Une équipe pour les Ruines ? [Pour tout Elfes !]

Bréciliane. Je ne pensais pas avoir enfin un moment pour y poser pieds.
J’ai ouïe dire que ces ruines recèlent de nombreux secrets sur notre peuple. L’accroissement de campement dalatiens dans les environs me confirment cette pensée. Je ne pouvais continuer à errer sans idées, sans buts, alors que j’étais à proximité de ces terres. Pourrai-je ressentir de la nostalgie à les explorer ? Là est la question pour moi.
Mais même si j’ai idée de là où elles se trouvent, je ais que pénétrer en territoire de chasse Dalatien manquerait de respect envers l’Archiviste du clan. Ainsi, j’avais orienté mes pas vers le campement. Un pas calme, doux. Mon vêtement voletait au gré de la fine brise, un fin bruit de tissu. J’avais noué ma chevelure dans un châle de couleur bleu clair, et ma tunique était dans divers tons de bleu. Portant mon luth sur le dos, mon baluchon tenait dans ma main. Vu le peu qu’il contient, quelques pièces obtenus à Dénérim en chantant, et probablement quelques racines et plantes pour des cataplasmes et autres types de soins.
En attendant, je peux apercevoir la garde dalatienne. Ceux-là même qui contrôle les entrées, et surtout le passage des shemlen, dans le campement. A mon approche, ils rapprochent leur garde et m’annoncent :

« Tu n’es pas le bienvenue, Shemlen. Fait demi-tour, et rien ne te sera fait… »

Je les détaille, ils ne me dissent rien. Je ne puis retenir le visage de tous les dalatiens que je rencontre, un tord mine de rien.
Peut-être était-il trop jeune, ou en chasse, à mon dernier passage. En tout cas, le visage affable je les détaille et fait alors glisser mon foulard de mes cheveux, dévoilant mes oreilles et la longueur peu commune de ma tignasse.
Ah, il semble que cheveux blanc, long, avec oreilles pointus et tatouage rouge sang sur la visage face « tilt » dans leur esprit. Avec ma voix un peu chantante, mystérieuse, je leur dit :

« Je suis Ferendir En’Hustian, et souhaiterai m’entretenir avec l’Archiviste. Puis-je ? »

Ils semblèrent confus de m’avoir confondu avec un humain. Mais je ne puis leur tenir rigueur, je camoufle souvent ma nature pour voyager en paix.
En tout cas, on me fit entrer, et on m’indiquait où trouver celui que je cherchais.

« Ma serennas. »

leur répondis-je, en pénétrant le campement.

Ainsi, je repérai rapidement les lieux, et d’un pas léger me rendit à destination.
Nombreux chuchotais sur mon passage, je serai curieux d’entendre leurs dires. L’archiviste fut en vu, un homme d’un certain âge qui m’accueillit avec un sourire :

« Andaran atish’an, Ferendir. Que pouvons-nous faire pour vous ?
- Je souhaiterai me rendre au cœur des ruines. J’aurai aimé guide et renfort. Puis-je vous emprunter un chasseur, Fallon ?
- Ma nuvennin, mais ce sera à vous de choisir, et à votre choix d’accepter. Les Ruines ne sont pas sûres…
- Ma serennas Fallon. »

Répondis-je, avec un bref salut.

Comme je le pensais, il ne m’a guère demandé pourquoi je veux m’y rendre. Les Archivistes me questionnent rarement sur mes objectifs, maintenant que j’y pense.
Soudain, un bruit se fit entendre et quelqu’un arriva. Serait-ce quelqu’un ayant entendu ma demande, et prompt à m’aider ?
Me retournant, je vis alors…

Aujourd'hui était un jour qui avait débuté comme les autres. Lyasis n'avait aucune obligation à part celle d'exercer son travail d'herboriste. Et encore, cela n'était nullement une obligation mais plutôt un plaisir récurrent dont elle ne se lassait guère. C'était toujours un réel plaisir de pouvoir concocter des remèdes et surtout d'en apprendre davantage sur les bienfaits ou les méfaits de la nature, celle qui l'avait une première fois trahier en l'empoisonnement avant qu'elle n'apprenne à la connaitre et à l'apprivoisonner. La nature n'était pas un ennemi mais un voisinnage qu'elle prenait plaisir à visiter et à aimer. Surtout pour elle qui avait toujours vécu depuis sa naissance dans le Bascloître, endroit sinistre, dépourvu de verdure et où l'exploitation et l'horreur pouvait se voir chaque jour à travers différents méfaits des humains qui prenaient un réel plaisir à les rendre esclaves ou à les laisser crever dans leur enclos. Elle n'avait jamais compris pourquoi c'était ainsi dans les moeurs et les habitudes des elfes de rester citadins. Qu'espéraient-ils ? Elle elle avait toujours voulu partir et devenir dalatienne. Elle n'attendait que ça à partir du moment où elle avait eu vent de leur existence. Alors pourquoi les autres restaient-ils là à la merci des humains ? Ces êtres si cruels qu'ils n'avaient même aucune pitié pour eux. Encore maintenant, après tant d'années passées au camp, sa haine était toujours intacte, aussi forte et virulente, encore plus limite depuis qu'elle avait acquis des capacités physiques lui permettant de faire face. Car outre son apprentissage des plantes, elle avait appris aussi l'art de l'attaque en maîtrisant un arc et ses dagues. Elle pouvait ainsi tant attaquer à distance qu'en combat rapproché. Cependant, depuis, l'envie de planter ces dagues dans le corps des humains devenaient particulièrement irrésistible, mais son Archiviste lui avait interdit l'exploitation de ses capacités pour entrainer la mort sans justification. Et s'il y avait bien une personne qu'elle respectait dans son camp, c'était l'Archiviste, celui qui l'avait soigné et accepté, et qui lui avait donné les connaissances dont elle avait besoin pour vivre parmi les siens. cet efle généreux et ancien qui était une source d'apaisement et d'autorité pour son clan. C'était d'ailleurs pour ça qu'elle aimait particulièrement rester dans cet endroit plutôt que de s'aventurer en ville. Mais elle devait parfois le faire, on ne pouvait tout trouver dans la nature. Et même si tout pouvait être forgé ou créé à la main, il était parfois nécessaire de faire certains achats qui l'obigeaient par conséquent à se rendre en ville. Par contre, elle ne mettait plus un pied au Bascloître, jamais. Elle ne pouvait plus regarder cet endroit sans s'emporter ou vouloir secouer tous les elfes qui s'y trouvaient. Mais ça ne la regardait désormais plus... Même si elle voulait les sauver, elle ne pouvait pas le faire et elle le savait.

Ses pensées se ternirent et son regard fut capté par une présence nouvelle dans le clan, à son retour de la cueillette. Ferendir. Un efle qu'elle respectait plus que son Archiviste, ce qui était évidemment un exploit. Mais il avait de quoi être respecté, c'était un elfe qu'on disait originel, qui venait des premiers elfes et qui portaient encore en lui ce don d'immortalité. Elle ne savait quel âge il avait et ne le saurait sûrement jamais mais cela devait sûrement dépasser son entendement. Ses connaissances étaient préciseuses car son vécu était proportionnel à son âge. Elle ne l'avait vu que deux fois dans sa vie, cette fois-ci était la troisième. Ils s'étaient connus alors qu'elle avait été empoisonnée par cete nature qu'elle ne connaissait pas et qu'il l'avait soigné. Ensuite, il lui avait été présenté par l'Archiviste un jour, lors de sa venue. Et actuellement était donc la troisième fois. Elle se devait d'aller le saluer pour lui montrer le profond respect qu'elle avait pour lui par ce simple geste. Elle avait toujours interprété sa présence comme un bon présage pour les siens. Peut-être cela était ce du au fait qu'il lui avait sauvé la vie. ce n'était pas impossible. Mais surtout ça n'avait pas d'importance. Par ce qu'il était, il était tout simplement un bienfait pour son peuple. Alors qu'elle s'approchait pour le saluer, elle ne put fermer ses oreilles à la conversation qui se déroulait devant elle, entre les deux hommes. Elle ne voulait bien sûr par écouter mais le thème ne put que l'interpeller. Ainsi Ferendir avait besoin d'un chasseur ? Bien qu'elle était principalement herboriste, la chasse n'était nullement un domaine où elle n'y connaissait rien. Elle participait parfois à cette tâche lorsque les effectifs étaient réduits. Mais ici, même si elle n'avait pas eu ces capacités, elle aurait souhaité accompagner Ferendir car tout près de ces ruines naissaient une plante rare aux propriétés extravagantes. C'était une occasion en or pour la découvrir et l'emporter pour l'étudier.

"Andaran atish’an." commença-t-elle pour introduire sa requête. "Je me permets de me proposer pour vous accompagner. Je maîtrise parfaitement mes armes donc je pourrai me rendre utile. si vous le souhaitez bien sûr." elle s'inclina légèrement devant Ferendir avant de se tourner vers l'Archiviste "De plus, je pourrai acquérir cette plante rare dont je vous ai parlé qui naît près des ruines, si vous le permettez."

Elle attendit alors repectueusement que leur choix soit fait, sans demander davantage. S'ils refusaient, elle ne comptait pas aller contre leur autorité, elle espérait cependant qu'ils accepteraient tout deux, ou au moins Ferendir qui avait un poids certain lors de décisions. Les ruines étaient en plus un endroit peu connus des siens et elle était curieuse de pouvoir s'y rendre pour découvrir ce qui se trouvait en son sein.

Le vent faisait bruire avec douceur les branches des arbres qui m'entouraient, elles s'inclinaient et se relevaient dans un même mouvement, unique et parfait. Je relevai la tête et fermai les yeux, inspirant les odeurs de la forêt. La sève légèrement sucrée, les feuilles mortes à mes pieds, les aiguilles des sapins et les fleurs qui embellissaient pratiquement chaque arbre de multiple.

Dans de pareil moment, mon passé de dalatienne refaisait surface et j'avais l'impression de faire partie d'un tout. La terre sous mes pieds, le vent qui caressait mon visage, la cime d'arbre plusieurs fois centenaire bien au-dessus et le ciel, si profond et si magnifique qu'on ne souhaitait que tomber à l'intérieur de celui-ci.

Ma venue à Bréciliane n'était qu'un pur hasard que je ne regrettais absolument pas, bien qu'au début j'aurais pu. Même sans phylactère, les templiers n'arrêtait pas leurs traque et en deux ans, j'avais appris divers moyens de leurs échapper. Et pourtant... un manque de vigilance survient toujours lors des habitudes. Malgré tout, tomber sur l'un de leurs campements, on ne pouvait pas faire pire quand on est une maléficienne.

Un craquement me fit ouvrir les yeux et je m'accroupis dans un même mouvement, à l'affut du moindre danger. Réflexe dû à l'esprit de traque. Je retins ma respiration, m'insultant dans toutes les langues possibles de ce nouveau manque de vigilance, la première fois ne m'avait évidemment pas suffit. Sassekass en profita pour glousser et je passai l'agacement en agitant la main, comme pour éloigner un insecte invisible.

Avec lenteur, je me redressais légèrement et observai le fameux individu qui se présenta à quelque chasseur dalatien. Le camp qui se trouvait non loin avait toléré ma présence dans les environs simplement parce que j'étais l'une des leurs, même s'il m'avait bien fait comprendre qu'il ne souhaitait pas d'ennui. L'individu suivi les chasseurs et je me relevai tout à fait, curieuse de savoir pourquoi on lui avait permis de pénétrer le campement.

Je me rapprochai, avisait un arbre non loin avec des branches assez basses et l'escaladai afin de mieux me caler et d'avoir une vue d'ensemble sur les aravells installer là et les elfes qui s'était rassemblés avec la venu du nouvel arrivant, curieux de connaître le pourquoi du comment. Au moins, personne ne faisait attention à moi.

Je le vis parler avec l'archiviste et tendis l'oreille afin de saisir quelque mot, me penchant légèrement en avant sur la branche où j'étais dissimulée.

- .... coeur des ruines... un chasseur...

Le coeur des ruines, il y avait des ruines à Brocéliane ? Et de quelles civilisations ? Une autre personne s'approcha et s'inclina sans que je ne parvienne à entendre ce qu'elle dit.
La curiosité commença à me titiller en même temps que Sassekass.

"Des ruines, cela pourrait être intéressant, il y a toujours quelques artefacts ancien. De plus j'aime les ruines, voir le chaos de prêt."

"Tu voudrais les suivre ?"

"Pourquoi pas, tu pourrais t'installer dans ces ruines, t'entraîner sans crainte et ainsi devenir plus puissantes. Préparé ton armée et...."

Je soupirai et baissai la tête, laissant là la discutions mégalomane de mon très cher démon afin de soupesé le pour et le contre de me montrer. Le suivre dans les ruines, c'était m'éloigner pendant quelques jours, voir quelque semaine de la civilisation et donc des templiers. Cela me permettrai de gagner du temps et de me faire oublier. Mais d'un autre côté, c'était me montrer aux grands jours de personne qui n'avaient pas ma confiance et qui pouvait donc me trahir et me dénoncer. Je pouvais toujours me faire passer pour quelqu'un d'autre, cependant... c'était compliqué.

Un second soupire vint s'ajouter au premier et je décidai de simplement patienter afin de voir comment tous cela ce terminera, si je décidai de les suivre, je me montrerai à l'extérieur du campement, pas avant. Je m'installai plus confortablement et observai la scène avec grand intérêt.

…Une bien jeune elfe, que je ne pensais revoir dans l’immédiat. Maintenant qu’elle est là, fasse à moins, dans toute la splendeur des elfes Dalatiennes, je me souviens que c’est en effet au sein de ce campement que je l’ai laissé, après l’avoir « ramassé » au bord de route.
Le destin aurait-il décidé qu’il était temps pour nos chemins de se recroiser ? Probablement…je ne puis qu’être en accord avec les rencontres que les Faiseurs laissent sur mon chemin. A son salut, j’avais hoché la tête.
Mon regard était « souriant », si tant est que des yeux puissent sourire. Mais, il exprimait mieux mes sentiments que ma bouche close et mon expression faciale affable. Ne rarement laissé place aux sentiments sur mon visage, voilà le poids de « Ferendir ».
Regardant l’Archiviste, j’eus rapidement la sensation d’être observé. Plus que cela, j’avais l’impression qu’une magie était dans les environs…je doute que cela soit la Magie des Ruines, nul ne sait ce qu’elle contient mais le campement est bien trop loin des ruines pour que des artefacts se fasse ressentir. Mais ce n’est-là qu’une intuition que me souffle l’expérience de ce Moi passé. Alors, je ne l’oublie pas mais garde cette sensation de côté, telle un écrin enfermée en mon esprit.

« Y voyez-vous un désaccord, Fallon ?
- Et bien… »

Je sens qu’il n’est pas forcément en accord pour que cette jeune elfe dalatienne depuis « peu » ne se mette en route en ma compagnie. Alors, j’ajoute :

« Je suis certain que Lyasis a fait suffisamment ses preuves au combat. Et sachez, Fallon, que je vous la ramènerais en santé. Ma parole vous ai donné. »

Il soupire, ferme les yeux et fini par acquiescer. J’ai toujours l’impression d’être observé, mais je n’en ai cure. Probablement suis-je le seul à ressentir cela.
Regardant de nouveau celle dont je me souviens tout juste du nom, je lui demande :

« Ainsi une plante rare pousse aux abords des Ruines ? J’avoue y prêter autant d’intérêt en votre quête, quand la mienne. »

Elle doit se souvenir des quelques soins que je lui ai prodigué avant de l’emmener au campement. Des soins éliminant les toxines les plus violentes, le tout grâce à un peu d’elfidée en fait.
Voyant le temps qui défile, et sachant qu’il nous faudrait une bonne durée de marche en terres hostiles, je demandai alors à cette « enfant » :

« Quand pensez-vous être prête à partir, Lyasis ? »

Plus rapidement nous partirons, plus rapidement j’espère que cette impression s’en ira.
Mais soudain, il semblerait que l’Archiviste se soit rendu compte de quelque chose, car il se retourne dans une direction. D’une voix dure, il demande :

« Qui est là à nous observer ? »

Il tient son bâton de mage en main, prés à user de sa magie. Finalement, je ne suis guère le seul à avoir eu cette impression d’être observé. Droit, portant toujours mon luth dans mon dos et mon baluchon en main, mon bandana autour du cou…je regarde dans la direction que désigne l’Archiviste. Cette direction donnant sur un simple arbre aux nombreuses feuilles. Une personne serait du genre à prendre le risque d’espionner des dalatiens ? Ou, est-ce l’un des leurs qu’ils n’auraient reconnus en cet instant précis ? …Mieux, est-ce une simple impression commune ? Je me le demande…l’instinct de chasse et de survie des Dalatiens est souvent poussé, et il n’est pas rare qu’ils « ressentent » la présence de « danger »…

Lyasis espérait de tout coeur que l'Archiviste accepte qu'elle parte. Elle savait très bien qu'il n'était pas partant qu'elle s'aventure "seule" là bas. Personne n'aimait vraiment cet endroit chez les elfes. Il était considéré comme dangereux et peu se risquait à s'y rendre. Elle savait bien que malgré que cela faisait un certain temps dans le clan, elle n'était pas encore considérée comme une des plus fortes malgré ses preuves et ses capacités. Mais elle ne le prenait nullement mal. Elle n'avait pas toujours vécu parmi eux, même si maintenant elle était acceptée, elle comprenait qu'elle ne soit pas toujours choisie. Mais elle se sentait capable. Tout comme elle était capable de se rendre en ville et affronter les humains qu'elle haïssait tant et que pourtant elle ne tuait pas dès qu'elle en voyait. Elle respectait l'Archiviste et sa sagesse. Elle n'irait pas contre lui mais elle souhaitait avoir cette chance et cette confiance de sa part. Elle apprécia néanmoins que Ferendir appuie sa présence à ses côtés. Après tout, même si elle lui devait beaucoup, ils ne se connaissaient pas tant que ça. Elle n'était qu'une elfe qu'il avait aidé et pour elle, il était l'elfe originel qu'il fallait respecter. Mais leur relation n'allait pas au delà. Mais si l'Archiviste acceptait sa requête, ce serait un honneur que d'accompagner Ferendir et d'être son "garde du corps". Et puis, c'était une opportunité en or pour s'approprier cette plante aux bienfaits très connus mais qui était si difficile à obtenir car elle ne naissait que dans les endroits les plus rudes et dangereux. A croire qu'elle le faisait exprès. Elle attendit donc patiemment avant de s'incliner lors que l'Archiviste accepta. Et puis comme elle le pensait, les paroles de Ferendir avait un poids très important. Il avait d'ailleurs promis de la ramener en bonne santé, ce qui était également un honneur en soi. Elle avait elle aussi confiance en lui donc elle savait que sa promesse tiendrait comme elle se doit pour un être tel que lui.

"Ma serennas."

Elle se redressa et regarda Ferendir qui approuva sa quête autant que la sienne. Elle en fut surprise mais finalement cela ne l'étonna pas tant que ça. Il était un grand elfe tout comme l'Archiviste. Elle écouta sa question et s'apprêta à répondre que cela ne saurait tarder car elle n'avait que sa besace à faire mais l'Archiviste se tourna vers un point précis et détourna rapidement son attention vers ce point également. Apparemment quelqu'un les observait ! Elle s'en voulut de ne pas l'avoir remarqué mais en moins de tant qu'il fallut pour le penser elle décrocha son arc et le banda directement une flèche ciblée vers l'arbre où regardait l'Archiviste. Elle n'attendit pas forcément que la personne qui se cachait se manifeste pour intervenir. Elle tira sa flèche et celle-ci se planta dans le tronc de l'arbre. Elle plaça directement une flèche suivante pour être parée pour une seconde vague. Le but n'avait pas été de toucher la cible la maintenant. Elle voulait surtout qu'elle bouge et se montre pour savoir qui c'était. Son regard ne quittait pas l'arbre et elle ne la laisserait pas s'enfuir. Elle espérait de tout coeur que ce n'était pas un humain car cela voudrait dire qu'ils devraient peut-être de nouveau bouger leur camp et ils l'avaient fait il n'y avait pas longtemps. Mais peu importe, pas de jugement hâtif. La personne qui se cachait allait de toute façon devoir se montrer si elle ne voulait pas que des elfes débarquent pour s'occuper de son cas. Et puis elle était prête à lancer une nouvelle flèche et là peut-être essayerait-elle de toucher la personne, donc il valait mieux qu'elle se montre.

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