Dragon Age Roleplaying : Votre Légende
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 Odalrik Thorlak

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AuteurMessage
¤~ Barbare Chasind ~¤
Odalrik Thorlak

Odalrik Thorlak

Messages : 280

~~ Codex du personnage ~~

¤ Age
: 42 ans

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¤ Arme(s) Fétiche(s)
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MessageSujet: Odalrik Thorlak   Odalrik Thorlak EmptySam 29 Oct - 23:37

Odalrik Thorlak
« La diplomatie ?... C'est quand tu frappes pas assez fort. »


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Humain


    LA GLOIRE D'UN ETRE


    Nom : Thorlak
    Prénom(s) : Odalrik, mais souvent diminué à Alrik
    Genre : Homme
    Age : 42 ans

    Lieu de naissance : Les obscures terres sauvages de Korcari

    Statut Social/Profession : Barbare Chasind


    OMBRES & LUMIERES

    Qualités : Extraverti - Protecteur - Authentique - Désopilant - Relativiste

    Défauts : Désinvolte - Epicurien - Sardonique - Misogyne - Impulsif

    Secret(s) : Il n'est pas dénué de sensibilité... Un secret digne d'être farouchement gardé.

    Anecdote(s) :- Une fois qu'il faisait halte dans une maison de passe, la charmante damoiselle qui a insisté pour un moment d'intimité avec lui n'était autre... Qu'un homme. Alrik n'est jamais sorti aussi promptement d'un lit.

    - Après avoir mangé des baies sauvages, il a été victime d'une hallucination : Il voyait des engeances vêtues de robes et de parures danser avec des nains imberbes et des elfes à trois bras. Cette violente réaction lui a fait promettre de ne plus JAMAIS en manger.

    - Il a une dent contre les chats... Leurs moustaches ne lui reviennent pas.




Un Barbare un brin Rébarbatif


Peut-être est-il l'archétype même de l'ostrogoth archaïque à qui l'on prêterait volontiers la notoriété du folklore Korcarien. A n'en nul douter, il est un digne représentant de ses origines qu'il porte en guise d'étendard. Peu différent physiquement que psychologiquement, ce n'est pas compliqué de le cerner... Le supporter est un défi d'une toute autre ampleur. Et pour cause, notre barbare aime à se faire aussi haïssable qu'il puisse être.

Il est peu probable que son imposante galbe passe inaperçue parmi la foule, un fait d'autant plus véridique que peu de quidams daignent flâner habillés d'une peau de bête en guise de pèlerine. Une structure travaillée par l'art guerrier, ses entrainements et ses nombreux combats ont développé force et masse musculaire à travers les années. Mais s'il nous fallait parler avec un semblant de chronologie, alors, dames et seigneurs, levez le menton. De son mètre 91, il peut se vanter observer le monde d'une belle hauteur dont il use pour jouer de sa prépotence. Sa crinière d'une longueur non négligeable arbore une teinte d'ébène , toujours lâchée au grès du zéphyr, et son épiderme dispose d'un beau hâle plus ou moins intense selon la luminosité. Vous serez envisagés par deux gemmes d'un azur diaphane, à l'intensité presque outrageuse. Ce binôme de saphirs lancent oeillades aguicheuses aussi bien qu'ils condamnent avec mépris ou malice, sans épargner quiconque. Les yeux sont le reflet de l'âme, et celle d'Alrik n'est pas aussi souillée d'ignominie qu'il pourrait le prétendre, mais il reste néanmoins à l'antipode d'un pieux Frère andrastien, méfiance ! Puis, un nez fin dont il fait usage pour son sens olfactif, comme tout être vivant. Située sous celui-ci, deux lippes mutines aux risettes narquoises et surlignées d'une barbe plus ou moins grossière selon les jours. Mais cette parure physionomique n'est pas sa seule ornementation bien qu'il en soit particulièrement fier, de nombreuses cicatrices strient ce même faciès en divers endroits, tout comme c'est également le cas pour son corps. Un guerrier digne de ce titre ne peut échapper aux meurtrissures, plus en compte t-il, plus de valeur possède t-il. Ses balafres, il les expose donc comme des trophées de guerre, bien peu inquiété d'avoir été défiguré durant les assauts ennemis. Il a d'ailleurs frôlé la cécité plus d'une fois comme en témoignent ses taillades, la chance est un facteur non négligeable chez le barbare. Son thorax et ses bras ont également été marqués par le fer, tout comme par des courbures saillantes qui constituent une véritable anatomie de mâle. Son bras gauche est orné d'un symbole ésotérique, simple ébauche pour certains, mais qui ne pourrait avoir un véritable sens uniquement pour d'autres chasinds qui sauraient en décoder la mysticité. Pour le reste de son corps, il n'est anatomiquement qu'un humain comme les autres, doté des membres nécessaires pour sa survie. Il apprécie porter certains grigris et autres objets insolites que lui aurait offerts la chaman de sa tribu, de plus il ne se sépare jamais de cette peau de loup noir qu'il a lui-même chassé il y a longtemps, une réminiscence à laquelle il tient. Une autre de ses fantaisies ? Ses colliers, entièrement fabriqués de dents aux origines diverses qu'il spolie à ses victimes s'il les trouve intéressantes.

Vous trouvez cela malsain ? Pour Odalrik, ce n'est qu'une lubie parmi d'autres qui lui permet de se délasser comme un érudit s'attèlerait à la lecture ou à la rédaction. Ses pratiques peu chantristes ne sont pourtant que banalités parmi les siens, c'est une course à celui qui innovera - et choquera - le plus avec ses frères d'armes, un petit jeu qui leur octroie un amusement certain. Lui-même fait parti de ces quidams n'ayant ni bienséance ni culpabilité à ne pas en avoir, si quelques-uns de ses congénères se sont adaptés au " politiquement correct ", lui ne perçoit aucune nécessité à la civilisation. Qu'un être soit de noble lignage ou un vulgaire roturier, sa hache ne fait aucune différence pour ses martyrs. Sans doute a t-il l'homicide trop facile pour un membre d'une plèbe considérée aujourd'hui comme neutre, mais nul n'est parfait, et Alrik adore jouer de ses pires démons. Le respect est une notion qui se gagne non pas par un titre de naissance mais par les actions menées, et même en cas d'estime de sa part, il faudra généralement supporter ses galéjades ô combien de mauvais goût. Il aime outrer, blasphémer et rire du malheur des autres si cela peut combler sa monotonie. Si ce ne sont ses frères et soeurs de sang, peu de gens l'apprécient pour ses facéties et sa vulgarité. Pas hypocrite pour un souverain, l'avantage d'une spontanéité souvent cinglante est qu'il n'y pas de place pour les illusions avec le barbare, il dit ce qu'il pense et pense ce qu'il dit. Veillez cependant à ne pas le contrarier, son impulsivité et son manque cruel de diplomatie ont déjà fait des victimes pour une simple lorgnade mal interprétée.

Un autre domaine où la franchise peut déranger est l'insatiable épicurisme du chasind et sa légendaire misogynie. Les femmes, un sujet dont il ne se lasse pas de parler avec une subtilité comparable à celle d'un loup vicié amoureux. Axé sur la suprématie masculine, les dames ont une place parfaitement définie dans la hiérarchie : au service des mâles ! Oui madame, une femme digne de ce nom se doit de prendre soin de son compagnon comme son unique empereur et d'élever les enfants. Et si l'homme se voit le droit à l'adultère, sa femelle lui doit son exclusivité. C'est la raison pour laquelle Odalrik a toujours vécu dans l'infidélité lors de ses escapades dans le pays, client habitué des maisons de passe et enjôleur à la moindre occasion. Une philosophie qui scandalise la gente féminine, de plus en plus présente sur les champs de bataille, au plus grand damne du guerrier. Au fil des époques, il s'est habitué à la présence de donzelles armées et prêtes à défendre leur vie aussi farouchement qu'un homme. Il leur reconnait volontiers leur potentiel et leurs talents, grand bien leur fasse si elles sont aptes à se défendre seule, mais rien ne changera sa vision des choses. Pour autant, il aime ces somptueuses créatures et les admire en bien des points, il ne pourrait se passer d'elles.

Loin de n'être qu'un simulacre de pierre sans une once de sentiments, Alrik sait faire parler la douceur assoupie au plus profond de ses viscères lorsqu'il juge cela nécessaire. Très peu de personnes sont jugées digne d'être les cibles de son affection, parmi elle, indéniable : sa tendre fille Laika, qu'il chérit autant qu'il le peut. Les barbares de sa tribu jouissent également de sa protection, tout comme de rares individus extérieurs qui auraient pu le toucher d'une quelconque façon. Mais l'être qui peut encore se vanter être le plus proche du quidam n'est autre qu'Ashrak, son mabari avec lequel il partage tout et qu'il considère comme son jumeau. Si les canidés sont dans ses bonnes grâces, les félins en revanche ont tout intérêt à demeurer le plus éloignés possible. Allez savoir pour quelle raison il leur dédie une rancune sans pareille, cela demeurera à jamais un mystère. Un mystère d'un tout autre genre, celui des desseins des chasinds. Les Féreldiens ne semblent guère se soucier d'eux à moins d'avoir le malheur de croiser la route d'une tribu, ce qui n'a pas échappé à la vigilance d'Odalrik. Ce dernier ose fantasmer sur une reconquête du pays, une contrée qui fut autrefois leur lorsqu'il n'était qu'un seul et même peuple, les Alamarris. Depuis de très nombreuses années, il oeuvre en secret non seulement aux côtés des autres tribus chasinds, mais également des alvars. Une union pour la guerre, voilà ce qu'il escompte, et ce qu'il tente d'établir à travers des relations parfois ténues, d'autre fois plus prononcées. Au revers de ses allures de guerrier intrépide, se cache parfois un émissaire pour le moins finaud. Même si ce n'est pas de son vivant, peut-être ses actes auront-ils une répercussion future, pour qu'ils puissent étendre leurs terres et reprendre ce qui leur appartenait autrefois.






Il était une fois...

Comme tout ostrogoth chasind digne de ce nom, il n'existe qu'une unique mère patrie où il aurait pu voir le jour. Il naquit sur des terres sibyllines, d'intarissables sources de légendes et mystifications. Les terres sauvages de Korcari, une étendue maudite de forêt et de marais dont la prépotence règne bien plus profondément dans le sud du continent, là où nul cartographe n'en a jamais fait d'ébauches. Frêle bambin au coeur d'une peuplade archaïque, descendance d'un guerrier baroudeur et d'une délicieuse naïade, il a toujours été pleinement comblé de s'épanouir dans un environnement aussi primitif, certes, mais ô combien didactique. Particulièrement fier d'être le géniteur d'un petit mâle, son père le baptisa Odalrik : " Puissant par l'héritage ", car il n'en doutait pas, la chair de sa chair aurait la précellence dans ses gênes. Ainsi, le jeune enfant fut très promptement éduqué tel un homme avec nuls autres précepteurs que les plus inexorables combattants de la tribu. Il y eut peu de place pour la candeur infantile, si peu de temps qu'il semble aujourd'hui combler cette lacune par ses sempiternelles facéties. Dès lors qu'il fut en mesure de supporter le poids d'une arme, il fut confronté à un long apprentissage durant lequel il fut souvent mis à l'épreuve. Jamais il n'omettra cette sorgue là où il dut prouver la rectitude de ses nerfs sous les goguenardises des adultes en égorgeant son chien, celui avec lequel il avait grandi. Une brimade déguisée en une exécution arbitraire, il était probable que le rôle du pauvre animal ait toujours été de se faire occire tel un martyr. Le dernier regard échangé entre un jeune maitre et son compagnon, ses gémissements plaintives, puis la lame d'une dague allant trancher la carotide du canidé d'un geste vif mais tremblant. Puis, une cataracte d'ichor écarlate, un liquide chaud qui fluait de la plaie, la mort et les railleries des plus grands. Les félicitations de son père ne suffirent à combler l'incompréhension de l'enfant qu'il était, mais il avait été digne de son épreuve, là était l'important. Il ne comprit que bien plus tard la symbolique tacite de ce qui fut l'un des pires instants de son existence.

La contrition était l'aliénation du guerrier, un antagonisme qui lui supplicierait une agonie lente mais inéluctable. Une philosophie devenue une allégation pour une cruauté despotique et qui fit partie intégrante des moeurs d'Odalrik. Une incroyable dédramatisation à la violence gratuite mêlée à une relativité frôlant l'absurde. Pourtant, le comportement du maintenant adolescent se précisait au rythme des saisons et celui-ci se plaisait à ressembler à son paternel. Les quelques années qui précédèrent son dix-huitième anniversaire, il eut l'autorisation d'accompagner son père lors de ses quelques déplacements dans les environs de Lothering, parfois même jusqu'aux lisières de Golefalois. Un désir de liberté qui ne faisait que s'accroitre et qui forgèrent son âme de pugnacité. Ce fut finalement en s'alliant aux jeunes hommes de son âge et de sa propre tribu qu'ils prirent ensemble la décision de parcourir la contrée. La petite escouade s'en allait s'instruire de la vie elle-même par ses propres expériences, et ceci durant d'interminables mois, qui muèrent finalement en années. Trois ans durant lesquels l'apprentissage des aventuriers fut mis en pratique et pendant lesquels ils sillonnèrent tout le pays sans encore en outrepasser les lisières. Ils firent la rencontre de nombreuses personnes et créatures, connurent l'exultation comme la déception, la victoire comme la défaite, l'un d'entre eux trépassa même sous les flèches de sylphes, un campement dalatien qu'ils s'étaient amusés à approcher de trop prés. Ce fut un homme de vingt et une années qui revint parmi les siens avec ses acolytes, transformés, ils furent accueillis par une liesse de leurs frères et soeurs. Ils retrouvèrent un quotidien presque oublié, contant auprès du feu leurs odyssées tels des héros revenus de guerre. Une saison plus tard, Alrik s'unit à une magnifique nymphe de sa plèbe, désireux à son tour de construire sa descendance. Cette même année témoigna d'une péripétie qui ne fut peut-être pas si imprévisible qu'elle en avait l'air. Une vieille hostilité qui n'avait fait que macérer dans une irrésistible envie de vengeance, une querelle entre deux mâles, son père et un guerrier d'une autre tribu. Leur chaman l'avait prévenu, ce combat lui ferait épouser la mort, mais la vanité était une notion immuable. Odalrik se fit humble spectateur, il put admirer toute la ferveur des duellistes, les blessures se dénombrer de plus en plus, les vociférations d'âpreté et de douleur, jusqu'au coup ultime où son père se fit trancher la tête. Si d'autres auraient juré vindicte, le jeune homme n'en fit rien. Il demeura coi et fit le deuil de son défunt géniteur, accompagnant son corps pour les rites funéraires avec ses frères d'armes. Son père avait choisi sa mort avec honneur, par le fer dans une lutte loyale qui avait défini lequel des deux combattants était le meilleur. La vengeance n'aurait été qu'une offense à sa mémoire, nul n'en avait le droit, pas même son fils.

Par la suite, la vie d'Odalrik fut rythmée par ses fréquents déplacements à travers Férelden, notamment à la capitale du pays, Dénérim. Ses visites n'étaient pas anodines puisqu'il nourrissait une liaison avec une jeune damoiselle, fille d'un couple noble de la ville. Les amants se retrouvaient dans la pénombre de la sorgue, Mélina, emprunte d'une incroyable vénusté, s'était éprise du barbare d'une sincère et naïve dévotion. Elle lui offrit sa pureté et toutes les richesses qu'il désirait, ceci dans le plus périlleux des secrets. Une confidence qui ne fut pas dissimulée plus longtemps puisque leur idylle fut démasquée par l'un des domestiques de la famille. Une fois le maître de la maison mis au courant de la situation, celui-ci s'en retrouva déshonoré, si bien qu'il jura la perte du responsable. Alors que le chasind s'en allait retrouver la suavité de son amante, il se heurta à la rancoeur d'un père qui l'attendait en compagnie d'une petite poignée de quidams armés. D'une joute détractrice s'ensuivit une mêlée ensanglantée que le barbare mena de front, massacrant ses antagonistes avec un agrément démentiel. Lorsque l'échauffourée prit fin à la mort des nobliaux, Odalrik dépouilla les cadavres et quitta la ville sans culpabilité aucune. Jamais il ne désira savoir ce qu'était devenue Mélina qui n'avait été qu'une conquête parmi tant d'autres, ignorant ainsi que sa semence avait engendré un bâtard. Loin de lui cette perspective, puisque seulement une année plus tard, vint au monde la plus radieuse des bénédictions : une petite fille, chasind par le sang, qui avait hérité de l'éclat azurin de son géniteur. Une muse qui fut appelée Laika, divin prénom de sa grand-mère.

Le nouveau papa resta sur le territoire korcarien durant les premiers mois qui suivirent la venue au monde de son chérubin, mais la sérénade du voyage raviva en lui une volonté d'aventure bien trop tenace pour être méprisée. Aussi finit-il par rejoindre la première escouade de ses congénères pour reprendre la route. Il en fut ainsi pour les quatorze années qui suivirent et durant lesquelles il étendit ses pérégrinations jusqu'à visiter diverses contrées du continent, notamment les Anderfels, des terres qu'il eut toujours envie de fouler. Il rentrait de temps à autre dans les terres sauvages pour combler sa jeune fille de ses trouvailles et l'admirer grandir, sans réellement prendre part à son éducation. Déjà à cette époque, Odalrik rêvait d'une alliance entre les différents peuples barbares et se rendait fréquemment dans les Dorsales de Givre pour y traiter avec leurs cousins alvars. C'était dans l'un de leur village qu'il se trouvait lorsque les engeances se manifestèrent. Leur chaman avait prédit une inéluctable menace, elle avait vu leur maison souillée et dévastée ainsi que leur départ prochain. Malgré cela, comme son propre père avant lui, il se plût à ignorer ces admonestations et quitta tout de même la tribu. Ce fut la terrible perte d'Ostagar qui le ramena à la dure réalité et le confronta à ses tords, les terres sauvages de Korcari étaient plus que certainement tombées aux mains des engeances. Il prit immédiatement le chemin du retour, seul comme il était parti, prêt à se dresser contre ces vermines des tréfonds pour espérer retrouver les siens. Il rejoignit les ruines d'Ostagar avec la plus grande prudence où il put constater de ses yeux la désolation des lieux. Alors que son but n'était autre que de s'enfoncer dans le territoire, d'étranges jappements capturèrent son ouïe : retenu sous un amas de bois partiellement carbonisé, un mabari au pelage d'ébène exprimait sa douleur. L'animal était meurtri d'une flèche dans son flanc gauche, par chance, elle ne semblait pas appartenir aux engeances. Sans doute avait-elle été égarée par un archer humain durant la bataille... Car à en juger par l'aspect famélique du pauvre chien, ce dernier était ici depuis déjà trop longtemps. Un rescapé ? Aussi impensable que cela puisse paraître, Odalrik pansa les plaies du molosse qui, une fois apte à remarcher, ne voulut pas quitter le chasind. Le nouveau binôme prit la direction de l'extrême sud du pays, dans un endroit où il s'était déjà rendu jadis et où il retrouva une partie de sa tribu. Malheureusement, sa vieille mère et sa tendre compagne n'étaient plus de ce monde...

Néanmoins, Laika avait survécu. Le barbare se rattacha à son enfant et fit le deuil de deux des plus précieuses femmes de sa vie. Ce fut à son tour de reprendre l'éducation de sa fille, ils tentèrent tout deux de reconstruire un semblant d'existence avec les survivants de leur plèbe pendant que l'enclin se préparait à dévaster Férelden. La victoire du roi Alistair ne leur parvint que très tardivement par une rencontre fortuite avec un aventurier trop intrépide. Cependant, s'écoulèrent plusieurs années avant que les chasinds ne regagnent leur mère patrie pour retrouver leurs marques, presque comme avant. La suite du récit ne sera qu'une nouvelle intrigue à rédiger.



Roleplayeur



Odalrik Thorlak 80893655888


Barbarik
    JE TE VOIS !

    Comment ça va ? : La patate
    Tu es sûr(e) ? : Je devrais peut-être vérifier...
    Bon bon, si tu le dis. Et tu as autre chose à dire, d'ailleurs ? : Sur le pont d'Avignon ?
    Comment es-tu arrivé(e) parmi nous ? : Il y avait de la lumière, je suis entré

    Si je te dis... Rouge, tu réponds ? : Une tomate ?
    Et violet ? : Hum... Bonne question
    Bon, j'arrête de t'embêter... Ou pas ! : Etonnant...

    Mais si, bienvenue et bon jeu !

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Odalrik Thorlak

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