Dragon Age Roleplaying : Votre Légende
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 Apostat, où es-tu ? Apostat, que fais-tu ? [ Yngvi Nerelith ]

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Noah Demesline

Noah Demesline

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MessageSujet: Apostat, où es-tu ? Apostat, que fais-tu ? [ Yngvi Nerelith ]   Apostat, où es-tu ? Apostat, que fais-tu ? [ Yngvi Nerelith ] EmptyDim 20 Nov - 11:28

« Nous nous dirigeons parfois vers une destination inconnue, casuelle. Ignorant la raison de notre existence, le dessein de notre manifestation, humblement guidé par une volonté encore trop virginale pour être comprise. Le Créateur nous envoie et nous mène, là où il désire que sa voix demeure pérenne. »


    Tel était le dernier couplet qui ornait la page surannée de son journal, qu'il avait rempli la veille au soir avant de sombrer dans le sommeil. Tout comme sa foi inébranlable aux dogmes andrastiens, ce même journal à la couverture de cuivre écarlate ne le quittait jamais et relatait une longue existence manuscrite. Il avait jugé bon d'y annoter ses premières impressions peu de temps après son arrivée à Lothering, village qu'il avait rejoint sur ordre officiel du Chevalier-Capitaine. La Révérende Mère avait fait la requête de la présence de templiers dans la Chantrie locale afin de préserver l'ordre et de rassurer les habitants. Semblait-il, une cohorte de mercenaires terrorisait les plaines et saccageaient les champs si les paysans ne répondaient pas à leurs attentes. Nul ne les connaissait, ni ne semblait prompt à les dénoncer de manière explicite. Un climat de terreur qui avait suffisamment duré et dont on témoignerait de la fin grâce aux soldats chantristes. Ils furent donc une petite troupe à être détachée dans la partie sud des Fiefs Bannerets pour rejoindre leur destination, où ils bénéficièrent d'un accueil digne de véritables mécènes venus purger les maux des logis de la populace par le fer. La nuit leur furent néanmoins accordée pour prendre du repos et entamer leur rôle dans la plus haute de leur forme dès les premières nitescences de l'aube. La nuit fut partagée entre prières exhaustives, conjecture et quelques futilités de camaraderie pendant qu'ils avaient encore l'opportunité de pouvoir plaisanter. Dès le lendemain, leurs devoirs deviendraient leur unique sujet de conversation, du moins, tant que les filous ne seraient pas mis hors d'état de nuire. Avec un peu de chance – et de persuasion – ils parviendraient rapidement à déloger les rats de leur tanière pour permettre aux villageois de reprendre une vie normale.

    A peine le soleil éveillé, quelques templiers faisaient office de vigiles à l'entrée de la Chantrie, fièrement dressés dans leurs imposantes armures et prêts à dissuader le moindre petit larcin d'avoir lieu. Certains étaient restés auprès de la Révérende Mère et des Soeurs et Frères pour assurer leur protection, quant au reste de leurs homologues, ils avaient jugé bon d'enquêter directement auprès des habitants pour récolter le plus d'informations possibles. Noah faisait partie de la dernière catégorie et ce fut avec une résolution non dissimulée qu'il était allé interroger les paysans dans leur besogne en attendant que le village ne se réveille. Quelques théories, des vérités admises à demi-mots, des accusations infondées, et même une querelle digne de deux coqs de basse-cour en quelques heures. Si la raison de sa présence n'avait pas été aussi sérieuse, le dérisoire de la situation l'aurait peut-être amené à rire, mais ils avaient des bandits à intercepter. Aussi, ce fut dans l'intérêt de faire un rapport auprès de ses compagnons qu'il avait repris le chemin de la Chantrie, avant qu'une dame dans la fleur de l'âge n'attire son attention. Elle lui fit signe d'entrer dans sa loge et scruta l'extérieur comme l'aurait fait le plus effarouché des clandestins, puis referma la porte. Pensant s'attendre à quelques délicates révélations, ce fut une confession inopinée qui lui fut avouée, le genre de confidence pour laquelle n'importe quel templier aurait échangé sa bourse.


    « Un sorcier, vous dis-je ! Là-bas, dans la maisonnette proche des sépultures. Un apostat, Ser ! Je l'ai vu user de sortilèges, je suis même persuadée qu'il est de ceux qui nous terrorisent ! »

    Les premières paroles du jeune orlésiens furent pour réconforter la jouvencelle apeurée, les suivantes furent adressées au miséricordieux Créateur pour protéger les âmes innocentes de ce village. Il sortit tout aussi discrètement qu'il était entré, mais ne s'en alla pas ourdir auprès de ses collègues contrairement à ce que la prudence aurait voulu. Son bon sens – et sa curiosité à vérifier promptement les faits – l'incitait à se présenter seul face au présumé renégat. Peut-être aurait-il ainsi plus de chances de l'approcher en toute finesse, pour ensuite faire chuter sa couverture et sceller sa magie grâce à ses attributs de templier. Mais avant toute chose, il devait s'assurer de la culpabilité de l'intéressé avant de le condamner à la potence sans preuves aucunes. Ce fut donc décidé que le quidam se rendit jusqu'à l'endroit indiqué par la naïade, un foyer usuel, sans signe distinctif d'une quelconque magie. Après en avoir visuellement inspecté les environs, Noah exécuta la symphonie en trois temps habituelle sur la porte de bois pour manifester sa présence. Quelques secondes d'inactivité... Il toqua à nouveau, ne jugeant pas nécessaire d'user de son phonème immédiatement, et patienta une fois de plus. Sa main se posa instinctivement sur la poignet de l'huis, huis qui s'ouvrit d'elle-même. Surpris de ce détail – sans doute un oublie ? Ou une négligence ? - le soldat jeta un coup d'oeil méfiant dans son dos puis fureta à l'intérieur.

    « Il y a quelqu'un ? »

    Ses sourcils se froncèrent et les doigts de sa main libre s'enroulèrent sur le manche de son épée dans la prévision où il devrait s'en servir. Il ouvrit d'avantage la porte jusqu'à pénétrer dans la pièce principale qu'il n'examina pas tout de suite. A pas feutrés, il fit le tour des différents recoins pour s'assurer que la maison était dénuée de toute présence. Une fois certain de ce dernier fait, il entama une fouille minutieuse de tout ce qui pouvait se trouver à proximité, car une chose était avérée avant même qu'il n'ait trouvé quoi que ce soit : quelqu'un vivait bel et bien ici. Outre le désordre ineffable des lieux, des restes de repas et un âtre encore chaud du dernier feu confirmaient une activité récente. S'il s'agissait du foyer d'un apostat, nul doute qu'il trouverait de quoi l'accuser.

    Les livres furent lus en diagonal, les flacons récurés, les vêtements époussetés, des notes déchirées reconstituées... Mais ce fut dans la chambre à coucher qu'il dénicha ses plus précieux indices. Des formules ésotériques, des feuilles parfois souillées de sang séché, des rédactions décrivant de véritables sévices, mais surtout, un jeu de fioles aux contenues hétérogènes. Parmi ces flacons, un fluide bleuté qu'il ne connaissait que trop bien pour en être un consommateur régulier : du lyrium. Deux conclusions s'offraient à lui, si le propriétaire n'était pas un mage, il ne pouvait être qu'un trafiquant, l'un comme dans l'autre cela suffisait à le faire arrêter. Cependant ce ne fut pas cette substance qui piqua son intérêt, mais bien la liqueur pourpre funèbre qui reposait juste à côté. Il pinça une fiole entre ses doigts et l'amena à la lueur diurne pour mieux l'examiner, jusqu'à ce qu'un ressentit obscur ne lui oppresse la poitrine. Il ignorait de quel maléfice cette potion pouvait bien résulter, mais une indescriptible aura sépulcrale en émanait, et le liquide semblait étrangement... Vivant. De l'hémoglobine ? Son savoir n'était pas suffisamment étendu pour répondre à ses interrogations, si bien qu'il glissa la dite fiole dans la pochette de sa ceinture, qu'il montrerait aux autres templiers et aux membres de la Chantrie. Cette découverte aurait dû signer son départ imminent, mais affligé par mille et une questions sur l'être qui pouvait bien vivre en ces murs, il estima inoffensif de poursuivre ses recherches encore quelques instants, empoignant un ouvrage sur la table de chevet pour le parcourir du regard.
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Yngvi Nerelith

Yngvi Nerelith

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MessageSujet: Re: Apostat, où es-tu ? Apostat, que fais-tu ? [ Yngvi Nerelith ]   Apostat, où es-tu ? Apostat, que fais-tu ? [ Yngvi Nerelith ] EmptyDim 20 Nov - 14:11

Depuis quelques jours, Yngvi était terriblement occupé. Enfin, non pas qu’il soit du genre à flâner et à aimer perdre son temps, loin de là, mais il y avait des périodes comme celles-ci ou ses occupations étaient diablement plus importantes que le reste du temps. Car il y avait cette mixture sur laquelle il travaillait. Un philtre pour être plus précis. Le genre capable de lier une nouvelle fois une âme et un corps. Les possibilités étaient nombreuses, car le philtre pouvait fonctionner sur des personnes encore vivantes, mais il y avait encore des ratées assez importantes. Les âmes se désagrégeaient au fil du temps, petit à petit, pour ne laisser qu’une coquille vide.
Ce qui était très embêtant dans certains cas. S’il en l’état sa découverte aurait pu être utilisée telle quelle pour nombre de choses temporaires, sur le long terme ce n’était qu’une catastrophe de plus ajoutée à la longue liste des non-sens dont son laboratoire était la cause. Mais pour progresser, il fallait bien faire quelques erreurs, et quelques dommages collatéraux. Dommages collatéraux qui étaient d’ailleurs enterrés dans la cave de la maison qu’il louait actuellement.

Ce n’était pas son premier travail sur les âmes. Depuis longtemps, l’apostat avait été obsédé par le fait de savoir ce qu’elles devenaient après la mort, réellement, sur les différentes manières de les manipuler, de les abîmer, de les changer…Ou de les rendre immortelle même après la destruction du corps qui les abritait. Son expérience actuelle lui permettrait de mieux comprendre nombre de chose à propos de l’esprit humain, et ainsi il s’y était donc dédié corps et âmes. Durant quatre jours, il avait travaillé intensément, puis finalement son estomac l’avait rappelé à l’ordre, après une petite sieste plus que nécessaire.

Le mage avait donc mangé sur ses notes, salissant au passage nombre de ses feuilles recouvertes de son écriture en patte de mouche, élégante mais quasiment impossible à lire pour quelqu’un qui n’en avait pas l’habitude. Sans compter les nombreux éléments de sténographie incorporées à ses notes…Il était presque impossible d’en tirer quoi que ce soit, quelques mots tout au plus, donnant de vagues indications sur la vraie nature de ses notes. Enfin, après son repas, après avoir rallumé un feu dans l’âtre, vint le temps de sortir. Les échecs, nombreux, de sa potion, venaient sans doute de l’utilisation d’un mauvais ingrédients dans le philtre, mais impossible de savoir lequel à moins de recommencer. Et il lui fallait pour cela plus d’ingrédients.
Ce fut quelques instants plus tard, perdu dans ses pensées, en oubliant même de fermer sa porte à clé, qu’il s’en alla pour le marché le plus proche. Et il revint chez lui, seulement une vingtaine de minutes plus tard, et remarqua rapidement que des choses avaient bougé.
Certaines de ses notes déchirées avaient été remuées, ses feuilles n’étaient plus au même endroit qu’avant…Lentement, il se saisit de son bâton, et chercha à identifier ou pouvait bien se trouver l’intrus. Un bruit dans sa chambre attira son attention, et à pas feutrés, il s’y dirigea.
Qui pouvait bien vouloir le voler ? Les apostats faisaient en général fuir les gens comme la peste. Quoi qu’il en soit, l’autre connaitrait son courroux pour avoir osé poser ses mains sales et ses yeux sans doute incapable de comprendre quoi que ce soit à ses expériences sur son travail.
Il allait frapper avant même d’avoir vu la personne à la source de cette intrusion.

Son bâton levé scintillait déjà d’une lueur de mauvaise augure. Oubliée la gentillesse qui pouvait parfois le caractériser, face aux criminels, Yngvi n’avait aucune pitié. Lorsqu’il reconnut la silhouette du templier, toutefois, le mage eut tout juste le temps de retenir son éclair, et prit la parole sans attendre, après avoir abaissé lentement son baton.

« -Eh bien eh bien, Noah, quel plaisir de vous voir. Si vous mourrez autant d’envie d’en savoir plus sur moi, pourquoi ne pas laisser tomber ce vieux carnet de croquis que vous tenez en main et venir me parler ? »


Il ne savait pas trop ce qui avait bien pu pousser le plus jeune à agir ainsi. Savait-il seulement chez qui il avait posé les pieds ? Yngvi en doutait.

« -Cela dit je suis surpris que la politesse qui vous caractérise vous ait permis de vous infiltrer de telle manière dans ma demeure. A moins que le fait que je sois un mage me retire le privilège des civilités. »


Avec un air faussement blessé, en rajoutant volontairement, dans le but de s’amuser un peu, le mage attendit la réponse du plus jeune. Il aurait été vraiment bizarre et malvenu de la part de Noah de s’être introduit chez lui volontairement sans son accord. Peut-être était-il en mission. Quoi qu’il en soit, tant qu’aucune réponse de la part du plus jeune ne le satisferait, il s’en méfierait.

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Noah Demesline

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MessageSujet: Re: Apostat, où es-tu ? Apostat, que fais-tu ? [ Yngvi Nerelith ]   Apostat, où es-tu ? Apostat, que fais-tu ? [ Yngvi Nerelith ] EmptyDim 20 Nov - 17:24

    Son imagination fertile cavalait au grès des pages qu'il tournait, chacune d'entre elles arborant d'habiles esquisses aux représentations néanmoins douteuses. Le templier ne put s'empêcher d'incliner sa tête d'un côté, puis parfois de l'autre dans l'espoir vain de trouver une signification à ces ébauches. La seule certitude qu'il possédait était qu'elles aussi pures que la corruption qui avait souillé la Citée d'Or, un bien lugubre sentiment envahissait ses viscères à l'accumulation d'étranges preuves. Un occultisme qui ne pouvait qu'être l'oeuvre d'un maléficien, et si magie du sang il y avait ce n'était plus une simple arrestation qui aurait lieu, mais une exécution. La simple conjecture que le propriétaire de la loge usait d'arcanes prohibées suffisait à supprimer toute miséricorde chez Noah, ce serait dans une pieuse certitude qu'il lui transpercerait autant le coeur que l'âme du condamné. Mais encore fallait-il que l'intéressé daigne se montrer et la villageoise – dans la hâte de la confession - ne lui avait donné aucune description physique. Même s'il devait patienter à même ce lit pour faire régner la volonté du Créateur et les lois de la Chantrie, il le ferait, mais avant cela il se devait de rejoindre ses comparses pour ne pas les laisser dans l'ignorance des faits.

    Bien que concentré sur l'ouvrage, la vigilance du jeune orlésien n'en était pas pour autant devenue inexistante. L'arrivée feutrée de l'apostat n'avait certes pas attiré son attention, en revanche, il crut bien apercevoir une nitescence pour le moins inaccoutumée et une concentration mystique qui n'étaient pas encore là quelques secondes auparavant. Les prunelles de Noah se rangèrent dans les coins droits de ses yeux avec suspicion, et ce fut finalement un réflexe d'entrainement qui le convainc de faire face à l'inconnu en extirpant son bouclier andrastien pour se mettre en position défensive. Ce fut seulement alors qu'il vit une bribe d'étincelle électrique qui se dissipa aussitôt et une galbe se préciser. En d'autres circonstances, peut-être n'aurait-il pas pris la peine d'identifier son antagoniste armé d'une telle lueur hostile et aurait préféré contre-attaquer directement. Cependant, l'information fit rapidement son chemin dans son esprit et un nom aussitôt posé sur le personnage qui lui faisait à présent face. Surpris de cette rencontre pour le moins fortuite, le templier se redressa en abaissant lentement sa protection, prêt à quérir des raisons de la présence de ce mage ici. Ce dernier fut néanmoins plus rapide dans la prise de parole et soudain, tout s'éclaircit, comme par miracle – ou presque. Toutes ses découvertes et les interrogations que cela avait créées ne s'étaient pas pour autant envolées, même si l'identité de l'apostat en question n'était à présent plus un secret, ses occupations demeuraient particulièrement suspectes.

    Le personnage entier était suspect s'il fallait être honnête. Yngvi, un prénom qui semblait marteler du poing sur la table lorsque flottait un parfum de cocasserie et qui avait le don de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. En outre, les ardeurs du jeune soldat avaient été ravivées par l'atmosphère ésotérique de la maison. Les faux-semblants et autre facéties du sorcier ne feraient pas la différence et en cet instant, Noah comprenait tout le sens du mot frustration. Rien n'était plus désappointant pour un chasseur que d'avoir sa proie à portée de crocs sans avoir la possibilité de s'en repaître, une métaphore ô combien réaliste vis-à-vis de la situation actuelle. Le félin resterait sur sa faim.


    « Seul votre statut de Garde des Ombres vous octroie encore le privilège des civilités tout en étant hors de la juridiction de la Chantrie. » Il rangea son armure en plissant les yeux. « Dans le cas contraire, cela ferait longtemps que vous auriez été conduit au Cercle... Ou exécuté.»

    Ami ou ennemi ? Une controverse apte à donner des maux crâniens à qui tenterait de démêler le vrai du faux et l'évidence de la complexité. A la fois pris en étau par un grade qui méritait une certaine déférence et une nature magique contre laquelle il luttait, la part des choses était dure à faire. Chaque acte de gentillesse – ou de simple civilité puisqu'il en était ici question – était teintée de méfiance et de suppositions : était-ce sincère ? Devait-il s'y fier ? Ou au contraire craindre que son esprit ne soit manipulé par un démon ? L'instinct du soldat l'autorisait à croire au bond fond du Garde, mais son expérience et son éducation ne pouvait le considérer comme inoffensif, à juste titre d'ailleurs. Ceci étant, l'apostat n'était pas entièrement dans le tord, la bienséance innée de Noah avait été oubliée le temps de la fouille et cela n'était pas digne d'un gentilhomme. Peut-être que si les preuves de la culpabilité du propriétaire n'avaient pas aussi ostensibles, n'aurait-il pas cédé à la tentation d'en découvrir les mystères. Si l'intérieur du foyer n'avait montré que banalité, il aurait préféré revenir plus tard dans la journée pour enquêter dans les règles de l'art. Ses devoirs de templier devaient outrepasser la décence lorsque cela était nécessaire, un privilège souvent considéré comme une injustice. Encore fallait-il l'expliquer au mécontent qui avait vu sa demeure violée et lui faire accepter la vérité. Bien que le jeune homme ne considérait pas être dans l'illégalité au vu des circonstances, il se pacifia néanmoins et se fit moins péremptoire que lors de sa première réponse.

    « Je ne me serais pas infiltré si quelques accusations ne m'étaient pas parvenues avec une crainte palpable. Si on m'avait soufflé votre patronyme, je me serais contenté de venir vérifier les faits en enquêtant directement auprès de votre personne. Or, je n'avais aucuns indices pouvant me dire que c'était vous, l'apostat dont on m'a parlé. Et puis... »Il lorgna les divers éléments de la pièce. « Votre demeure est un garde-manger pour un templier affamé d'apostasie. »

    Si un peu plus de temps de recherche lui avait été accordé, il ne doutait pas qu'il aurait découvert encore d'autres choses sibyllines cachées dans des coins improbables. Mais là n'était plus la question, et il comprenait qu'Yngvi s'offusque de voir son intimité dérangée de la sorte. Pour autant, une discussion risquait fortement de s'imposer que le mage désire sa présence ou non, ne serait-ce que pour s'assurer de sa non-implication dans les méfaits des brigands qui terrorisaient Lothering depuis quelques temps. Le connaissant, il doutait qu'il ait une quelconque participation à ce genre de nuisances trop sous-évoluées pour un homme de sa matoiserie, surtout pour un Garde des Ombres qui se respectait. De là à dire que ce dernier était un modèle de vertu, autant affirmer que les maléficiens étaient aussi doux que des agneaux, ce qui aurait été se moquer du Créateur lui-même. De toute façon, Noah était en mission officielle qui concernait tout ce qui pouvait négativement affecter les habitants du village, et il n'était pas convaincu que la présence du mage soit la meilleure des choses pour apaiser les tentions déjà présentes. Tel un chevalier venu faire triompher la justice, il s'avança de quelques pas pour être à la hauteur de son interlocuteur et effectuer quelques gestes distraits des mains pour accompagner ses paroles.

    « Je suis navré pour l'intrusion bien que je ne pense pas avoir laissé plus de désordre qu'il n'y en avait déjà. Ceci étant, il va vous falloir répondre à quelques questions, notamment sur votre présence à Lothering. » Il croisa les bras. « A la suite de quoi, je m'en irai. »
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Yngvi Nerelith

Yngvi Nerelith

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MessageSujet: Re: Apostat, où es-tu ? Apostat, que fais-tu ? [ Yngvi Nerelith ]   Apostat, où es-tu ? Apostat, que fais-tu ? [ Yngvi Nerelith ] EmptyMar 29 Nov - 9:30

Yngvi avait beau apprécier le jeune templier qui lui faisait face, il n'était pas idiot. Il savait très bien, d'une manière ou d'une autre, que si Noah comprenait un jour à quels extrêmes il se laissait aller pour le bien de ses expériences, les choses tourneraient sans doute mal pour eux deux. Peut-être l'autre ferait-il un rapport à ses chefs, qui ordonneraient alors son exécution. Ou bien peut-être ne prendrait-il même pas cette peine, pour l’exécuter, ou tenter de le faire en tout cas, sur place.
Et une telle chose aurait été ennuyante, pour tout un tas de raison diverses. La principale ? Le mage aurait eu à se défendre, et bien que les templiers n'étaient jamais faciles à vaincre, même pour lui, les choses n'auraient pas été simples pour Noah. Le vieux mage facétieux avait plus d'un tour dans son sac, surtout quand il en venait à la survie. Mais blesser Noah, car il aurait préféré éviter de le tuer autant que possible, était dans l'idéal une chose auquel le mage préférait couper.
Une autre raison qui faisait de leur possible altercation un gâchis était qu'au final, les expérimentations d'Yngvi servait au plus grand nombre. Au cours de ses pérégrinations scientifiques, il avait parfois trouvé un remède à une maladie, une manière de soigner un mal indescriptible, et nombre de choses encore. Il n'avait pas gardé ces secrets là pour lui.
Non, quand le mage tombait sur quelque chose d'utile à tous, de réellement utile, il contactait en général nombre de soigneurs, guérisseurs, cliniques, et rebouteux de sa connaissance pour partager ses dernières observations.

Ainsi, non seulement il aidait la Garde et en était un membre actif, mais en plus il aidait la médecine, magique ou non, de ce continent à progresser. Qu'aurait-on pu lui reprocher à ce propos ? Oui, des gens disparaissaient parfois, oui, il dépassait toute limite de morale, mais les résultats étaient la, et c'était le plus important.
Ce genre de questionnement, à savoir pourquoi lui refusait-on le droit de faire progresser ses connaissances, avait été souvent la source de débat au sein de la garde. Essentiellement entre lui et les aînés. Si certains reconnaissaient l'utilité de ses contributions, d'autre lui reprochaient de se servir de la Garde uniquement pour se cacher des templiers. Ce n'était pas entièrement faux, mais pas entièrement juste. La cause de la Garde lui tenait réellement à cœur. Mais il était aussi vrai qu'il aurait été prêt à tout pour ne plus jamais être enfermé au cercle. Pas après avoir goûté à la liberté.

Les premières paroles que Noah lui adressa lui arrachèrent un sourire. Oui évidemment, il le savait très bien, la seule raison qui faisait de lui un homme libre était son appartenance à la Garde. Mais taquiner un templier, orlésien de surcroît, sur son manque de manière était une chose dont il ne se privait jamais. Bon, d'accord, il le reconnaissait, Yngvi ne se privait jamais de rien de toute manière.

« -Vous me brisez le cœur, Noah, moi qui pensait que vous étiez de mon côté. »

Balivernes. Évidemment que le jeune homme était simplement du côté de la chantrie, et le mage n'aurait pas aimé qu'il en soit autrement. Diantre, Noah était très bien comme il était, et il avait raison. Les mages étaient bien trop dangereux pour être laissés en libertés. Seulement, les autres mages, pas lui. Lui était très bien dehors, Yngvi aimait à se voir comme une exception à la règle. On enfermait les autres, on lui foutait la paix, et tout irait bien dans le meilleur des mondes. Lui même ne savait pas encore d'ailleurs s'il pouvait considérer l'orlésien comme un ami ou un ennemi. Pour l'instant, il ne lui avait donné aucune raison de le craindre, mais il s'était longtemps posé la question sans jamais en trouver la réponse : Une véritable amitié pouvait-elle se lier entre un geôlier et ses captifs ? L'apostat n'était même pas sur de vouloir la réponse à cette question, car quelque chose au fond de lui lui soufflait que, même s'il l'aurait voulu, ce genre de chose tenaient du domaine de l'impossible.

Un nouveau sourire prit place sur ses lèvres en entendant la deuxième réplique du guerrier, et le mage se détendit pour de bon. Ah, ce n'était guère surprenant que les villageois aient ainsi pris peur de sa présence. Quand bien même Yngvi tentait d'être discret, son bâton et son apparence particulière faisait que même marcher avec une pancarte « APOSTAT » autour du cou aurait été plus discret qu'une simple balade en ville, à acheter des ingrédients louches. Bien, Noah n'était la que pour faire son travail, et il n'avait aucune raison de lui en tenir rigueur. Peu rancunier, l'épisode de l'intrusion fut vite oublié pour le mage. Il était fort peu utile, aux yeux du plus âgé d'entre eux deux, de s'acharner dans les conflits. Le monde en connaissait suffisamment sans qu'ils en rajoutent et se cherchent volontairement des noises. Qui plus est, en tant que deux personnes civilisées, ils pouvaient très bien s'arranger par les mots. Sans compter le fait que le plus jeune n'ait au final rien trouvé qui soit réellement compromettant. Quelques fioles bien innocentes, son carnet de croquis...Oui, il avait anguille sous roche et Yngvi n'était pas d'assez mauvaise foi pour le nier, mais les vraies preuves elles, étaient pour l'instant hors d'atteinte.
Rassuré par cet état de fait, il observa Noah se rapprocher, et, toujours souriant, nullement offusqué par les questions que semblait vouloir lui poser le plus jeune, il inclina la tête en guise d’assentiment.

« -Bien bien, nul besoin d'être navré, très cher, vous ne faites que votre travail. L'intrusion m'a surpris tout au plus, n'en parlons plus. J'aimerai simplement savoir comment vous avez fait pour ouvrir ainsi ma porte sans en abîmer la serrure. »

Sa mémoire lui jouait des tours, sans doute la vieillesse, car le mage avait déjà oublié, ou peut-être n'avait-il jamais su, que sa porte était bêtement restée ouverte.

« -Seulement, avant de répondre à toute question, puis-je vous proposer un thé ? »

L'air amusé, et sans attendre de réponse – le fait de proposer un thé malgré les circonstances n'étant que pure lutinerie destinée à faire tourner le guerrier en bourrique – le mage se détourna pour retourner dans la pièce principale. Sans attendre, se doutant que l'autre le suivrait, il remplit sa bouilloire d'eau et la posa dans l'âtre, pour ensuite s'occuper de raviver les flammes, agenouillé devant sa cheminée.

« -Je vous écoute. Parlons pendant que l'eau chauffe. »


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MessageSujet: Re: Apostat, où es-tu ? Apostat, que fais-tu ? [ Yngvi Nerelith ]   Apostat, où es-tu ? Apostat, que fais-tu ? [ Yngvi Nerelith ] EmptyVen 2 Déc - 21:32

    Combien de templiers dignes de ce nom auraient pu supporter la désinvolture de ce mage sans défier son immunité en le faisant physiquement taire ? Plus d'un, car rares devenaient ceux qui toléraient de telles attitudes de la part de leurs prisonniers, alors que dire lorsque cela venait d'un apostat doublé d'un maléficien ? Noah aurait lui-même outrepassé l'estime qu'il portait à Yngvi depuis longtemps pour lui faire goûter la froidure de sa lame, ceci simplement en l'entendant évoquer une quelconque magie du sang. Le devoir du jeune homme surpassait amplement tout sentiment qu'il pouvait ressentir à l'égard d'une personne, l'amitié, l'amour, la paternité... Ceux qui l'entouraient se devaient de demander grâce aux yeux du tout puissant pour ne point être souillés d'une once de magie, ou adjurer pour ne jamais croiser le même sentier que lui dans le cas contraire. Le statut du Garde lui octroyait certes une immunisation contre la Chantrie et ses dogmes, mais il était loin de lui attirer la sympathie des partisans andrastiens... Mais cela le préoccupait-il seulement ? Il était vain de conjecturer sur le sujet avec un magicien, l'orlésien le savait pertinemment, cela revenait au même que de tenter de mettre deux familles aristocratiques rivales d'accord sur la manière de faire de la politique. Pour avoir déjà été l'infortuné témoin de l'une de ces joutes purement seigneuriales, il pouvait affirmer que le débat ne se clôturait jamais sur d'honorables paroles – ou gestes. Ses pensées fluèrent instantanément vers ces Fraternités d'Enchanteurs qui ne cessaient d'ourdir toutes sortes de complots, du moins telles étaient les récentes rumeurs. Fallait-il y prêter foi ou patienter jusqu'à ce que l'inattendue ne leur tombe sur le coin de l'oeil ? Avec les mages, il fallait s'attendre à tout.

    A tout, même à la plus insolite des invitations. Il ne connaissait que trop bien son interlocuteur qui avait le don de le surprendre chaque fois un peu plus, c'était même à se demander ce qu'il allait bien pouvoir inventer – ou s'il le faisait exprès, ce qui paraissait probable. En dépit de la formalité qu'avait empruntée le templier dans ses dires, il n'eut comme réponse qu'une raillerie si dérisoirement camouflée qu'elle en devint importune. Qui aurait été suffisamment névrosé pour convier un soldat en mission à partager une boisson chaude tout en étant la cible principale de ses soupçons ? Yngvi, bien entendu. La suggestion – qui ressemblait d'ailleurs plus à une affirmation – aurait été certes plus indélicate s'il avait été question d'une eau-de-vie, quelle qu'elle soit, mais le principe demeurait le même. De la part d'une tiers personne, peut-être le blond aurait-il pu considérer cela comme de la pure bienséance, mais une fois de plus l'identité de son interlocuteur ne lui permettait pas de disposer de ce genre de pensées. L'apostat était un habile facétieux et un invétéré fomentateur... Noah se souvint néanmoins qu'il lui devait la vie, ce fameux jour où son âme s'était égarée dans l'Immatériel. Sans son intervention, ses chimères lucifériennes n'auraient peut-être jamais cessé, et son corps aurait été le réceptacle d'un vil démon. A force de ne faire que ponctuer ses défauts, ne lui retirait-il pas ses qualités ? Le terme « maléficien » ornant le crâne du mage tel un halo de nitescence noire le rendait expéditif à son égard... Comment reléguer plus de vingt ans d'éducation anti-sorciers face à l'un d'entre eux ? Une question digne d'être soulevée.


    « Je suis sérieux là, Yngvi, et en service qui plus est. » Déclara t-il en suivant son hôte. « Je n'ai donc ni le temps ni l'envie de prendre un thé. Je n'ai pas quitté le faste orlésien pour retrouver des minauderies ici. »

    Sensible froncement de sourcils en guise de ponctuation, la règle était de toute façon la même pour tout le monde, le jeune homme n'appréciait guère se laisser distraire lorsqu'il se devait d'assurer ses fonctions. Il lui était peu envisageable de souiller son uniforme en agissant de façon trop dilettante, les médisants pourront bien prétendre que son noble lignage le rendait trop solennel – peut-être était-ce le cas – il ne changerait pas d'opinion. Ceci étant, ses réflexions commençaient à lui léguer quelques maux de tête qui tenta vainement de chasser en se massant les arcades d'une main, les yeux clos.

    « Votre porte était ouverte, je n'ai pas eu à lui porter atteinte. Soyez plus prudent, n'importe qui aurait pu entrer et vous voler ou que sais-je encore. »

    Dérober l'appartenance d'un apostat doublé d'un maléficien et triplé d'un Garde des Ombres, autant se pendre haut et court dans la seconde. Il n'osait imaginer ce qui serait advenu d'un malotru qui aurait tout de même tenté sa chance, ni dans quel état ils auraient retrouvé sa dépouille. Cela ne l'éloignait néanmoins pas du dessein de sa venue, car s'il n'avait eu les confessions que d'une unique villageoise, il était prêt à parier que nombre d'entre eux avaient les mêmes soupçons et ne tarderaient pas à avertir ses collègues templiers. Connaissant certains, ils ne s'épuiseraient pas à faire preuve d'autant de « diplomatie » que l'orlésien, ni même d'autant de patience. Ils seraient bien capables d'immoler toutes ses affaires sans prendre le temps d'en faire un trie distinctif, et le Créateur savait qu'ils n'avaient nul besoin de relations conflictuelles avec les Gardes, au risque d'ailleurs de recevoir les réprimandes du roi lui-même. Noah soupira longuement, Yngvi ne faisait que compliquer les choses n'était-ce que par sa simple présence, si seulement il daignait se contenter de conduire ses expériences et autres ambitions de savant fou dans l'une des résidences de son ordre. N'était-ce pas pour cela que le Fort Bastel et la forteresse au Pic du Soldat leur avaient été assignés ? Décidément, il avait tant de mal à les comprendre, ces prétendus héros de l'histoire. Mais il n'était pas ici pour enquêter sur les marottes des Gardes, mais bien sur l'un d'entre eux actuellement présent. Aussi, ses prunelles incrédules fixèrent le mage, et ses lèvres s'entrouvrirent.

    « Les templiers ont été demandés pour s'arroger l'interpellation d'une cohorte de malfaiteurs qui oeuvrent dans Lothering depuis trop longtemps déjà. On vous accuse de faire partie de leur organisation, mais je pense maintenant qu'il s'agit simplement de crainte et de réprobation quant à votre présence. Présence qui n'est pas pour apaiser la situation. » Il croisa les bras et l'observa d'un air inquisiteur. « Pourquoi être venu ici ? Vous auriez dû rester à Dénérim, ou vous expatrier dans l'une de vos caches, ou à défaut de cela... Vous faire plus discret ! »

    Accusateur, le jouvenceau ? Noah aurait certainement été moins revêche s'ils s'étaient rencontrés en d'autres circonstances. Avec un peu de chance, et de temps, peut-être comprendra t-il un jour la raison pour laquelle Yngvi apparaissait toujours à l'endroit où il se rendait, peu importe sa localisation dans le pays. Si cela était amené à se reproduire, il finirait par le soupçonner de le suivre. En parlant de soupçonner, il se remémora cette fiole l'ichor méphistophélique qu'il avait glissée dans sa pochette. Il la saisit délicatement du bout des doigts et la désigna à son propriétaire, la lui tendant par la même occasion pour la lui rendre, même si... Quelques explications n'auraient pas été superflues.

    « Et qu'est ce que cela ? De la magie du sang ? »
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