiègle comme je l’étais me suis vengé de sa présence et de la douleur sur ma petite tête en gribouillant son faciès. Qui aurait crut que cet inconnu deviendrait mon passé, mon présent, et mon futur ? Néanmoins, je n’ai pas put attraper mon Hahl à cause de sa présence ! Non mais vraiment… - Je ne mange plus aucun champignon, depuis que j’ai goûté à ceux des tréfonds. Mal préparé, j’en fus malade des jours durant et en vint à regretter l’absence de nourriture dont j’étais tributaire peu de temps avant mon acte inconscient. J’ai même du mal à me dire qu’ils sont nécessaire à la confection des nécessaires de soin : j’en ai encore des frissons. Et je ne touche plus aux encens de perception non plus ! - Un jour, lorsque j’entrai dans une taverne humaine pour y faire mon office, je fut interpellé et on me mit la main aux fesses : pensant que j’eus été une femme, serveuse de mon état. Depuis lors, j’ai juré de ne plus jamais porter de robes, aussi agréable le tissu me soit-il ! Mais, dois-je aussi me priver de mes bijoux pour que cela ne recommences plus ? Car à peine deux jours plus tard, cela recommença…une femme chercha à m’entraîner dans son lit, espérant une compagne et non un compagnon. Il me sembla la décevoir, à la vitesse à laquelle elle quitta les lieux me laissant seul avec ma virilité. Suis-je donc maudit ?

Physique & Caractère

« Ferendir est un elfe Grand, à la chevelure de neige, et au regard d’argent !
- Emma Falon, tu as tord. Ferendir est gracile, fluet et sa chevelure de neige est à l’égale de ses yeux de Mer. »

Deux elfes se disputant, leur conversation tournant autour d’une seule et unique chose : ma physionomie. Assis là, jouant de mon instrument comme un simple ménestrel itinérant, je gardais l’oreille attentive à leurs dires.
Moi ? Grand ? Non. Mais je ne suis guère « Petit » non plus. Je suis un Elfe moyen, ravi de son mètre 70, et qui apprécie de faire glisse ses doigts sur les cordes d’un instrument transmis de mon « Moi Passé ».
J’ai bien les cheveux blanc, long, mais la soierie aux couleurs chatoyantes que je porte ne peut aider ces deux pauvres Elfes à savoir qui a raison, et qui a tord. Mes yeux ? Je crains pour eux de ne les avoir ni gris, ni bleu, ni même vert comme un troisième arrivant le stipule. Carmin, aussi rouge que mes tatouages ardents, voilà la couleur de mes yeux, et de mes lèvres.

Continuant de jouer, je me souviens que les descriptions allant avec mon nom sont aussi vastes que le monde dans lequel nous vivons. Tantôt je suis défini comme petit, tantôt comme grand. Tantôt on dit que j’ai la peau mate, et d’autres fois qu’elle est pâle comme un corps sans vie. D’ailleurs, m'est avis que j’appartiens à la deuxième clause.
Il m’est amusant de constater que chaque archiviste, chaque doyen, a une version différente de moi. Je ne suis jamais complètement ceux à quoi ils s’attendent, et jouant dans ce délicat bascloître, je savoure un brin cette forme d’anonymat.

« Falons ! Ferendir a néanmoins une chose pour laquelle nous devons nous accorder. Il porte les marques du Calme sur son faciès. Un tatouage rouge sang qui le distingue de nous autre… »

En voilà un qui aura sût mettre d’accord les foules.
Il est vrai qu’autour de mes yeux, et sur l’arrête de mon nez, je porte un tatouage aussi rouge que le sang lui-même. Certains trouvent qu’il est tel un bijou…mais il n’en est rien. Ce tatouage est pour moi l’héritage de mon passé, de mon présent et est la marque de mon futur. Car je vivrai éternellement à travers lui, comme Eux vivent en moi.
Cependant, comment les retenir de croire qu’il s’agit là d’une marque unique ? Moi seul connaît le procéder pour la graver sur le visage d’un tiers, l’incruster dans son corps et l’imprégner de ma magie…Un digne héritage, que seul mon futur Moi aura connaissance.

Ma mélodie se termine, on m’applaudit. Je n’attends nulle aumône, je ne joue guère pour les pièces en ce lieu. Certains s’excusent de leur amicale disputent en plein milieu de mon récital, d’un sourire doux je leur réponds qu’il n’est guère nécessaire de s’en faire.
Je suis curieux, et d’un ton innocent les questionne alors sur celui dont il parlait, sur ce qu’Ils savent de ma personne. Là je suis surpris, nuls avis ne diffèrent…

« Tu ne connais Ferendir, emma falon ? Ferendir est un signe de notre passé, il est la preuve que nous fûmes en des temps anciens.
- Nuls ne sait l’âge de Ferendir, il parcourt les routes et joue de ses mélodies, racontant l’âge d’Or des elfes, la beauté de nos dieux, et la splendeur d’Elvhenan.
- Rencontrer Ferendir est source de bonheur à venir, il apaise le cœur des gens, les guident et les conseillent. C’est un Elfe ancien, à la sagesse certaine. »

Je reste là, attentif à leurs mots.
Je suis « sage » ? S’ils le disent, je ne me sens guère à mène de juger de mes qualités. On me dit suave aussi, mystérieux, enchanteur et calme…quoique peu expressif. Je ne puis nier leur propos, mes secrets sont lourds et chaque mot je dois peser avant de m’exprimer. De là, provient probablement ce qu’ils nomment « ma sagesse ».
Pourtant, ils semblent ignorer que j’aime les taquiner, poursuivant dans les questions. « Où Ferendir fut-il vu la dernière fois ? Quel genre de mélodie offre-t-il ? Que raconte-t-il sur Elvhenan ? »
Mes questions sont posées avec calme, de façon assez affable, mais les voir batailler pour chercher à y répondre me fait un bien fou. Je n’aime pas forcément être dans les foules, mais dans ces situations j’apprécie grandement le divertissement.
Si seulement les sourires qu’ils affichent pouvait durer…J’ai mal de les voir ainsi enfermés dans les bascloîtres, ou alors destinés à une vie de bohème sans attaches. J’ose rêver découvrir en mon périple, des indices supplémentaires quant à notre civilisation. Je sais que mon tatouage en est une trace…mais cela ne suffit guère, seul l’étude de nos Ruines nous guidera.

En attendant, la foule amassée ne semble plaire aux gardes, les voilà déjà qui approchent pour la disperser. Je me lève donc, mon foulard glissant légèrement et laissant s’échapper mes longs fils de soie blanche. L’un d’eux remarquent alors mon tatouage, et ma chevelure, et semble coït…moi, je m’occupe simplement de faire partir les gardes en toute délicatesse, en tout finesse, sans émulsion de colère ou de rage.
Et alors, après un dernier salut, je remballe mon baluchon et replace mon instrument sur mon dos…avant de quitter les lieux. Qui sait où mes pas me mèneront ?